Busujima Akutenshi
ϟ Nom Prénom : Akutenshi Busujima
ϟ Avatar : Kento Yamazaki
ϟ Âge : 21
ϟ Date & lieu de naissance : 1er Septembre 1980, à Kyoto au Japon
ϟ Statut de Sang : Sang-Pur
ϟ Espèce : Sorcier
ϟ Genre : Homme
ϟ Orientation Sexuelle : Inconnue, il ne s'est jamais posé la question
ϟ Don(s) : Surdoué
ϟ Ancienne Maison : Serpentard
ϟ Club : Boadicea Paterae
ϟ Année d'étude : 3e
ϟ Cursus : Arts Visuels Sorciers
Caractère
Il est dit d'Akutenshi que le garçon est très souriant, à première vue. Enfin, cela se confirme quand on le revoit plusieurs fois. Il a très souvent un sourire au coin des lèvres, lequel n'est pourtant pas forcément vu comme joyeux. En fait, ce sourire lui donne l'air de constamment comploter ou avoir quelque chose derrière la tête. En fait, il porte tellement souvent son fameux sourire en coin que cela lui donne un air décaler. Il semble qu'il réagisse beaucoup aux différentes situations qui lui sont présentées en riant ou en revêtant ce fameux sourire. Que ce soit la surprise, la peur, la joie ou la tristesse, il accompagne ses différentes émotions d'un sourire. Certains seront d'idée que c'est "mignon", un peu enfantin. D'autres plutôt que c'est un peu dérangeant. A croire qu'il peine à comprendre comment on exprime une émotion. Chose qui est fort possible étant donné qu'il est réellement "décalé" , mentalement.
Allez savoir si ça vient de son enfance ou s'il a toujours été comme ça, mais il y a toujours un truc un peu "chelou" chez lui, comme on dit. Que ce soit le sourire qui ne disparait que très peu, ou son rapport aux émotions et surtout aux autres. Aku le déguise assez bien mais , en règle générale, il n'accorde pas sa confiance car il "n'aime pas les gens", du moins c'est ce qu'il dit. Il y a sûrement une personne ou deux qui seront capables de prendre une place importante dans son cœur mais outre ça, il a du mal à réellement apprécier ses pairs. Sans les haïr, il n'est pas très empathique ni concerné par leur bonheur ou leur malheur. S'il prend le temps de discuter avec quelqu'un , c'est toujours intéressé. Soit par curiosité, puisque la psychologie est quelque chose qui l'intéresse un peu à dire vrai, soit pour s'occuper, soit pour le tester, soit parce qu'il en a besoin etc. Et puis, que ce soit lié ou non, il a horreur du contact physique. Jusque-là, il n y a que sa mère qui peut le toucher et encore il a tendance à se crisper lorsqu'elle le fait. Mais quand c'est quelqu'un d'autre, il ne se prive pas de repousser qui que ce soit s'y risque. Peut-être qu'un jour quelqu'un y aura le droit qui sait, mais pour l'instant, et au même titre que la discussion, inutile d'espérer qu'il se force à l'accepter s'il n'en a ni l'envie, ni le besoin.
Ah oui, parce que ça aussi, il a un peu de mal à se forcer ne serait-ce que par bienséance.
Que ce soit faire l'effort d'être agréable quand il n'en a pas envie, ou éviter de dire franchement ce qu'il pense parce que ça peut blesser quelqu'un, ou encore question cours... Ca, quand il n'a pas envie de travailler ou qu'un sujet ne l'intéresse pas, il ne donnera que le minimum qu'exige la foi en terme d'efforts. Heureusement, il s'intéresse à pleins de sujets différents, mais bon sa "mère" lui a souvent répété que s'il y mettait du sien, il aurait pu facilement sauter des classes. Ce qui n'est pas faux puisque Akutenshi est un garçon très intelligent. Il apprend avec une facilité folle ce qui lui fait envie ; c'est comme ça que , enfant, il a apprit à jouer plusieurs instruments, à parler plusieurs langues et à exécuter des sorts particulièrement difficiles entre autres.
Ce qui lui fait défaut est donc vraiment sa façon d'agir parce que, au fond, il n'est ni volontairement mauvais, ni idiot, loin de là. Il y a juste quelque chose qui doit ne pas tourner rond, pour vrai. Ca n'est pas vraiment plus agréable pour lui que ça l'a été pour sa mère durant toutes ces années. Akutenshi a toujours cherché une façon d'apaiser son esprit qui travaille sans cesse et qui l'épuise tant et si bien qu'au fil des années, il a commencé à être sûr d'entendre une voix dans sa tête. Certains appelleront ça la conscience, mais Aku l'entend si bien et clairement qu'il la connait comme "l'autre lui".
Cette petite voix fatigante ne devient gentille avec Aku que lorsqu'il se retrouve en un quelconque état second. Il n'est donc pas rare que Akutenshi se retrouve bourré, ou drogué parfois même durant les cours. C'est qu'il est tellement constamment "étrange" qu'on ne remarque pas forcément lorsqu'il est sobre ou non. Pas facilement, tant qu'on ne le connait pas bien, en tout cas. Lui sent bien la différence, en revanche, croyez moi.
Bon, on sait de lui qu'il n'aime pas les autres, qu'il n'aime pas l'autre lui, mais qu'aime-t-il exactement, outre la musique et certains sorts bien particulier? Il aime énormément les serpents déjà, tout particulièrement le piano, la flûte traversière et le violon en matière d'instruments. Il adore le sucre aussi ! Les pâtisseries, les bonbons, les sodas etc. Tenshi est très gourmant et ne refuse que très rarement de se goinfrer. Aku a aussi souvent un attrait pour différentes formes d'art. De son côté, il dessine beaucoup et est plutôt talentueux, mais il aime voir les différentes façons de s'exprimer artistiquement sans avoir à s'y essayer forcément, ou alors juste une fois ou deux par curiosité.
Oh, pour l'anecdote, il est doué pour résoudre les puzzles. Et il aime beaucoup jouer aux échecs, aussi ! Comme quoi, il aime quand même pas mal de trucs. Encore heureux, sinon il s'ennuierait vite vu qu'il refuse de s'essayer aux choses qui n'éveillent pas son intérêt en premier lieu.
Physique
Négligé.
Alors, bon, y a sans doute plus à dire que ça. Et puis, par négligé, je n'entend pas "crade" non plus. En fait, Akutenshi fait peu d'efforts pour être présentable ou pour se mettre en valeur. Ca ne veut pas dire qu'il porte les mêmes vêtements pendant 3 semaines sans les laver , ni sans se laver lui-même. En fait, il est plutôt propre sur lui à dire vrai, mais ça ne se reflète pas dans son style. "Négligé", donc.
Aku arbore souvent des cheveux qui semblent bien en pagaille. S'il les coiffe , il ne se fatigue jamais à les dresser, et donc se retrouve avec une crinière qui donne l'air de ne pas avoir été touchée depuis son réveil. D'ailleurs, parlant de "réveil", on remarque très vite chez Akutenshi qu'il a de sacrées poches sous les yeux. Des cernes assez noires qui reflètent bien son sommeil ... Secoué. Il dort rarement bien et ça se voit dans son regard, du coup, et peut-être que ça influence un peu son teint pâlichon. Quand bien même il mange bien !
D'ailleurs, autre chose étonnante concernant son apparence, c'est son corps ; le garçon est vraiment maigre à dire vrai. Du genre à la limite du sous-poids, dont on peut voir les os ressortir au niveau des côtes, et ce malgré le fait qu'il se goinfre de sucre. Peut-être sa morphologie , enfin ça, la cause, il s'en moque un peu... Puis, Akutenshi n'est pas du genre complexé. Pour lui l'apparence n'est pas bien importante. Après tout , tout ça n'est qu'une enveloppe de l'âme et si, en dessous d'un joli visage, l'âme est mauvaise, la personne qui la porte n'en est que plus laide.
Tout ça, ça explique sans doute également son style vestimentaire. Enfin, à l'image de ses cheveux quoi. Vous l'aurez deviné ; "négligé", encore. En gros , il met les premiers trucs confortables qu'il trouve. Il n'est pas très focalisé sur les modes et ne s'achète de nouveaux vêtements que par nécessité. Tant qu'il se sent bien dans ses baskets, c'est une victoire à ses yeux. Autant dire qu'il ne met jamais de bijoux ou d'accessoires superflus. Pas qu'il juge ceux qui le font... Enfin, tout le monde fait ce qu'il veut de sa personne, hein. Tant qu'on l'oblige pas à mettre ce qu'il ne veut pas porter, tout va bien.
Bon, outre ces détails, Akutenshi est plutôt banal physiquement. 'Fin , il ressemble à n'importe quel asiatique de son âge, quoi. Il ne fait pas bien plus jeune (encore que ses expressions sont souvent puériles), ni bien plus âgé. Il est de taille tout à fait moyenne également par rapport à son âge. En fait, sans doute le côté négligé et si peu remarquable qu'il se fait un peu remarquer, mais c'est loin d'être calculé et , au final, nombreux sont ceux qui ne font pas plus attention à Aku qu'à un autre jeune homme lambda. Il est plus ou moins d'avis qu'il a tout de même de jolis traits, mais ça reste tout bonnement subjectif.
Histoire
La partie la plus "folle" de l'existence d'Akutenshi est celle qu'il ne connait pas. C'est plutôt dommage- enfin, oui et non. Autant il n'a jamais trop été fan du secret qui flotte sur sa "vraie famille", autant parfois mieux vaut ignorer certaines choses sur les personnes qui nous entourent. Enfin, on dit que la roue tourne et dans ce cas peut-être finira-t-il par connaître l'histoire, la vraie.
Tout commence dans une famille de Sang-Pur à Kyoto, à l'union de Keiko et Takuya Hamabe, deux sorciers de familles de Sang-Pur. De l'union de ces deux sorciers, qu'ils s'aiment réellement ou pas, nait deux filles : Mao et Arisu Hamabe. Juste deux filles, pas un enfant de plus, suite à quoi Takuya, le père de famille, tombe malade et en décède. Keiko élève donc seule deux filles qui ont tout pour être heureuses en grandissant. Keiko n'étant pas une mauvaise mère, jamais trop conciliante mais jamais trop sévère. Mettons juste que cette femme a des principes, et qu'elle n'acceptera jamais qu'une de ses filles ne bafouille ceux-ci.
Les choses se passent assez bien dans le foyer Hamabe ce jusqu'à que Mao, l'aînée, n'atteigne l'âge de se marier. Elle se trouve avoir l'obligation d'épouser un homme choisi par sa mère afin d'assurer une descendance noble et pure à sa famille. Elle est donc mariée de force à un homme du nom de Seiji Sasaki. Là où sa mère insiste sur le fait que Mao devrait se considérer chanceuse ; l'homme qu'elle a épousé n'étant ni mauvais, ni bien plus vieux qu'elle, ni particulièrement laid , Mao n'y trouve pas son bonheur. Naturellement , elle aurait aimé épouser un homme qu'elle aurait choisi elle-même. Et puis, il se trouve que Mao est déjà amoureuse d'un jeune homme du nom de He Wen, venant d'une famille amie des Hamabe.
Déjà que le feu de colère de Mao brûle lorsqu'elle se retrouve forcée d'épouser Seiji, imaginez sa rage lorsque sa petite sœur, Arisu, s'éprend également de He. En revanche, elle, étant la plus jeune, a le feu vert pour épouser le jeune homme qui plus se trouve être de famille de Sang-Pur également. Certes les principes des Wen ne correspondent pas exactement à l'idée parfait que se fait Keiko, mais après tout sa première fille porte déjà ce tableau, alors pourquoi pas?
Si tout semblait plus ou moins équilibré jusque-là pour Keiko, Mao ne voyait pas du tout l'affaire du même œil. Il était terriblement injuste que sa sœur aie le droit d'épouser le garçon dont elle était tombée amoureuse en première, d'abord! A ce point de l'histoire, Mao bouillonnait intérieurement. Elle nourrissait chaque jour une rage qui ne demandait qu'à exploser.
Cela failli arriver une fois, en 1980, quand naquît le jeune Reiji Wen, enfant d'Arisu et He. C'était une petite bouille d'amour qui avait, disait-on , le regard de son père. Le mélange parfait entre ses deux parents dont il faisait déjà le bonheur, là où Mao n'avait toujours pas eut d'enfant. Pas qu'elle en veuille réellement avec Seiji, mais sa mère lui mettait la pression à ce sujet. Finalement , elle parvint à garder la face devant sa famille face à cet évènement.
Mao finit par exploser l'année suivante.
Après la naissance de Reiji, Mao commença à se dire que , peut-être, avoir son enfant à elle pourrait devenir le soleil qu'il manquait à sa vie. Peut-être y avait-il là l'espoir de tirer quelque chose de positif de son mariage qu'elle répugnait depuis si longtemps maintenant. Elle se fit donc plus activement suivre médicalement pour comprendre ce qui l'empêchait de devenir mère et y remédier. Sa mère lui avait souvent soufflé que sans doute était-elle trop stressée, trop nerveuse... Mais ça y est, Mao était prête à donner du sien pour devenir une bonne mère.
Son monde s'effondra lorsqu'elle apprit qu'elle était stérile.
Non seulement elle craignait affreusement de devoir l'annoncer à sa mère et ainsi la décevoir, mais elle-même venait de voir tous ses derniers espoirs de bonheur s'effondrer. Le premier réflexe de Mao fût d'aller voir sa sœur. Après tout, Arisu serait sûrement la seule personne qu'elle connaissait qui ne lui ferait pas la morale et l'écouterait. Ce fût pourtant une grave erreur de sa part ; non pas parce qu'Arisu la déçu mais parce que Mao n'était plus elle-même.
Il y eut des larmes, d'abord. Beaucoup. Des larmes qui ne semblaient pas cesser de couler. Il y eut des embrassades, presque le début d'une réconciliation avec sa petite sœur qui ignorait encore pourquoi Mao lui lançait tant de regards noirs et était si peu agréable avec elle. Il y eut peut-être un début de belle histoire... Et puis tout le décor autour d'elle frappa Mao en même temps. Le foyer des Wen, l'homme qu'elle avait aimé, qui vivait avec sa sœur, qui avait eut un bel enfant.
Arisu avait volé sa vie.
C'est ce qu'elle finit par en conclure alors que doucement, la tristesse devenait colère. Et la colère devint rage. Et ensuite, il y eut des cris, des insultes, des pleurs aussi, mais cette fois de la part d'Arisu. La rage et la jalousie poussèrent Mao a commettre l'irréparable ; la malheureuse sorti sa baguette alors que sa petite sœur tentait de la calmer et de la raisonner. En quel nom est-ce que cette petite peste osait lui faire la leçon!? Elle n'avait pas connu la souffrance à travers laquelle Mao était passée. Ce fût aveuglée par cette colère noire que , ce jour-ci , Mao Sasaki tua Arisu et He Wen.
Mao s'en voulu atrocement. Elle aimait sa sœur, c'est vrai, mais il était un peu trop tard pour le réaliser. En plus d'avoir ôté la vie à deux êtres qu'elle aimait énormément, elle savait bien que sa bêtise serait bien plus dure à expliquer que le simple fait qu'elle ne puisse pas avoir d'enfants. Sa mère n'irait pas la pardonner sous prétexte qu'Arisu était heureuse et que cela nourrissait une certaine jalousie chez elle. Non, ce qu'elle venait de faire était atroce. Elle finirait en prison si quelqu'un l'apprenait! Plus jamais rien ne serait pareil!
Se refusant ce futur et blessée par la perte de sa sœur chérie, Mao pensa d'abord à se donner la mort mais ce fût les pleurs d'un bébé qui la stoppa dans son élan ; Reiji était toujours en vie, lui, et orphelin à présent. Quand elle alla le voir, dans son berceau, Mao comprit qu'elle ne pourrait pas abandonner cet enfant. Elle voyait en lui une part d'Arisu et de He, et peut-être si elle arrivait à sauver cette part, alors ils vivraient toujours d'une façon. Bien sûr , ça ne les ramènerait pas à la vie... Mais elle était désespérée et trouva la force de s'accrocher à cette idée pour ne pas se suicider après avoir retiré la vie au bébé également.
Mao décida donc de rester en vie et d'élever le petit Reiji. Mais elle ne pouvait pas rester où elle était ; si qui-que-ce soit la retrouvait elle, ou le petit, s'en était fini d'elle et elle le savait. Le côté positif étant que son mari connaissait des gens à priori peu fréquentables. Le genre qui tenaient des affaires qu'ils ne révélaient pas au grand jour et dont on connaissait l'existence qu'en les approchant réellement. Sans doute là fût la première fois où elle trouva un vrai soulagement à avoir épousé Seiji Sasaki. Elle se hâta de les contacter avec une demande simple ; la faire totalement disparaître. Etant issue d'une famille très riche, Mao n'eut aucun mal à les convaincre en le promettant une très grande somme d'argent en échange.
Dans les jours qui suivirent, Mao quittait le Japon pour l'Angleterre, et ce sous un nouveau nom ; celui de Mao Busujima. Elle laissa toute sa famille derrière elle ; sa mère, son mari et même les parents Wen, Bao et Changpu, dont elle ignora totalement le futur après avoir apprit la mort de leur fils aîné.
La vérité étant que tout cela chamboula le couple des parents Wen, lesquels en souffrirent jusqu'à en divorcer. Bao continuerait à pleurer son fils unique jusqu'à son décès à l'âge de 77 ans là où Changpu épouserait une autre femme du nom de Jun , laquelle lui donnerait deux nouveaux enfants de nom de Shino et Jillian Wen. Changpu continuerait à chercher la vérité qui le mènerait jusqu'en Angleterre avec sa famille. Arrivé là il fut forcé d'admettre être face à une impasse. Cela ne l'empêchera pas de continuer à chercher sans relâche la femme qui, il le savait maintenant, avait tué son fils , et ce tout en observant sa famille s'élargir et prospérer sans nouvel incident similaire jusqu'à son décès à 76 ans, laissant l'affaire du meurtre de He et Arisu Wen en suspens.
Mais au final, qu'en fut de leur enfant, dans tout cela? Et quand est-ce qu'il fut question de Akutenshi Busujima?
Eh bien, Mao obtint de la même façon des papiers d'adoption qu'elle fit refaire une fois en Angleterre. L'enfant restait un cadeau pour elle tout comme le reflet de sa plus grande erreur et de ses plus grandes défaites... Au final, il demeurait un petit ange mais porterait à jamais le mal de Mao. C'est en constatant cela qu'elle lui choisit son nouveau prénom : Akutenshi.
On pourrait donc débattre sur la naissance d'Akutenshi. Est-il réellement né le jour où Arisu le mit au monde , ou le jour où Mao lui donna son nom et devint sa mère adoptive? Qu'importe, au fond, puisqu'arrivé en Angleterre, il était âgé d'un an et n'était, ainsi, conscient de rien de tout ça. Cela dit, en grandissant , il fût évident qu'Akutenshi avait quelques décalages d'ordre mental , et on peut sans doute penser que cela fût grandement influencé par son passé troublant. On aurait sans doute pu le savoir si Akutenshi avait vu un psychologue, mais, pensez-vous, jamais Mao ne trouva judicieux de l'y emmener. Au contraire, c'était un peu trop risqué à son goût.
Akutenshi grandit donc comme "l'enfant bizarre" tout au long de son existence. Comme il avait du mal à se faire des amis à cause de ses comportements, il s'enfermait souvent dans sa bulle enfant. Il se passionnait de choses et d'autres et les étudiaient jusqu'à les parfaire ou les connaître sur le bout des doigts, puis passait à un autre sujet. Mao était forcée de constater qu'une fois encore, l'enfant était tout ce dont elle rêvait et son contraire ; il brillait par son intelligence mais en parallèle, il était si étrange... Elle était aussi fière de son esprit si dégourdi qu'elle maudissait le fait de ne pas avoir le droit à un enfant "normal". Ceci rendait Mao un peu lunatique sur les bords , ce qui n'aida pas Akutenshi à grandir équilibré.
Parfois il pouvait faire une vraie grosse bêtise et sa mère le serrait dans ses bras en lui susurrant que tout allait bien et qu'elle l'aimait de tout son cœur, puis d'autres fois il était sage comme tout mais laissait un de ses jouets traîner hors de sa chambre et il se faisait hurler dessus pendant d'éternelles minutes. D'abord, Akutenshi sembla devenir un enfant craintif très vite, soucieux de faire tout à la perfection, et puis plus il grandissait, et plus le caractère du jeune garçon était tout à fait... Déréglé. Il lui arrivait de rire au lieu de pleurer, quand bien même il avait les larmes aux yeux, de faire des choses tout à fait illogiques, ou de dire des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Ce genre de choses arrivaient bien plus en présence de sa mère qu'ailleurs ou qu'avec n'importe qui d'autre, ce qui frustrait Mao et qui, vous vous doutez bien, n'améliorait pas les choses, bien au contraire. C'est pour ce genre de comportements que Akutenshi comprit vite qu'il valait mieux ne pas se confier à sa mère à moins qu'il en aie vraiment besoin. Parce qu'elle ne voyait sans doute pas les choses comme lui. Après tout, il était différent, n'est-ce pas ?
Cette différence, Akutenshi eut le droit de la sentir toute sa vie. D'abord une malédiction à ses yeux, il s'y fit après la pire année de sa vie ; tandis que les Mangemorts prirent le contrôle de Poudlard, il se trouvait commencer sa dernière année à l'école de sorcellerie. Autant dire qu'on ne le manqua pas cette année-ci, vu sa façon d'être et sa façon de s'habiller. Comme si , tout à coup, les pires pourritures de Poudlard prirent conscience de son existence et décidèrent de bien le lui faire comprendre. Il décida de parler à sa mère du harcèlement qu'il subissait, à bout. Celle-ci prit tant pitié qu'elle décida d'avouer un secret à Akutenshi ; d'une première part il était adopté, de l'autre sa famille biologique était de Sang-Pur.
Là où Mao pensait rassurer son fils et le rendre fier ainsi que de lui donner de quoi s'armer contre les moqueries et bousculades, elle ne fit que chambouler l'univers du jeune homme davantage, lequel se sentit plus vulnérable que jamais suite à ça.
C'est durant cette terrible période, qui s'éternisa à ses yeux, que grandit son dégoût envers les autres et que naquit celui qu'il appela bien vite "l'autre lui" ; une simple petite voix dans sa tête qui prendrait plaisir à lui dicter de se tenir comme ça, d'essayer de faire ceci, qui souvent se moquerait de lui-même, qui d'autres jugerait les gens autour de lui et , surtout, n'arrêterait pas de le prévenir des dangers autour de lui. Akutenshi avait beau devenir assez téméraire pour ne pas s'empêcher de vivre à cause de cet autre lui en plus des élèves qui lui menaient la vie dure ; il en eut vite assez de l'entendre piailler là, en haut.
C'est lors de sa première année à l'UMS qu'il découvrit la façon, non pas de faire taire, mais de sympathiser avec "l'autre lui", ou Shishi de son surnom ; son calvaire commençait à s'apaiser et ce fût lorsqu'il rejoint le club de Boadicea Paterae qu'il commença à se sentir vrai étudiant. Et ça, c'était assez grand pour débloquer quelque chose d'étrange en lui. Il sembla réaliser plusieurs choses en même temps ; qui il était, ce qu'il voulait être, son rapport avec les autres, le fait qu'il ne voulait pas que sa façon d'être ne pèse à jamais sur ses épaules...
Et puis, ça. ce que sa "mère" lui avait admit ; il était de Sang-Pur.
Il était de Sang-Pur...
Et il n'avait aucune idée de ce qu'il était censé en faire. Est-ce que cela valait toujours? Est-ce qu'il devait en être fier? Est-ce qu'il devait changer pour mieux correspondre à cette image? Est-ce qu'il devrait s'en foutre?
Shishi lui souffla, cette fois, qu'il devrait le célébrer, ainsi que sa première année en temps qu'étudiant, loin de Poudlard. Akutenshi , pour une fois, s'accorda avec cette petite voix et décida d'en profiter pour essayer des choses qu'il n'avait jamais faites avant ; dont faire la fête. Et une fois qu'il parvint à se glisser à sa première fête, et les fois suivantes, il eut vite fait de comprendre que de boire ou de fumer ou quoi que ce soit qui le plongeait dans un état second le rendait plus... Normal. Ou disons accessible. Il arrivait mieux à parler aux autres, peut-être était-il moins étrange ou peut-être remarquait-il juste moins ce qui faisait de lui quelqu'un de si différent de ses pairs. Et surtout; Shishi était plus calme, voire totalement silencieux par moment. A partir de ce jour, il apprit à parler aux bonnes personnes pour avoir toujours de quoi "calmer Shishi", comme il le disait, lorsque ça devenait insupportable. Il fut sans dire qu'il abusait un peu de cette facilité, mais auriez-vous fais les choses différemment à sa place?
Outre ce détail, Akutenshi pourra toujours affirmer que l'UMS fût une délivrance pour lui. C'est bien simple; arriver là-bas lui fit l'effet d'avoir toujours vécu la tête sous l'eau et d'enfin découvrir qu'il y a un monde au-dessus de celle-ci , en plus de ressentir de l'air traverser ses poumons pour la première fois. Alors c'était ça, ne pas subir sa personne? C'était ça, respirer? Vivre? Oh, vous vous doutez bien que tout ne fût pas rose pour Akutenshi à partir de là; qu'il ne fut pas aimé par tout le monde du jour au lendemain, ni sans doute jamais d'ailleurs; que sa relation avec sa mère adoptive ne fut pas parfaite à compter de ce jour; et que cette histoire d'adoption, d'ailleurs, commença très bientôt à le démanger et à le porter à se questionner... Mais le pire était derrière lui.
Il avait l'avenir devant lui pour devenir une autre personne, ou mieux forger son caractère. Pour apprendre à mieux s'entendre avec la petite voix, peut-être un jour sans l'aide d'artifices. Pour , peut-être, rencontrer des gens qui ne seront pas aussi "bof" que les autres. Pour découvrir , même, qui il était avant d'être l'enfant de Mao Busujima. Et pour apprendre, il l'espérait, de sortir totalement de l'eau après d'avoir levé la tête à la surface.
Alors peut-être que, en fin de compte, ce fut à l'UMS que naquit réellement Akutenshi Busujima.
La boite à questions
ϟ Une anecdote à nous partager ? Lors d'une fête en deuxième année, je me suis fait tatoué un serpent sur le dos. Je sais plus vraiment comment, il faut dire que j'étais bien déchiré , mais je ne regrette rien!
ϟ Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? J'ai jamais eue de matière préférée. Parce que, en fonction du chapitre, une matière pouvait passer de super intéressante à chiante comme tout et vice-versa. Du coup, j'ai plus des chapitres préférés mais si j'me met à tous les citer, on est encore là demain, hein.
ϟ Quel est ton sortilège préféré ? Endoloris. Hein ? Quoi? Mais non , je l'ai jamais utilisé! Mais faut avouer que c'est vraiment classe d'avoir ce pouvoir à portée de baguette.
ϟ Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? Ouais, j'y arrive. Il prend la forme d'une colombe. Pas compris.
ϟ Quel est ton Epouvantard ? Ma mère. Euh, pas tout le temps, hein. Ma mère en colère. Mais genre, vraiment beaucoup en colère. Je l'ai jamais encore vue dans une colère telle que celle que je crains, mais franchement j'ai pas envie. Déjà quand elle gueule pour rien c'est pas agréable, alors...
ϟ Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Aubépine, plume de phénix, 22cm
ϟ Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? Comme un parfum de fleur de cerisier, le genre qui donne l'impression d'être chez soi... Cherchez pas, j'en sais pas plus que ça.
Dernière édition par Akutenshi Busujima le Ven 23 Déc - 12:00, édité 3 fois