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descriptionElijah Nuñez  EmptyElijah Nuñez

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Elijah Orphée Nuñez

ϟ Nom Prénom :Elijah Nuñez
ϟ Avatar : Dominic Fike
ϟ Âge : 24 ans
ϟ Date & lieu de naissance : 21 juin 1976, Buenos Aires
ϟ Statut de Sang : Sang-Mêlé
ϟ Espèce : Sorcier
ϟ Genre : Homme
ϟ Orientation Sexuelle : Bisexuel
ϟ Ancienne maison : Serdaigle
ϟ Anciennes options : Étude des moldus et Magie sans Baguette
ϟ Club : Le Globe (Président)
ϟ Année d'étude : 4ème année
ϟ Cursus : Arts Visuels Sorciers
ϟ Don : Occlumencie
ϟ Poste occupé : Barman au Blooddale
ϟ Langues parlées : Anglais, Espagnol (et les gammes ça compte ?)



Caractère

Je suis quelqu’un de très sensible. Comme ça c’est dit. J’ai besoin de beaucoup de stabilité et de sécurité dans ma vie parce qu’au moindre danger je me renferme dans ma petite bulle. Et surtout j’angoisse d’un rien depuis tout petit. Mais du coup je me réfugie dans ma tête, et j’y suis bien franchement, c’est ma petite zone de confort. D’ailleurs le premier mot qui aurait dû me venir c’est introverti. Je suis de ces gens pour qui sociabiliser représente un réel effort, de ceux qui ont besoin de se recharger en se coupant du monde et qui aiment leur propre compagnie souvent plus que celle des autres.
Si vous avez déjà lu mon histoire, ça va peut être vous sembler paradoxale mais la famille a une très grande importance pour moi, elle représente une certaine sécurité à mes yeux. Très affectueux, aimant, presque étouffant avec mes proches.
Je parle pas des masses, du coup quand je parle c’est rarement pour rien dire, en revanche je suis pas tellement du genre à te mentir pour t’épargner, certes je sais y mettre les formes quand il le faut mais globalement je suis assez franc. De toute manière si je garde quelque chose en tête ça doit forcément finir par sortir sinon je deviendrais fou.
Je suis un bosseur. Je m’implique beaucoup dans tout ce que je fais, j’aime apprendre, je suis super curieux. Je suis pas un grand sportif mais le goût du challenge et du dépassement de soi c’est vraiment des notions qui me parlent beaucoup et me motivent au quotidien. Je suis pas un leader par contre, ça c’est certain, du coup je capte pas non plus trop comment j’ai atterris président d’un club mais bon...le peuple a parlé que voulez-vous ?
Plus jeune, j’étais un gosse assez colérique, et très stressé – je l’ai déjà mentionné peut être ?- mais l’Occlumencie m’a permis d’apprendre à mieux gérer mes émotions, et à organiser mon esprit de façon à surmonter tout ça. Jusqu’ici ça a plutôt bien marché, même si je continue de m’entraîner en permanence parce que c’est encore loin d’être parfait. En général les gens me trouvent calme, paisible...Tant qu’ils rentrent pas chez moi, je suis un peu maniaque sur les bords et des fois je peux faire un peu flipper les gens là dessus. Mais j’invite pas grand monde chez moi du coup la plupart du temps c’est pas un problème.

Physique

Je suis brun de base, cela dit j’ai décoloré les pointes en blond y a pas si longtemps, j’arrive pas à décider si j’aime bien ou non mais en tout cas c’est fait. J’ai pas un physique particulièrement beau ni particulièrement moche. Je dirais que je suis dans la norme, 1m80 plutôt mince, je suis pas hyper musclé mais je suis pas une brindille non plus. Je suis né en Argentine vous l’aurez compris, de parents argentins, du coup j’ai la peau un peu mate et des bons cheveux bien bouclés de Latino, je les portes pas super long parce que sinon c’est trop le bordel et ça côute une blinde en entretient. J’ai des tatouages, me demandez pas ce qu’ils signifient, c’était des impulsions pour la plupart, des délires entre potes. Mes yeux sont noirs et j’ai pas assez de poils pour me vanter d’avoir une barbe mais quand je laisse pousser un peu, je peux avoir un bouc et un semblant de moustache histoire de dire. On ne va pas s’attaquer à mon style vestimentaire quasiment inexistant, jean large et sweat et je suis heureux. Au pire je peux toujours dire que je suis un artiste, que c’est ma vision et du coup on me fout la paix.



Histoire

I – Don’t Cry For Me Argentina

En 1976, l’Argentine est secouée par un coup d’État précipitant la chute du gouvernement moldu et l’instauration d’un régime militaire autoritaire. Oui, c’est bien sur cette première phrase que je choisis de commencer mon histoire. C’est pas tellement pour un quelconque intérêt historique, seulement pour placer le contexte. Vous allez comprendre. En mars 1976 donc, c’est le chaos côté moldu dans absolument tous les secteurs possibles et imaginables. Rien ni personne n’y échappe, les institutions, la culture, l’économie, l’éducation, etc. Si la violence est déjà quotidienne, elle atteint son paroxysme à cette époque là et la répression est terrible. Parmi les plus touchés par cette dernière, on compte les ouvriers, les étudiants et les employés de manière générale. J’y viens.

Elijah Nuñez  5bc0
C’est mon père en 1970, beau gosse hein ? Juan Carlos Nuñez venait d’entamer de longues études d’économie, qui l’ennuyaient déjà profondément. Bien plus qu’un futur magnat des finances il était un artiste, ce qu’il aimait par dessus tout c’était retrouver ses potes dans un garage et faire de la musique jusqu’à épuisement, gratter des kilomètres d’accords et de paroles sur papier, et boire du Fernet parce qu’on en buvait comme de l’eau à l’époque. Malheureusement pour lui, si son manque d’intérêt pour les études avaient été son plus grand problème, il ne s’en serait pas si mal sortit, aussi quand son université fut mise à feu par les révolutions, il se retrouva plongé dans un combat auquel il n’était pas préparé. Peut être que sa vie aurait pu être complètement différente si les choses s’étaient passées autrement, s’il n’avait pas rencontré l’amour de sa vie en la personne d’Agustina avant que tout ne parte en vrille, si elle n’était pas tombée enceinte au pire moment possible, s’il n’avait pas été Né-moldu… On refait le monde avec des si. En attendant le résultat est le même. Juan Carlos, bien que sorcier, avait toujours vécu auprès de sa famille qui, eux, ne l’étaient pas. Séparés de ses frères et soeurs, il avait dû rejoindre l’école de magie Argentine, Delagenscia. Mais à peine son diplôme obtenu, il avait fait le choix de continuer sa scolarité côté moldu, ayant conclut qu’il préférait vivre parmi eux, loin du monde magique.
Tina ne savait donc pas que sa tendre moitié était en fait un sorcier, d’ailleurs elle n’avait aucune idée de l’existence d’un autre monde que le sien. Mais quand la jeune étudiante est tombée enceinte, devant la possibilité que l’enfant soit aussi un sorcier, il n’a pas pu garder le secret bien longtemps. Ainsi quand ma petite tête a fait irruption dans leur vie au solstice d’été 1976, mon père était terrifié pour pleins de raisons différentes et ne savait pas du tout à quoi s’attendre, mais il était déterminé à faire de son mieux.

Elijah Nuñez  Jo4k

Côté moldu, la mentalité était encore très fermée à l’époque et peu de choses étaient tolérables, et bien sûr avoir un enfant hors mariage était placé bien haut sur la liste. Or Agustina n’avait pas encore épousée Juan Carlos quand je suis né et elle a dû quitter le foyer familiale pour s’épargner la honte. Ils étaient pauvres. Mais heureux comme si l’on pouvait réellement vivre d’amour et d’eau fraîche. Mon père continuait de soutenir les mouvements d’oppositions à la dictature, risquant sa vie tous les jours pour défendre la lutte. En 1981 à Buenos Aires c’était l’escalade des violences, opposants ou non, plus personne n’était en sécurité, il devenait dangereux de faire quoi que ce soit, d’aller où que ce soit, de parler avec qui que ce soit. La peur tenait le peuple avec fermeté et bientôt, mon père fût informé qu’il apparaissait sur les listes des terroristes opposants au régime et que l’armée ne tarderait probablement pas à venir le chercher. J’avais 5 ans, rien n’était certain concernant le sort réservé à ma mère et il a été décidé qu’il valait mieux qu’il me reste au moins un parent dans le pire des cas. Alors on a fuit. Aussi simplement que ça. Bien sûr, mon père nous aurait bien trop mis en danger s’il nous avait suivi, alors il est resté se battre et nous a attendu patiemment le temps que les choses se calment.

II – Ain’t No Sunshine

On est jamais revenu. De mes 5 ans jusqu’à mon entrée à Poudlard je me souviens avoir demandé en boucle à ma mère « quand est-ce qu’on rentre à la maison ? ». Je ne détestais pas l’Angleterre, j’étais trop petit peut être pour pouvoir vraiment comparer. Seulement ce n’était pas chez moi, je le savais c’était facile : Les gens ici ne me ressemblaient pas, ils ne comprenaient pas ma langue, ne mangeaient pas les choses dont j’avais l’habitude et ne s’habillaient même pas pareil. En Argentine il faisait chaud, il faisait beau, d’ailleurs les rues se vidaient à mesure que le soleil montait, et le soir tout le monde faisait la fête dehors. Ici c’était l’inverse. Je pensais à de longues vacances et au début, je suis sûr que ma mère avait réellement prévu de rentrer auprès de Juan Carlos. Mais le temps passait, rien ne semblait changer, les tensions persistaient obstinément et Tina dût se résoudre à s’installer en Angleterre de manière plus permanente. Au final, ça n’a pas été un si grand déchirement parce qu’elle a trouvé le soutient d’une amie, qui deviendrait vite une amante, Adriel Swan, sa voisine de palier récemment séparée et jeune maman de deux jumelles. Longtemps, ma mère a choisit de jouer sur mes souvenirs approximatifs et malléables de bambin pour me faire croire que c’est mon père qui avait fauté. Elle m’a raconté que c’est lui qui n’était jamais venu nous rejoindre, qui avait cessé d’écrire, d’appeler, et qui refusait catégoriquement que nous remettions un jour un pied à Buenos Aires parce qu’il avait refait sa vie. Je n’ai apprit la vérité que bien plus tard évidemment, en attendant j’étais juste en colère alors qu’en fait c’est ma mère qui était passée à autre chose. Elle vivait une nouvelle histoire d’amour, j’étais content pour elle parce que papa devait l’avoir fait souffrir terriblement, d’un autre côté je n’avais aucune envie de cette nouvelle famille. Pourquoi aurais-je eu besoin d’une deuxième maman ou de la gamine en double édition qu’elle ramenait avec elle ? J’étais jeune, ça faisait beaucoup de changement d’un coup, mon père me manquait. Ma mère me dit souvent à quel point je pleurais à l’époque, parfois sans raison apparente, juste parce que j’étais triste. J’ai commencé à angoisser, de plus en plus, sans que personne ne sache pourquoi. C’était pourtant pas si difficile à comprendre, mais selon eux j’aurais dû être heureux de vivre dans un pays en paix, et d’obtenir en prime une famille recomposée. « Tu as des petites sœurs maintenant, tu vas devoir les protéger. » on me répétait souvent. Sauf que j’étais assez grand pour savoir que ma maman n’était pas leur mère, et pareil pour leur papa que je voyais de temps en temps et qui n’était pas le mien non plus. Du coup je voyais pas comment ces deux petits vers de terres auraient pu être mes sœurs.

Au bout d’un temps, ma mère a finit par trouver comment me calmer, m’occuper, et me rendre heureux à la fois. C’est Adriel qui lui a soufflé l’idée de m’inscrire à l’école primaire Zain en 1983 pour m’aider à m’ouvrir un peu plus et rencontrer d’autres enfants de mon âge. Elle aussi c’était une sorcière, décidément, Tina semblait les attirer. J’ai déjà 7 ans à l’époque. Elle avait pas tort cela dit, je m’y suis beaucoup plut, mais ce qui a fait toute la différence, c’est quand l’un des instits à proposé un cours d’éveil à la musique. C’était terminé et ça, ma mère était bien forcée de l’admettre, cet amour de la musique je le tenais de nul autre que Juan Carlos en personne. Guitare, piano, violon, chant. Je ne m’arrêtais plus, c’était devenu vital. Dès que la musique s’arrêtait, je recommençais à stresser.

III – Covering My Ears

Je balance des dates, c’est surtout pour pas perdre le fil de ma propre histoire, mais si vous retenez pas, je vous en tiendrais pas rigueur. Un jour ma biographie sera un sujet d’Histoire de l’Art, alors je vous conseille quand même de garder les grandes lignes en mémoire. Je dis ça pour vous…

Le 21 juin 1987, je reçois ma lettre de Poudlard. Je suis...stressé sans surprise, encore du changement, deux mois à l’avance j’appréhende déjà. D’un autre côté, je me rassure en me répétant que mes amis de l’école vont eux aussi entrer en 1ère année au château, donc je ne serais pas complètement seul et sans repères. Ma mère n’y comprend pas grand-chose évidemment, et c’est Adriel qui prend le temps de tout lui expliquer, de la rassurer et de lui montrer tout ce qu’il y a savoir.

La rentrée se passe aussi bien qu’une rentrée scolaire dans un nouvel établissement peut se passer, je suis répartit à Serdaigle, ce qui ne choque absolument personne et je retrouve quelques connaissances dans ma maison à mon grand soulagement. D’un autre côté, c’est seulement pour me rassurer sur le principe parce qu’au final, je me rends compte bien vite que je me débrouille aussi bien tout seul. Je n’ai pu emmener que ma guitare au château, mais le professeur Flitwick m’autorise à jouer autant que je veux du grand piano de la chorale si j’accepte de les accompagner pendant leurs représentations. Je suis un peu dans ma bulle, parce qu’il me faut pas grand-chose pour saturer du bruit, des gens, et paniquer ou péter un plomb.

Scolairement mes résultats sont très bons, et comme avec la musique j’ai développé une mémoire auditive, j’ai même pas tant besoin de bosser que ça parce que je retiens hyper bien juste en écoutant les profs parler. Et de toute manière, j’aime bien l’école, parce que je suis curieux de tout et j’adore apprendre.
Les années passent au château, j’ai mes amis, pas beaucoup je suppose mais j’ai pas besoin de plus. Je fais ma vie, dans mon coin, sans rien demander à personne. Et personne me demande rien alors c’est un bon compromis.
Je passe mes BUSE haut la main en 5ème année et j’abandonne les cours de Vol parce que monter sur un balais et me balader dans le vide seulement retenu par une brindille qui peut se faire anéantir par une bestiole aussi nulle que le termite, ça me donne moyen confiance.
Bref, les années à Poudlard sont paisibles, tranquilles, angoissantes par épisodes, mais dans la globalité, ça va.

En 7ème année, je reçois enfin la lettre que je n’attendais plus. Mon père s’était enfin décidé à me contacter. Bien sûr lui n’avait aucune idée de ce que Tina avait bien pu me raconter, elle avait simplement dû lui dire de ne plus nous contacter. Il s’excusait d’avoir accepté la volonté de Tina sans se battre davantage, il espérait que j’allais bien, il regrettait de ne pas avoir vu son petit garçon grandir, nous lui manquions terriblement… Une seconde missive était attachée à celle-ci, signée de la main d’une certaine Térésa Nuñez, expliquant que mon père avait été tué dans un attentat à la bombe il y a déjà deux ans, et qu’elle venait de trouver le parchemin dans ses affaires. Elle était la femme que Juan Carlos avait finalement épousé après l’échec de ses premières fiançailles, et la mère d’une autre petite sœur encore, Apolline. En trouvant la lettre qu’il n’avait jamais envoyé, elle avait pensé que j’étais en droit de la lire et décidé de me la faire parvenir.
Au fur et à mesure de notre correspondance, je comprenais que l’on m’avait mentit tout ce temps là, et que mon père s’était autant fait dépouillé que moi de notre lien. Et tout ça pourquoi ? Pour que ma mère puisse dissimuler sa honte, sa culpabilité d’avoir trahit l’homme qu’elle devait épouser et qui nous avait éloignés pour nous assurer un futur meilleur ? L’amour ça ne se contrôle pas, je peux l’accepter, mais nous avoir séparés pendant 13 ans et gardés dans le mensonge c’était impardonnable.
Je ne suis donc pas rentré à la maison l’été 1994. Aussitôt mes ASPICS obtenus et l’année scolaire achevée, j’acceptais l’invitation de Térésa de venir passer quelques temps en Argentine et me rapprocher un peu de mon père et de ce qu’avait été sa vie.

IV – Never Tear Us Apart

D’ailleurs je ne suis pas rentré à la maison pendant les cinq années qui ont suivies. J’ai appris à connaître mon père au travers des souvenirs de ceux qu’il avait laissé derrière lui, marché dans ses pas,  joué de sa guitare, bu des bières avec ses amis, pris sa fille dans mes bras,… Térésa m’a accepté dans sa maison comme si j’avais été son propre fils, je me retrouvais donc à battre mon record : trois mamans et trois sœurs à ce jour. J’ai disséqué ses albums photo, trouvé et parcourus en boucle les carnets qu’il remplissait de notes et de rimes, je buvais chacune des paroles qui pouvaient le concerner de près ou de loin, prit chaque infime part de ce qui avait un jour constitué son essence profonde, son âme. Un très long pèlerinage en somme.

Ma mère m’a laissé plus ou moins faire ma vie, je crois qu’au fond elle savait qu’elle avait eu tort et qu’elle me ferait pas revenir en me hurlant dessus. Tant que je lui donnais des nouvelles, elle me foutait la paix. Surtout que je n’étais pas en vacances vraiment, j’ai trouvé un petit boulot de cuistot dans un petit restaurant à touristes en centre-ville, j’y jouais aussi un soir par semaine, et dès que j’avais assez d’argent et de temps je prenais le bus pour aller visiter tout ce que l’Argentine avait à m’offrir. J’ai déniché un appareil photo argentique au fin fond d’un placard et Térésa m’en a fait cadeau, je le trimballais partout. Comme j’y connaissais rien en photographie, j’ai décidé de commencer des cours du soir à l’université de Buenos Aires pour en apprendre un peu plus. Je faisais de mon mieux pour aider Térésa à la maison, financièrement et avec Apolline qui n’avait que quatre ans et demi.

J’ai appris que je tenais mon caractère angoissé de mon père, et Térésa qui elle n’avait jamais cherché à  échapper au monde magique entreprit de m’enseigner une technique pour réussir à garder le contrôle sur ses émotions. Elle avait apprit ça à Delagenscia et on m’informa, une fois de retour en Angleterre, que l’on appelait cela l’Occlumancie. Ça a changé ma vie. Je pouvais compartimentaliser, organiser, trier mes pensées de manière à vaincre l’angoisse à chaque fois qu’elle menaçait de m’emporter. Je me suis apaisé à force d’entraînement. Le stress ne me manipulait plus comme une poupée de chiffon, et j’étais en contrôle de mes émotions, par conséquent de mes réactions.

5 ans, c’est long et je pourrais encore passer des heures à vous raconter ma vie en Argentine pendant toutes ses années, mais je vous croiserais sûrement bien assez tôt pour pouvoir vous le raconter en direct live. Et pour les autres vous n’aurez qu’à écouter ma musique ou regarder mes photos, ça devrait vous donner une idée.
Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, et ma mère a finit par exiger mon retour en Angleterre. Apparemment il se passait des choses importantes dans la famille, et il était impératif que je rentre affronter la tempête avec eux. Au début, je lui ai répliqué que je ne faisais que récupérer les 13 ans qu’elle m’avait volé, et qu’on était encore qu’à la moitié. Mais Térésa est intervenue, elle m’a conseillé de rentrer, la vie serait sûrement plus facile pour moi en Europe malgré tout, et en plus, cette fois ce serait différent. Je serais libre de revenir quand il me plaira et nous garderions contact elles et moi. J’ai cédé parce que même moi je me rendais compte qu’il fallait bien que je rentre à la maison un jour ou l’autre, le problème c’est que je commençais déjà à me sentir plus à la maison ici que je ne m’étais jamais sentie en Angleterre. Après tout, toutes mes racines étaient ici.

On est en 1999, j’ai alors tout juste 23 ans et mes bons résultats à la fac de Buenos Aires me permettent de négocier une entrée en 2ème année d’Arts Visuels pour continuer la photographie, n’ayant aucune envie de faire rentrer ma passion pour la musique dans une dimension scolaire. J’ai beau être de retour sur le sol britannique, je suis toujours en colère contre ma mère et je refuse de revenir vivre à la maison. Donc, pas d’autre choix que de prendre un appartement en colocation aux Estudines et de trouver un contrat étudiant pour pouvoir vivre sans compter sur son aide.

A l’heure où je vous raconte ma vie, pendant ma pause dans un coin du Blooddale où je bosse autant qu’on me laisse, j’en aurais 25 à la fin de l’année scolaire et j’achèverais ma 4ème année. J’ai toujours l’Argentine dans un coin de la tête, et j’espère pouvoir y retourner au moins une fois par an le temps de finir mes études. J’aime pas cette conclusion, je vais probablement la raturer et la réécrire encore parce qu’elle paraît bien fadasse. Ce n’est que le 3ème jet après tout, mais bon ce devoir d’expression écrite est à rendre dans deux jours donc...Ah j’ai un client qui arrive, et ma pause touche à sa fin, je m’y remettrais tout à l’heure...

Elijah Nuñez  Yd1q



La boite à questions

ϟ Une anecdote à nous partager ? Quand je suis stressé, j’ai un toc, c’est de me gratter pile entre le pouce et l’index de la main gauche. Souvent jusqu’au sang, du coup j’ai toujours une petite croûte à cet endroit là, ou au mieux une cicatrice dans les périodes calmes.
ϟ Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? A Poudlard j’étais vachement doué en Astronomie, je trouvais ça super intéressant, bon forcément en langue parce que j’ai pris espagnol du coup c’était un peu de la triche quand même, et j’adorais aussi les Sortilèges et Enchantements.
ϟ Quel est ton sortilège préféré ? C’est pas vraiment un sortilège mais apprendre l’Occlumencie a vraiment tout changé pour moi, big up à Térésa.
ϟ Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? Je sais effectuer un Patronus et il prend la forme d’un flamant rose, ce qui me rend pas peu fier parce que c’est un animal emblématique de l’Argentin. Comme quoi, la pomme tombe jamais bien loin de l’arbre.
ϟ Quel est ton Epouvantard ? Je suis claustrophobe, mon épouvantard c’est de me retrouver enfermé dans un espace réduit.
ϟ Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Ma baguette est en bois de Charme, avec un coeur en Épine de monstre du Fleuve Blanc. Elle fait 29cm, et est d’épaisseur  et de souplesse moyenne.
ϟ Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? L’odeur des braises, des carnets d’écriture un peu poussiéreux de mon père, et des cordes de guitare.

descriptionElijah Nuñez  EmptyRe: Elijah Nuñez

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Message du Département des Mystères
Félicitations !



Ta fiche vient d'être validée !

Très clairement, un personnage de qualité - et on ne dit pas ça pour pouvoir te noyer de RP ASAP What a Face
On a très hâte de voir le petit Elijah en jeu : va-t-il survivre à son job de barman ?

Nous nous sommes occupés à répartir ton personnage dans le bottin des avatars, le listing des personnages. N'hésites pas à aller vérifier que nous n'avons rien oublié et, si tel est le cas, de nous le signaler ici.




Si tu souhaites que ton personnage rejoigne un club ou bien qu'il rejoigne l'équipe de Quidditch de sa maison, n'hésites pas à le signaler également dans ce sujet : (clique).




Dès que tout ça sera fait, tu pourras alors ouvrir ta Pensine :
Où tu pourras y insérer tes Rps en cours et tes Rps terminés. Les pensées de ton personnage. Son histoire en détails. Des morceaux d'histoire...
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Tu pourras aussi ouvrir une Demande de Liens.
(Tu pourras y rechercher un meilleur ami, ou bien tout le contraire)
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Et enfin, pour te lancer dans le RP. Tu peux ouvrir une Demande de Rps pour trouver des compagnons d'aventure.
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Nous t'invitons aussi à te tenir au courant du Contexte de Jeu qui ne cesse d'évoluer.
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