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descriptionLorenzo Marcel Peretti EmptyLorenzo Marcel Peretti

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Peretti Lorenzo Marcel

ϟ Nom Prénom : Lorenzo Marcel Peretti
ϟ Avatar : Michael Malarkey
ϟ Âge : 62 ans âge du corps. 24 ans âge physique
ϟ Date & lieu de naissance : le 13 octobre 1939 à Turin en Italie
ϟ Statut de Sang : Sang-Pur
ϟ Espèce : Sorcier Vampire
ϟ Genre : Homme
ϟ Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
ϟ Langue(s) : Italien, Français et Anglais (Il se débrouille en Espagnol, Allemand pour son travail et a quelques notions de Russe)
ϟ École Beauxbâtons
ϟ Maison : Valois
ϟ Année d'étude : 8 années (1952- 1959)
ϟ Options : Couture Sorcière et Escrime
ϟ Études : Études en Communication & Information Sorcières (3 ans d'étude après Beauxbâtons) de 1959 à 1962
Études en Langues Étrangère (5 ans) de 1970 à 1975
Études en Sciences Politiques Sorcières (6 ans) de 1980 à 1986
Si adulte :
ϟ Postes occupés : Reporter culture de Septembre 1962 à Mai 1979
Rédacteur-en-Chef de Mai 1979 à Septembre 1986
Ambassadeur (Ministre de la Magie Italienne) : De Septembre 1986 à aujourd'hui
(Il écrit toujours des articles cultures pour la Gazette et d'autres journaux sorciers)
ϟ Spécialité(s) : Il donne des conférences et des cours de Politique et de Culture à l'UMS depuis Septembre 2002



Caractère

J'ai très peu de souvenirs de qui j'étais avant ma transformation en 1963, alors que j'avais 24 ans. Ou plutôt je ne veux pas m'en souvenir. Je sais qu'une succession d’événement m'ont profondément changé. Des drames, des déceptions, des trahisons. Je pense que celui que j'étais avant de devenir vampire a été accentué par la morsure.

Je me souviens avoir été totalement dominé par une sorte d'instinct de fureur, comme si mes facultés affectives avaient été lésées. Je suis rapidement devenu quelqu'un d'obsessionnel et de paranoïaque.

J'ai une préoccupation omniprésente pour l'ordre et le perfectionnisme. Je déteste perdre le contrôle. J'ai ce besoin premier de tout maîtriser. Je suis peu flexible mais attentif à tout, que ce soit les détails, les règles, les horaires, l'organisation, les erreurs. Je suis devenu maître dans ce domaine, c'est pour cela que je peux représenter à merveille notre Ministre de la Magie Italienne. J'informe, je négocie pour le Ministère avec aisance.

Je suis un bon orateur, toujours sûr de moi. Je suis doué pour les relations publiques comme pour développer les relations moins officielles entre les Ministères de la Magie. J'assure les intérêts de mon pays et de ses ressortissants comme aucun autre ne l'a fait avant moi.

Trop souvent déçu et trahi dans ma vie, je préfère travailler seul et j'aime faire les choses par moi-même, je me méfie énormément de l'aide des autres, et de manière générale du genre humain.
Grâce à ma particularité de vampire et le peu de besoin en sommeil que j'ai, j'ai carte blanche pour travailler en dehors des horaires classiques, ce qui m'octroie beaucoup de liberté.

Je suis rigide et obstiné dans mes activités, quelles qu'elles soient. L'art, la musique, le travail, les relations personnelles. J'ai du mal à déléguer des tâches sauf si elles sont faites comme je le souhaite.

Pour autant, et depuis toujours, je suis une personne consciencieuse et scrupuleuse. Le fait de faire attention aux détails me permet de cerner facilement les personnes en face de moi et répondre à leur besoin avec efficacité.

Une partie humaine en moi est toujours présente et me confère une certaine douceur et attention qui séduit les gens qui me côtoient. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'ai très peu confiance aux personnes qui m'entourent. Je peux avoir l'impression régulière qu'on veut m'exploiter, me tromper ou me nuire, dans n'importe quelle strate de la société. J'hésite toujours à me confier ou à développer des relations étroites avec les autres, parce que je crains toujours que ces informations soient utilisées contre moi.

Je suis donc un sorcier particulièrement secret et énigmatique. Vous ne trouverez aucune information sur ma vie, si ce n'est mes différents diplômes. Je ne donne aucune interview, je ne laisse aucune trace. Personne ne sait où j'habite. Personne ne me connaît dans la vie privée ou ils ne connaissent que ce que je souhaite confier.

Physique

Il paraît que je suis bel homme, mais pour un amateur d'art, la beauté est subjective. J'ai les cheveux courts noir de jais, parfois plaqués avec du gel. Mes yeux sont d'un marron foncé, ma peau est plus pâle depuis que je suis devenu un vampire voilà quelques 39 années. Physiquement, mon corps est né il y a 62 ans, mais j'ai l'apparence d'un jeune homme de 24 ans. Ma mâchoire est solide, mon regard est sûr et charismatique, il laisse apercevoir autant de douceur que de folie.
Je ne suis pas avare de sourire, c'est ce qui charme souvent mes interlocuteurs. Mon sourire peut-être amical tout comme arrogant.

Mon style vestimentaire se compose de vêtements plutôt sombres, des chemises noires, des foulards, des vestes épaisses. Quand je ne porte pas des costumes pour le travail, j'ai plutôt l'air d'un mauvais garçon, avec mes jeans sombres et mes bottes. J'aime pouvoir passé inaperçu dans la nuit, quand je me nourris directement au cou de mes victimes.
Qu'elles soient classes ou plutôt décontractées, toutes mes tenues sont du pur luxe, des créations de la ligne de mode italienne de ma défunte mère, pour certains, ils sont créés de mes propres mains.
Je porte aussi des bijoux, différentes bagues défilent à mes doigts, je porte toujours la même croix autour de mon cou et une gourmette.



Histoire

Chapitre 1, Mes origines.
Aux plus savants auteurs, comme aux plus grands guerriers,
Apollon ne promet qu'un nom et des lauriers. (BOILEAU)


Je suis né à Turin capitale du Piémont, au nord de l'Italie un Vendredi 13 en 1939. Une ville à la fois majestueuse et industrialisée qui fut des siècles durant à la pointe du progrès italien. La culture et l’histoire sont présentes à chaque coin de rue. Ses musées d’art, ses restaurants, ses églises, ses palais, ses parcs et ses jardins sont les témoins de la richesse et de la prospérité de Turino. La communauté sorcière n'est bien évidemment pas en reste, elle jouit d'autant de richesses que la communauté Moldu. Les Alpes s'élèvent au nord-ouest de la ville. De superbes bâtiments baroques et de vieux cafés bordent aussi les boulevards de Turino ainsi que ses grandes places, comme la Piazza Castello et la Piazza San Carlo. Voilà où j'ai grandit avec ma sœur jumelle, Lorena jusqu'à nos 10 ans.

Ma mère Aurore Dubois était une sorcière sang-pur française qui est allée travailler à Milan après ses études de couture sorcière, c'est là où elle a rencontré mon père Andrea Peretti, sorcier sang-pur italien, qui était à l'époque un jeune photographe émérite et en vogue qui pratiquait la photographie en couleur comme aucun autre sorcier. Ils se sont rencontrés en 1926, mon père était venu faire un reportage photo pour la ligne de couture sur laquelle ma mère travaillait. Ils se sont aimés dès le premier regard. Ma sœur et moi sommes nés 13 ans après leur première rencontre.

Ils m'ont appelé Lorenzo Marcel.
Lorenzo, pour les origines italiennes de mon père, vient du latin "laurus", qui signifie "laurier". Arbuste consacré à Apollon, il symbolise l'immortalité acquise par la victoire. C'est pourquoi son feuillage sert à couronner les héros, les génies, les poètes et les sages. C'est assez ironique n'est-ce pas, de me dire que je suis devenu un vampire par la suite ?
Et puis mon prénom Marcel, pour les origines française de ma mère, vient de « marcus » et il veut dire « dédié à Mars », dieu romain de la guerre. Toute ma vie semble une lutte perpétuelle, une guerre contre le destin, contre moi même.
Est-ce que nos prénoms nous prédisposent à un quelconque avenir ? Faut-il y voir des signes ou un dessein de Dieu ?
Ma mère était croyante, pour elle, si ce n'est pas Dieu qui a créé les sorciers tout comme les créatures magiques, qui est-ce ?

Mes parents étaient des férus de culture et de littérature en tout genre. On avait accès à tous les arts possible dès notre plus jeune âge. Mes parents nous lisaient des histoires tous les soirs jusqu'à la veille de notre rentrée à l'école de Magie. Pour ma part, j'ai très vite trouvé passion dans l'écriture et la guitare, mais aussi dans la lecture, et plus précisément lire à haute voix à ma sœur, y mettre le ton, l'intensité et l'expression suffisante pour faire vivre les ouvrages. J'ai appris à lire avant elle, et je passais des heures à lui faire la lecture plus jeune. Mais aussi pour les visites de musée ou pour la découverte de l'architecture en général. Mes parents, bien que sangs-purs étaient plus ouvert sur la culture moldue, ils n'avaient rien à voir avec certains arriérés sang-pur que je trouve ici au Royaume Unis, ils nous autorisaient à découvrir le milieu Moldu et ses richesses sans aucune peur ou restriction. J'ai donc pu aller au cinéma, participer à des Festivals de Cannes, des défilés de modes à Milan. J'ai même fait du ski dans les Alpes un jour.
Polyglotte ma jumelle et moi avons pu ainsi nous ouvrir à plusieurs cultures et plusieurs mondes, c'était incroyable et merveilleux.
Mais à chaque chapitre de ma vie où j'ai cru trouver le bonheur et la paix, quelque chose de dramatique venait tout changer et tout me prendre.

Mes parents, Lorena et moi avons déménagé en France à nos 10 ans, quelques mois avant notre entrée à l'école de Magie Beauxbâtons. Dans la jolie ville de Cannes, ville balnéaire de la Côte d'Azur, avec son boulevard qui longe la côte, bordée de plages de sable fin, les boutiques de luxe et les palaces. Nous vivions bien, nous vivions tous heureux.

Pourtant dans la nuit du 13 novembre 1952, alors que nous venions d'avoir 13 ans, un terrible incendie dans notre manoir familial fit de Lorena et moi des orphelins. Mes parents avaient périt tous les deux. Nous avions tout perdu émotionnellement et matériellement. Tous les souvenirs, les photos de mon père, nos portraits de famille, nos instruments de musique, les peintures, les créations de ma mère, nos livres, toute notre vie réduite en cendre. Rapidement l'école devint notre foyer et jusqu'à notre majorité sorcière, à 18 ans en France, nous n'avons pas pu retourner chez nous de manière pérenne. Nous passions la plupart du temps nos vacances à l'école plutôt qu'à assister à un ballet de danse classique ou a une pièce de théâtre en famille.

Chapitre 2 – Beauxbâtons
Toute la gloire de l'homme ressemble à la fleur de l'herbe. Isaie XL, 17.

Mes 8 années à Beaubâtons furent chaotiques. J'ai souffert de l'abandon de mes parents, n'ayant plus de repère et de figure d'autorité. J'ai du grandir très vite pour protéger ma sœur, victime de la bassesse de certains hommes. Moi même j'ai été régulièrement trahi en amitié, blessé en amour, déçu en tant qu'homme, que fils et en tant que frère.
J'étais un gentilhomme d'aussi longtemps que je me souvienne, ne voulant aucunement faire défaut à mon éducation, je faisais preuve de réserve et de distinction dans mes manières. Et pour cela, j'ai été rapidement la cible de certaines personnes mal intentionnées, qui m'ont fait commettre des choses illégales parce que je ne savais pas dire non. Elles m'utilisaient puis se moquaient de moi avant de me jeter une fois que je ne leur étais plus utile.

J'ai cru tomber amoureux un nombre incalculable de foi, avant de me rendre compte que là aussi je n'étais qu'un jouet qu'on laissait tomber après l'avoir usé. Je donnais de ma personne, de mon argent, de mon temps à des gens qui ne m'ont jamais rien donné en retour en dehors de la douleur et de la honte, et malgré cela, je ne demandais rien et je pardonnais, encore et encore, parce que ma mère m'avait instruit que l'erreur était humaine et le pardon était Divin. Mais quand je suis devenu vampire plus tard, je n'avais plus rien d'un homme et les choses ont changé.

Au fil des années à Beauxbâtons, je suis devenu en quelque sorte cet Apollon, aux dons incontestés pour les arts, la musique et la poésie. Cherchant désespérément sa Daphné. Je me suis fait riche de toute cette culture et j'ai obtenu au terme de mes études un prix pour la meilleure dissertation d'Initiations aux Sept Arts Magiques. Titre que j'ai gardé pendant près de 39 ans.

Chapitre 3 - L'UMS
L'art n'est pas une vile pâture, livrée aux vils passants. Une jouissance, certes, et de toutes la plus enivrante. Mais elle n'est le prix que d'une lutte acharnée, et son laurier couronne la victoire de la force. L'art est la vie domptée.
Romain Rolland


Notre demeure familial française ayant brûlée, nous sommes allés vivre pendant 2 mois (après la fin de nos études à Beauxbâtons) à Milan, dans notre maison d'enfance que mes parents avaient gardé comme maison secondaire pour les vacances. L'argent qu'ils nous avaient laissé à leur mort nous a permis de redonner un coup de rafraîchissement à la villa italienne qui avait été laissé à l'abandon pendant 5 ans.

Nous nous sommes coupés du monde ma jumelle et moi, nous avions besoin d'une transition, d'un changement radical de décor, d'une nouvelle vie. Pendant deux mois, nous n'avons croisé personne et sa présence me suffisait, elle et les livres, elle et la musique, elle et son rire. Elle suffisait à mon bonheur. Mais nous ne pouvions pas vivre sur les économies de nos parents, il fallait aller de l'avant. Nous nous sommes donc inscrit à l'UMS pour la rentrée de septembre 1959. Nous avions 19 ans.

On aurait pu croire que j'aurai retenu mes leçons du passé par cœur, mais malgré moi, je suis retombé dans les mêmes schémas et spirales de souffrance. Déception, trahison, pardon. Mon cœur se changeait en pierre au fur et à mesure qu'on m'en jetait une au visage. J'étais ici au Royaume Unis, le gentleman naïf et serviable, qu'on pouvait manipuler parce qu'il était empathique et sans once de méchanceté.

En 1962, à 22 ans, je suis devenu le gentil reporter qui pouvait s'occuper de plus d'articles que les autres, réussissant à se faire un petit nom, mais se faisant tout de même utiliser et exploiter par ses employeurs. Parfois même mes articles étaient volés par de mauvais reporters et ils tiraient tous les lauriers de mon travail et de mes recherches.

Pourtant, cette même année je suis tombé amoureux d'une moldue, si le monde des sorciers me menait la vie dure, alors il fallait que je regarde de l'autre côté. Lucie était littéralement ma lumière. Elle est rapidement tombée enceinte, j'allais devenir papa à 24 ans. Mais l'accouchement ne se passa pas comme prévu, rapidement tout tourna à la catastrophe, Lucie fit une hémorragie de la délivrance, et Orphée, mon fils, est mort dans mes bras quelques minutes après sa naissance malgré mes prières. Il n'y avait plus rien à faire, et je n'avais plus rien à perdre.

Malgré tout l'amour et le soutien que me portait ma sœur jumelle, j'étais vide de désespoir, et aucune église n'apaisait ma pénitence. Ma sœur portait un enfant, et la regarder m'était insoutenable. Je ne trouvais pas le repos et la paix. J'ai donc pris la décision de partir seul, au milieu de rien, comme pour faire une introspection. Je suis allé faire de la randonnée à Paradise Bottom à côté de Bristol, ce nom et la recherche d'un paradis personnel m'appelait. C'est à cet endroit que ma vie pris un tournant radical, que tout allait changer pour moi.

Chapitre 4 – Les Dwight
Le grand homme en souffrant s'élève au rang des justes.
La gloire en ses trésors augustes
N'a rien qui soit plus beau qu'un laurier foudroyé !
Victor Hugo


Alors que j'errais sans but dans la forêt ce vendredi 13 mars 1964, je suis tombé sur un homme bien étrange, aux promesses bien alléchantes. J'ai compris rapidement qu'il était un vampire, et par la transformation il me promettait famille et honneur, il me promettait le repos éternel que je cherchais.
Je ne me suis jamais méfié de mon créateur, bien qu'un peu fou, j'avais besoin à l'époque d'entendre ses douces paroles réconfortant mon âme. Il m'avait expliqué l'histoire de son clan, et voyait en moi un visionnaire, une valeur sûre pour le plus vieux et plus puissant clan de vampires du Royaume Uni. « On ne rejoint pas les Dwight, ils nous choisissent » m'avait-il confié. Et j'y ai cru. Il avait touché là une faille narcissique, j'avais un besoin vital qu'on me choisisse pour une fois, après des années à avoir été rejeté par les Hommes et la vie.

Il était ma providence, un signe de Dieu. J'ai accepté sa morsure avec un doux abandon de ma vie passée. Mais je ne m'attendais pas au revers de la médaille. Montesqujou a dit un jour à propos du laurier : Si mon fruit ne vaut rien, Du moins ma feuille est immortelle. Que ton front soit orné par elle, Tu ne voudras plus d'autre bien.
J'ai reçu, avec cette délivrance de mon histoire vécue, la violence du désir de sang, ainsi que les émotions exacerbées, comme la colère. J'ai senti en moi une grande violence et une immense rage, quelque chose qui m'a ravagé de l'intérieur, me pourrissant petit à petit. Quelque chose de sombre et de secret. Toutes ces années à souffrir des autres, j'avais envie de les faire souffrir en retour. Chaque morsure pour boire était une délivrance pour moi, une rédemption. Mes crocs dans leur chair était comme une analogie à tous les coups de poignards reçus années après années.

Mes peurs étaient palpables, il n'y avait plus de frontière entre le bien et le mal. Si je n'ai pas commis de crimes officiellement c'est parce que je suis muré dans un respect de la loi et des règles. Elles sont devenues un mantra pour ne pas perdre pied totalement dans la folie meurtrière qui m’habitait. Je l'entends parfois me murmurer de passer à l'acte. C'est cette même petite voix qui me fit basculer plus tard, avec Aliénor. Mais ce chapitre n'est pas encore le sien.

Mon créateur m'amena dans ma nouvelle famille, mon clan, ma communauté. Les Dwight. Mais cela ne se passa pas comme il me l'avait prédis. Il n'avait pas le droit de me mordre, je n'avais pas le droit d'être l'un des leur. Il s'était trompé, je n'étais rien ni personne pour eux. Ils ôtèrent la vie de la personne qui m'avait permis un changement radical. Ainsi, un immortel pouvait mourir, je pouvais mourir et tout perdre à nouveau.

Obligés, ils me gardèrent pendant un an à leur côté, c'est Adrìan Dwight, un vampire du clan qui m'appris tout ce qu'il y avait à apprendre sur la condition de vampire. Mais en mars 1965, alors que j'avais 25 ans, ils me demandèrent de partir et de ne plus jamais revenir. J'étais renié pour une raison qui m'est toujours inconnu à l'heure actuelle.

Ayant une nouvelle fois tout perdu, je retournais auprès de ma sœur qui avait donné naissance à son fils Matteo. Son père était parti avant sa naissance et rapidement j'ai pris une place importante à leur côté. Je me suis investi, voyant en Matteo une chance d'honorer mon rôle de père qui m'avait été privé. Pendant plusieurs semaines je retrouvais un semblant de stabilité. Je me plaisais à subvenir aux besoins de ce petit garçon et de ma sœur.

Il n'y a rien de plus éclatant ni qui fasse plus de bruit que la gloire, et tout ensemble il n'y a rien de plus misérable ni de plus pauvre. (Bossuet, Oraisons funèbres.)

Un jour, je dû quitter avec précipitation la Gazette du Sorcier pour rejoindre ma sœur. Matteo avait disparu, ma sœur en était certaine, on lui avait enlevé son bébé. On fit tout notre possible pour le retrouver, des avis dans la Gazette, des enquêtes auprès du Ministère, des recherches personnelles pendant des heures après mon travail. Nous n'avons jamais retrouvé mon neveu. Ma sœur était inconsolable, et après 3 années de désespoir et de recherches infructueuses, elle se donna la mort en 1968, nous avions 28 ans, elle pour l'éternité.

Chapitre 5 – Laurier glorieux
Opus, Iustitiae et Pax
« Travail, Droiture et Paix »

Devise du Vatican

Que fait-on quand on perd l'être le plus proche de son âme ? La seule personne à mes côtés a avoir pu entendu le cœur de ma mère battre de l'intérieur ? On se brise un peu plus, je n'étais plus qu'un morcellement d'esprit encore sain, épuisé par tant d'épreuves et de souffrance. Et il fallait que cela cesse. Je me suis muré dans un silence total, pendant deux ans, je me suis efforcé à effacer toutes les traces de mon passé. J'ai détruit tous les documents ou archives qui parlaient de moi ou de ma famille, jusqu'à mon registre de naissance. J'ai brûlé tous les souvenirs du passé, toutes les photos, toutes les preuves de mon identité et de ma solitude. Je n'existais plus, l'homme brisé était mort avec ma sœur.

Je repris des études à 30 ans, en 1970, d'abord de langues étrangères. Personne ne se souvenait de moi en dehors de quelques professeurs à l'UMS, mon dernier diplôme datait de 8 ans. Mon but était de gravir les échelons. Je devais avoir un métier avec du pouvoir, de la notoriété, je voulais prouver au monde mes changements. J'ai obtenu mon master 5 ans après, puis trois ans après je suis devenu reporter en chef pour la Gazette, plus personne ne me volait le travail, plus personne n'osait me trahir ou me contredire. Je travaillais seul, vite et bien. Ma condition de vampire avait tout changé. J'étais enfin respecté. Mais je ne m'arrêtais pas là.

A 40 ans, alors qu'un mage noir effrayé tout le Royaume Unis, je rentrais en 1e année de Sciences Politiques Sorcières. Les vampires furent appeler à ses côtés, mais je m'étais promis de ne plus jamais être utilisé. Je ne voulais recevoir les ordres de personne, et surtout pas d'un mage qui profanait la mémoire et l'éducation de mes parents. Je restais concentré sur mes études et mon travail de reporter en chef à la Gazette du Sorcier, sortant de mon domaine culture pour aider les reporters sur les nouvelles de cette ère terrible. Au terme des 7 années d'études, fort de mes diplômes et de ma détermination, j'obtins le poste d'Ambassadeur pour le Ministre de la Magie Italienne. Je me spécialisais notamment dans les enlèvements, c'était ma particularité, une tâche qui n'incombe pas tous les Ambassadeurs, bien au contraire.

Lorenzo Marcel Peretti était devenu un homme reconnu, apprécié et même jalousé. Personne ne savait pour mon passé, pour mon côté sombre aux barrières fragiles.

Chapitre 6 – Aliénor
Pourquoi avoir choisi le laurier comme symbole de la gloire ? - Sans doute parce que le fruit du laurier est un poison. Gilbert Cesbron

Un mois après la mort de Voldemort, en juin 1998, alors que j'ai 58 ans, je suis invité à Beauxbâtons pour un fait exceptionnel. En tant que lauréat, j'ai été appelé pour remettre le prix de la meilleure dissertation d'Initiations aux Sept Arts Magiques. En effet, quelqu'un venait de me prendre la seule chose qui perdurait pour moi dans le temps et dont je n'avais pas effacé les traces. Je me souviens avoir été en colère, et m'être dit que cette personne allait payer cet affront, que j'allais garder mon titre, coûte que coûte. Mais quand je suis arrivé sur place, que j'ai découvert Aliénor et tout à changer. Elle a fait chavirer mon cœur et mon univers et je n'ai plus nourris de sentiment d'animosité et de vengeance envers elle, bien au contraire.

Toutes ces années, j'ai gardé un secret pour le monde. Un lambeau de foi. Vous voyez, je n'ai jamais cru que la vie, l'univers, une puissance supérieure, quel que soit le nom que vous lui donnez, me permettrait d'avoir souffert autant et ensuite de mourir sans connaître le véritable amour. Ça aurait été trop cruel, même pour moi. Et quand je l'ai rencontré, j'étais sûr que ma foi était récompensée. Il fallait que je protège et chérisse cela, elle était devenue ma seule préoccupation, je la voulais, pour l'éternité. Je ne devais pas laisser échapper une telle opportunité, elle ne se présenterait qu'une fois dans mon éternelle vie.

Pendant près de 3 ans, depuis ce jour des récompenses à Beauxbâtons, j'ai tout observé d'elle. J'ai épié chaque instant de sa vie, ce qu'elle aime, ce qu'elle déteste. Ses habitudes, ses attitudes, mais aussi celles de ses proches. J'avais l'impression de la connaître par cœur et de savoir ce qu'il y avait de bon pour elle, parce que parfois, elle se trompait. Des mauvais hommes, des mauvais choix. C'était par moment insoutenable, je ne chiffre pas le nombre de fois où j'ai voulu aller à sa rencontre, la mettre sur le droit chemin. Et un jour, c'était trop, il fallait que je la sente, que je la touche, elle devait devenir plus concrète.

Alors je suis allé la séduire le soir du vendredi 13 octobre 2000, le jour de mes 61 ans, dans un bar où elle avait l'habitude de venir boire un verre avec son petit ami du moment. Ils venaient de rompre pour la énième fois, il ne la méritait pas.
On a parlé, on a rit et elle est tombée sous mon charme comme je suis une nouvelle fois tombé sous le sien. J'ai pris conscience qu'effectivement elle ne savait pas ce qu'il lui fallait réellement, et je me rappelle m'être dit que je ne voulais pas la perdre, pas elle, jamais. Quand je l'ai conduite dans mon appartement ce soir là après le bar, nous avons eu le plus bel ébat de toute ma vie, nous étions en parfaite harmonie, jusqu'à ce que mes pulsions de vampire viennent entacher le moment de grâce.

Elle m'a quitté, encore une fois, elle m'a fuit seule dans la nuit, encore une fois, me repoussant comme un vulgaire jouet, encore une fois. J'ai vécu son rejet comme un affront et une ouverture à vif de toutes mes blessures que j'avais fait taire en oubliant tout, et cela, je n'ai pu le tolérer, alors j'ai pris une décision égoïste pour la première fois de ma vie, j'ai pensé à moi et je l'ai amené dans mon monde. Je l'ai kidnappé à Milan, dans ma villa Italienne.

J'ai gardé Aliénor en captivité à mes côtés plus d'un an et demi. Elle m'a offert une fille, un joyau. Le jour de son anniversaire, le 13 mai 2002, j'ai pris la décision de lui faire un beau cadeau : sa libération. Mais depuis ce jour, je vis dans la crainte de les perdre toutes les deux. Saint Bernard disait « La gloire qui n'est pas le fruit de la vertu n'est pas légitime, c'est à tort qu'on la souhaite, c'est avec péril qu'on cherche à l'acquérir. » Aliénor et Nina sont à moi et personne n'y changera rien. Quoi qu'il m'en coûte.

"Ce laurier, c'est Daphné, chère au Dieu qui l'adore,
Sous l'écorce vivante, elle palpite encore ;
Ses bras tendus encore agitent ses rameaux."

Parseval Grandmaison



La boite à questions

ϟ Une anecdote à nous partager ? Je porte autour de mon cou, depuis mes 13 ans une croix, c'est la seule chose que j'ai trouvé dans les ruines de la maison après l'incendie qui a coûté la vie à mes parents. C'était la croix de ma mère, elle aimait nous amener ma sœur et moi à l’Église, enceinte de nous, elle a assisté à la pontification du pape Pie XII en 1939. Par la suite, j'ai moi même assisté sur la Piazza San Pietro au Vatican à l'ordination de quatre papes. Même après ma transformation, je n'ai jamais quitté la croix et je suis toujours rentré dans des Églises.
ϟ Quelles sont/étaient tes matières préférées à l'école ? Toutes les matières touchant à l'art en général.
ϟ Quel est ton sortilège préféré ? Oubliette, c'est mon sortilège de prédilection pour effacer la mémoire de mes victimes après avoir bu à leur cou. Je m'en suis aussi beaucoup servi à l'époque, pour effacer les traces de mon passé.
ϟ Est-ce que tu sais exécuter un Patronus ? Il prend la forme d'un Demiguise.
ϟ Quel est ton Epouvantard ? Le rejet, l'abandon.
ϟ Mais, au juste, à quoi ressemble ta baguette magique (bois, cœur, taille) ? Bois de Laurier, cœur  crin de Sombral, 35 cm
ϟ Quelle odeur sens-tu dans l'Amortentia ? La Pensée sauvage, plante que j'ai déjà senti lors d'un voyage dans le Cantal en France avec mes parents.

descriptionLorenzo Marcel Peretti EmptyRe: Lorenzo Marcel Peretti

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Message du Département des Mystères
Félicitations !



Ta fiche vient d'être validée !

Avoir cette fiche validée le vendredi 13, un rêve réalisé !! Je suis trop contente de voir enfin Lorenzo, et surtout, de m'embarquer dans de nouvelles aventures (désastreuses) avec toi What a Face

Nous nous sommes occupés à répartir ton personnage dans le bottin des avatars, le listing des personnages. N'hésites pas à aller vérifier que nous n'avons rien oublié et, si tel est le cas, de nous le signaler ici.




Si tu souhaites que ton personnage rejoigne un club ou bien qu'il rejoigne l'équipe de Quidditch de sa maison, n'hésites pas à le signaler également dans ce sujet : (clique).




Dès que tout ça sera fait, tu pourras alors ouvrir ta Pensine :
Où tu pourras y insérer tes Rps en cours et tes Rps terminés. Les pensées de ton personnage. Son histoire en détails. Des morceaux d'histoire...
Clique : 📜




Tu pourras aussi ouvrir une Demande de Liens.
(Tu pourras y rechercher un meilleur ami, ou bien tout le contraire)
Clique : 📜




Et enfin, pour te lancer dans le RP. Tu peux ouvrir une Demande de Rps pour trouver des compagnons d'aventure.
Clique : 📜




Nous t'invitons aussi à te tenir au courant du Contexte de Jeu qui ne cesse d'évoluer.
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En cas de difficultés ou de problèmes, tu peux contacter les Langues de Plomb par Mp ou par Discord. Bon jeu à toi !


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