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Bliain mhaith !

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RPG Officiel
Bliain mhaith !
Lundi 31 décembre 2001

C'était officiel. Les Iceni avaient lancé leur premier bal ouvert à tous, sans limite d'âge. Des invitations avaient été envoyées à chaque famille Sang-Pur étrangères européennes, et des papiers d'inscriptions avaient été envoyés à l'Université Magique Supérieure et à Poudlard. Des adultes pouvaient également les remplir sans avoir reçu d'invitation. Les inscriptions demandaient les noms, prénoms, âges et profession. Dans le cas des mineurs, ils devaient être accompagnés d'un tuteur, qui devait signer l'invitation, ainsi que remplir la sienne. Certains élèves pouvaient écrire Poudlard en tant que tuteur. En effet, les élèves qui ne rentraient pas chez eux pendant les vacances pouvaient partir depuis le collège, et ainsi, être accompagnés de professeurs.

Certains trouvaient ces mesures trop extrêmes. Après tout, un bal ne devait pas être lieu d'amusement ? Mais depuis l'évènement tragique qui frappa Poudlard, la sécurité fut renforcée. Le Grand Général, le prince Bleddyn Iceni, doubla le nombre de gardes présents pour le fameux soir, examina lui-même chaques invitations et convoqua les Aurors Shay Nightshade et Bastian Lecomte. Après tout, n'était-ce pas eux qui étaient responsables de l'enquête sur le jeu ? Les deux Aurors acceptèrent de se rendre au bal, en filature. Ils seraient en costume, mais seraient en réalité là pour l'enquête. Aux yeux de tous, ils accompagneraient leurs femmes.

Le jour-même, les nobles ressentirent un frisson qu'ils n'avaient pas connu depuis longtemps. Les domestiques courraient partout pour décorer la salle de bal. Les Iceni étaient représentés par deux couleurs : le vert, qui représentait l'espoir, et leur religion. La salle fut décorée dans ces tons-là, pour que les invités puissent oublier les derniers évènements. Toutefois, des bouquets de roses rouges furent déposés partout dans la salle. Le rouge, en effet, représentait la puissance politique et militaire de la famille royale. Enfin, ils déroulèrent un tapis rouge pour l'arrivée des invités. La cour se rendait bien compte qu'une fête de cette ampleur n'avait pas été donnée depuis la majorité du prince Iceni.

Le soir, les invités arrivèrent à leur rythme. Ils étaient accueillis par un orchestre et par les nombreux serveurs qui circulaient dans la foule. Sur le balcon se trouvaient la princesse Louve et son fiancé Connor Sean, le prince Bleddyn et sa cavalière Fey Stanger, et la princesse Accalia. Enfin, le grand chambellan tapa dans ses mains, pour stopper la musique, et les conversations cessèrent. « Mesdames et messieurs, je vous pris d'accueillir Ses Majesté le roi et la reine d'Irlande ! » Alors que le couple royal apparut, les invités et la cour se mirent à applaudir.

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Le roi s'avança au bord du balcon, et leva la main pour demander le silence. « Bonsoir à tous. Tout d'abord, je vous remercie de votre présence ici, qui a permit la grandiosité de ce bal. Je voulais également transmettre toute ma compassion aux élèves et personnel de Poudlard, qui ont vécu, il y a quelques jours, un événement traumatisant. Je voulais que vous sachiez que la couronne irlandaise sera toujours présente pour vous, pour vous aider. » A ce moment, il leva la coupe de champagne qu'on lui avait apportée. « Que l'esprit de Dana veille sur votre sécurité, et sur vos cœurs. Je vous remercie encore une fois. » Il posa la coupe de champagne pour tendre son bras à sa femme, et ils descendirent les escaliers. Naturellement, un rond se forma pour libérer la piste de danse, et la musique se lança.

La tradition était que le roi et la reine ouvraient toujours le bal. Ils s'échangèrent un sourire en tournoyant, l'air heureux et amoureux. Au bout de quelques minutes, le prince Bleddyn présenta son bras à sa cavalière, pour descendre à son tour les escaliers et l'amener sur la piste de danse. Petit à petit, d'autres couples les rejoignirent. L'orchestre jouait des morceaux joyeux, mais classique, bien qu'il se permettait de temps en temps de jouer des morceaux purement irlandais. Et c'est dans cette ambiance festive que le bal put commencer.


ϟ ϟ ϟ

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith ! Lundi 31 décembre 2001 Heureusement que Alekseï me sauva des griffes de mon fiancé. Je ne le supportais plus, et ce n'était que le début de ma vie… Mais ces funestes pensées s'estompèrent quand le jeune homme commença à râler. « Par Merlin, mais qu’est-ce que je dois donc faire pour que tu m’appelles Aliocha ? Je pensais que nous étions assez proche pour que tu le fasses. Après tout les efforts que je fais pour toi ! » Je leva les yeux au ciel, en espérant que je ne rougisse pas trop au souvenir fugace de notre premier et dernier baiser, alors que j'avais été la proie des effets funestes de l'alcool. « Alekseï est ton nom, je ne vois pas pourquoi je t'appellerais autrement. » Et puis, si je le faisais, j'avais peur que mes sentiments ne deviennent encore plus forts envers lui. Alors, je décidais de changer de sujet en lui parlant de son costume. « Bien sûr. Je parjure mon ancienne maison en mettant un costume rouge pour tes beaux yeux. Tu devrais me remettre une médaille d’honneur pour ça. » Je souris. Une médaille d'honneur, à ce point-là ? Cela ne m'étonnait pas venant de lui. Il me faisait rire. « Je dois bien avouer que cette couleur te va très bien. »

« Je pense à toi beaucoup plus souvent que je ne le devrai. » « Pardon ? » Mon cœur loupa un bond. Jamais Alekseï ne montrait la profondeur de ses pensées. Là, il m'avouait quelque chose…Et quelle chose ! Il ne se rendait pas compte de la tempête qu'il réveillait en moi. « Tu n’es pas la seule à rêver. » Cette fois, je rougis. Je dûs même baisser la tête pour cacher mon visage, et c'est quand je sentis le froid de décembre sur mes bras nus que je me rendis compte que nous étions sur le balcon. Je relevais alors la tête pour le regarder. « Pourquoi ne pas succomber au désir ? » « Alekseï… Tu sais que ce n'est pas une bonne idée… Connor est à l'intérieur… » J'essayais de me convaincre autant que lui. Mon cœur battait la chamade, et je me sentais terriblement attirée par lui. Je me souvenais que vaguement du baiser que j'avais échangé avec lui, mais je me souvenais que ses lèvres avaient le meilleur goût du monde.

« Laisse-moi avoir le mauvais rôle, traite-moi d’incube si ça soulage ta conscience, mais je sais que je ne suis pas le seul à me réveiller la nuit en pensant à ce qui se serait passer si tu… » Si je n’avais pas été bourrée. Et si il n'avait pas été un parfait gentleman. « Allez, il n’y a personne… Juste une fois, un baiser pour le Nouvel An. Sous le gui. Les Iceni adorent les traditions, non ? » Je levais les yeux pour voir les feuilles au-dessus de ma tête. « Je ne connais pas cette tradition.. » je chuchotais, alors que le jeune homme se rapprochait de moi. Tout mon corps chauffait, je le sentais, alors que Alekseï m'expliqua le principe du gui tout en s'approchant de moi. Nos lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres. Et je pense qu'on craqua tous les deux.

La distance fut rompue, et je regoûtais à ses lèvres. Par les dieux, j'avais oublié à quel point elles étaient délicieuses. Il plaça ses mains sur ma taille, et je mis les miennes dans son cou. Nous nous embrassions comme si nous étions affamés l'un de l'autre. « Aliocha… » Son surnom passa finalement entre mes lèvres, avant que je ne m'empare à nouveau des siennes. Je ne pouvais plus m'arrêter, c'était impossible. Jusqu'à ce que je sente l'une de ses mains partir de ma taille. Et juste après, ce fut ma tiare qui se souleva. Je m'éloignais des lèvres d'Alekseï, en restant proche de son corps. « Aliocha ! Qu'est-ce que tu fais ? »

Évidemment, il n'avait pas pu s'empêcher de prendre ma couronne. Je fronçais les sourcils, en le regardant l'observer puis la mettre sur sa tête. « Elle est neuve, alors fait attention ! » Je pris ma mine sévère. Je ne pouvais pas m'en empêcher, je ne voulais pas qu'il fasse n'importe quoi avec ! Mais surtout, je pris peur qu'il comprenne que je l'avais fait avec nos deux couleurs préférées. Avant de me rassurer. Il ne pouvait pas se rappeler qu'il m'avait dit que sa couleur préférée était l'or rosé, n'est-ce pas ? « Remets la sur ma tête. » Je bougonnais, bien que je n'arrivais pas à retirer mes bras de son cou, alors qu'il me regardait, son sourire narquois aux lèvres et mon bijou sur sa tête.
:copyright:️ Justayne

ϟ ϟ ϟ


I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith ! Lundi 31 décembre 2001 « Tu as très bien dansé. Ta mère aurait été vraiment fière de voir que ses leçons payent à ce point. » je lui souris. Quand je disais que Luna savait m'apaiser… Tout, dans son sourire, sa manière d'être, son parlé. Tout était apaisant. Elle avait presque une aura divine, angélique. Elle était parfaite. Nous nous dirigions vers le buffet, sans que la conversation ne tarisse. « Au moins, j’ai une personne avec qui discuter le soir. Arthur est… enfin, il n’a jamais été très bavard, il tient sûrement trop de Père pour ça. » « Arthur est bien trop occupé à jouer à l'artiste torturé pour penser à lancer la conversation en premier. Heureusement qu'il a une cœur come toi. » J'aimais Arthur, mais son image était aussi travaillée que la mienne. J'avais l'oeil, pour ce genre de choses.

Une fois le sujet de Arthur passé, je lui demandais ce qu'elle comptait faire pour son anniversaire. L'une de mes journées préférées de l'année ! Comme ça, je pouvais lui montrer à quel point je l'aimais. Je lui proposais alors que je sorte de Poudlard pour passer la journée avec elle, la semaine de son anniversaire. « Oh, bien sûr, c’est une excellente idée ! » Je me sentis rougir quand ma Luna attrapa mon bras. Pourtant, c'était quelque chose que nous faisions souvent, alors, je ne comprenais pas pourquoi, ici, cela me perturbait autant. « C’est tout de même pratique, que Mère soit à Poudlard. Elle vous rend la vie plus facile, non ? » Je ris doucement. « Si tu savais ! Bien que j'essaie de ne pas trop en profiter,... »

« Tu m’ôtes une épine du pied, avec ta proposition. Je sens qu’on m’aurait demandé d’organiser une fête avec mon club, à l’occasion de mon anniversaire, et je n’en ai pas très envie. » « Les membres de ton club ne t'en voudront pas ? » Je demande, bien que je suis secrètement ravie qu'elle préfère passer son anniversaire avec moi. « Mais maintenant que j’ai quelque chose de prévu, je pourrai décliner la proposition sans avoir à inventer une excuse ! Dis-moi, est-ce que tu avais une idée précise en tête ? Peut-être devrions-nous demander à Aria si elle veut se joindre à nous ? » « Et bien, comme tu veux ! » Je replaçais doucement une mèche de ses cheveux derrière son oreille, pour dégager son joli visage.

« Aria est toujours la bienvenue, tu sais à quel point j'apprécie passer du temps avec ta sœur. Maintenant, il faut décider de si on dîne ensemble en ville… Bien sûr, j'en chercherais un qui permet de réserver des salles, pour qu'elle soit à l'aise. Ou bien, nous pouvons aller danser au Lussuria, comme c'est un lieu que ta sœur connaît bien. » Je pris sa main, pour l'attirer vers moi. Maintenant que j'avais bu uen coupe de champagne, je me sentais bien plus à l'aise pour une seconde danse, et je l'attirais sur la piste, en ayant eu une nouvelle idée. Je plaçais l'une de mes mains sur son épaule, l'autre sur sa taille. « Sinon, on peut faire une soirée pyjama. On pourra la cuisiner sur son petit ami, comme ça ! » J'avais rencontré Harry à l'occasion de son anniversaire, mais maintenant, je voulais en savoir encore plus. « Tu voudras inviter d'autres personnes ? »
:copyright:️ Justayne

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If I fail, I'll fall apart, Maybe it is all a test
Cause I feel like I'm the worst, So I always act like I'm the best

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Billy Prewett
Contexte
Nous sommes le lundi 31 décembre 2001. La moitié de l'année scolaire est faite et Billy a plus que hâte de quitter Poudlard pour réaliser son rêve de devenir acteur. D'autant plus que l'ambiance de la maison le dérange beaucoup, lui qui n'accepte toujours pas le fait que son père puisse aimer un autre homme. Ce soir, il vient donc accompagner son frère, sa soeur et des amis pour espérer se changer les idées et avoir une chance d'échapper à ses soucis familiaux.

Bliain mhaith !
« J’ai des oreilles et des yeux partout Prewett … » susurra Angelo. « Tss Tss. »

Billy le regardait mimer les rumeurs qui étaient parvenues à ses oreilles. Cet homme ne semblait pas totalement sain d’esprit, ou alors il avait l’habitude d’être trop extravagant. Billy connaissait ça, au théâtre. Il fallait toujours exagérer les gestes et la voix pour se faire entendre et comprendre. Ce n’était pas la même chose au cinéma. Les choses étaient tout de suite plus ancrées dans la réalité. Mais quelque chose disait à Billy qu’Angelo n’était pas un amateur de la scène. Il risqua un regard vers Anthony afin de voir si lui aussi partageait ses craintes mais il semblait tout à fait normal, comme ayant l’habitude des extravagances de son frère.

« Entre gens importants on fait passer l’info tu sais… » reprit Angelo. « En tant que chat, je ne renonce pas à la souris ! »

Le Serpentard fronça les sourcils, peu certain d’avoir compris le sous-entendu. Angelo lui adressa alors un clin d’œil avant d’attraper d’une poigne ferme son épaule pour le tourner face à lui. Le souffle de Billy s’accéléra. Qu’est-ce que … ? Mais, ne pensant même pas à se dégager, il vit le visage d’Angelo changer. Ses cheveux tombèrent soudain sur ses épaules, blondissant à vue d’œil, devenant plus épais, plus longs. Un bruit d’os affreux se fit entendre et Billy grimaça. Le visage d’Angelo s’allongeait alors que ses pupilles devenaient plus clairs, noisette en faites. Billy était paralysé, regardant face à lui le visage et le corps tout entier d’Angelo se métamorphosait en … lui.

« On est pareil William. » murmura Angelo en posant sa deuxième main sur l’autre épaule de Billy.

Il était ébahi. Il ne savait plus quoi dire. L’homme face à lui s’était métamorphosé en lui aussi rapidement que lui quand il devenait un Animagus. Il ne connaissait qu’une personne qui avait ce don : Millie.

Angelo était un Métamorphomage.

« On est du même sang. On a du potentiel. » compléta l’homme en retrouvant ses traits d’origine. « On doit utiliser ses dons à bon escient, cousin ! »

Le cœur de Billy battait toujours aussi rapidement. Mais pas de peur ni d’inquiétude. Non, d’excitation. Cet homme maîtrisait bien mieux son don que Millie. Il savait de quoi il parlait et il savait parfaitement se contrôler. Cette aura qu’il dégageait était magnétique et la façon dont il posait ses mains sur lui le faisait se sentir important.

Important. Utile.

« Je sais que c’est beaucoup de pression. » reprit Angelo en encerclant cette fois-ci le visage de Billy avec ses paumes de main. « J’ai été seul de nombreuses années avec juste ce don et je ne savais pas quoi en faire, comment le mettre à profit et en faire un atout. Mais on m’a montré le chemin. »

Anthony revint dans son champ de vision, se positionnant à côté de son frère. Billy l’avait presque totalement oublié, hypnotisé par les paroles du Métamorphomage.

« On peut te montrer le chemin William Eden Prewett. »

Billy déglutit. Attendaient-ils une réponse ? Angelo et Anthony le regardaient, comme si Billy avait scellé un Serment Inviolable avec l’un des deux.

Soudain, une personne se mit à rire. Elle venait de sortir du château et riait à s’en tenir les côtes. Ce bruit, si proche de la réalité quotidienne de Billy le ramena brutalement à la soirée du Nouvel An. Il se recula instinctivement, quittant les paumes chaudes d’Angelo posées sur ses joues. Que faisait-il ? Il ne connaissait ces hommes que depuis quelques minutes. Il ne pouvait pas faire n’importe quoi. Même si c’était sa spécialité.

« Je … Je ne suis pas sûr … » commença-t-il, un peu perdu.

Pas sûr de quoi ? Angelo parut s’apercevoir de son trouble et reprit d’un air tranquille :

« Ecoute, je ne veux rien de toi. Je veux seulement que tu comprennes le potentiel que tu détiens. J’aimerais seulement t’aider William. »

Seulement aider ? A contrôler son don ? A s’en servir, c’était ça ? Sa forme d’Animagus avait été une déception pour lui mais visiblement, pour ces deux hommes, ce don semblait toujours aussi précieux. Pouvaient-ils l’aider à considérer les choses autrement ? Anthony fouilla un instant dans la poche de sa veste avant d’en sortir une petite carte de visite qu’il tendit à Billy.

« Tiens, si tu as besoin de quoi ce soit, n’hésite pas à envoyer un hibou. »

Billy la prit. Elle comportait une adresse, sans doute celle d’Angelo et Anthony. Un blason y avait été dessiné et semblait s’enflammer à chaque fois que Billy faisait bouger la carte. C’était de la magie complexe, puissante. Billy releva la tête vers les deux frères.

« Merci … Je … je vais y réfléchir. »

Il hocha la tête avant de tirer une dernière taffe et de jeter sa cigarette au sol. Il l’écrasa tandis que les deux frères s’éloignaient. Billy les observa se fondre dans la masse. Cette rencontre avait été … fascinante.

@ Victoire

ϟ ϟ ϟ

William Prewett

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith !Lundi 31 décembre 2001« Tu t'ennuyais de moi ? » Je ne pris même pas la peine de lui répondre. Comment pouvait-elle penser un seul instant que je pouvais m’ennuyer de sa présence ? Tout au plus, celle-ci m’était utile, et c’était déjà bien aimable de ma part de la considérer ainsi. Comment pouvait-elle penser un seul instant que j’allais lui répondre sincèrement ? Je balaya sa bêtise d’un geste, en lui expliquant pourquoi toute sa famille, et surtout elle, devait louer ma supériorité. Je les avais bien rendu tous ridicule, n’est-ce pas ? Je fronça les sourcils en sentant qu’Accalia m’amenait ailleurs. Pour me donner une correction ? Pour me frapper ? Pour m’humilier en me faisant asseoir sur une chaise comme n’importe quel enfant dissident ?

« Dagda ? Ton deuxième prénom est Dagda, notre Dieu des Arts, de la Connaissance, des Druides ? » « Je… » Dagda est un dieu ? Et qui plus est, un dieu aussi insignifiant et impuissant qu’il a en charge les Arts et les druides ? Je laissais de côté la connaissance, seul fait vraiment notable à mon sens. Mais les Arts, sincèrement ? A part avoir une valeur pécuniaire assez affolante, à quoi donc servait l’Art ? « C’est peut-être ton dieu, mais pas le mien. Je suis trop intelligent pour croire que ma vie est régis par une force supérieure. Et puis, un dieu pour les druides ? Je me sens presque honteux de porter ce prénom.» Presque, mais puisqu’il a été choisi par mon père… « Tu sais ce qu'est mon second prénom ? » Je croisais les bras, en regardant d’un air mauvais les personnes évoluant dans la salle. Comment pouvaient-ils osé s’amuser ? « Dana, notre Déesse-Mère et origine de toute choses dans ce monde. » « Ce n’est pas ma déesse ! » Toute cette discussion commençait vraiment à devenir ridicule. J’aurai pensé qu’Accalia était assez sensée pour ne pas tomber dans la bêtise de la religion, malgré son appartenance familiale. « Tu sais, ma tante Meldoy est persuadée que dans une autre vie, Dagda aurait a-do-ré épouser Dana… » « Qu’est-ce que cela pourrait bien me faire ? » Discuter d’une hypothétique relation entre deux dieux tout aussi hypothétique était… débile. « Les dieux font partis des mythes et légendes, ils ne sont pas réels. Si tu tiens tant que ça à ce qu’ils s’épousent, tu n’as qu’à écrire une histoire où cela se passe… Tu es bien une princesse, non ? » Elle pourrait faire croire n’importe quoi à son peuple qui, pauvres imbéciles, lui obéiront. Elle peut bien leur écrire une histoire d’amour si cela lui chante ! « Et puis de toute façon, Accalia est un bien plus joli prénom que Dana. » Je croisais un peu plus fort les bras contre ma poitrine. C’était, malheureusement, la seule chose qui m’était venue à l’esprit pour clore cette discussion qui devenait vraiment inconfortable.
:copyright:️ Justayne

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I am the Daddy here !

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descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith !Lundi 31 décembre 2001Je suis follement joyeuse à l’idée de célébrer mon anniversaire avec Lilith. Il n’y a rien de meilleur que de fêter une occasion par une petite soirée intime, entre famille et amie – et ce n’est pas mon père qui me dirait le contraire. « Les membres de ton club ne t'en voudront pas ? » Je balaye les craintes de Lilith d’un geste de la main. Les membres de mon club passent après, tout simplement ! Je ne suis pas aussi proche d’eux que de Lilith, que je connais depuis sa naissance. Sans parler de la proximité qui se créent avec nos liens familiaux ! Je réfléchissais néanmoins à la possibilité d’inviter Aria. « Merci. » Soufflais-je à Lilith, qui me dégagea une mèche de cheveux de devant les yeux. Il faut croire que trop réfléchir à la liste – bien que restreinte – de mes potentiels invités me faisait perde le sens des convenances. Voilà que j’avais besoin d’aide juste pour y voir clair !

« Aria est toujours la bienvenue, tu sais à quel point j'apprécie passer du temps avec ta sœur. Maintenant, il faut décider de si on dîne ensemble en ville… Bien sûr, j'en chercherais un qui permet de réserver des salles, pour qu'elle soit à l'aise. Ou bien, nous pouvons aller danser au Lussuria, comme c'est un lieu que ta sœur connaît bien. » Je me pris à rire, en me laissant attirer sur la piste pour un deuxième tour. « On dirait presque que tu as pris goût à la danse, maintenant. Et tu veux encore danser pour mon anniversaire… ! » Au fond, je suis très heureuse que Lilith s’amuse actuellement, mais je reste persuadée que je n’aimerai pas fêter mon anniversaire en dansant. Cela semble presque trop… formel. « Sinon, on peut faire une soirée pyjama. On pourra la cuisiner sur son petit ami, comme ça ! » « Tu penses qu’on ne l’a pas assez embêté comme ça ? » J’ai un sourire complice pour la jeune femme. Je n’avais pas pût m’empêcher de me montrer extrêmement curieuse lors de l’anniversaire de ma petite sœur, mais il fallait me comprendre ! C’était sa toute première relation. Et un juste retour de bâton, il me semble, pour les questions qui ont été posés à mes anciennes compagnes lors des présentations familiales. « Tu voudras inviter d'autres personnes ? » « Pourquoi ne pas sauter une étape ? » Je serra la main de Lilith dans la mienne, en souriant de plus belle. « Inviter Harry, pour le juger dans un autre environnement qu’un dîner familial ! » Est-ce que c’était une bonne idée, ou une excellente idée ? En tout cas, je trouvais que c’était une idée digne des Blackwood.
:copyright:️ Justayne

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Laugh hard, run fast, be kind

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descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith !Lundi 31 décembre 2001Faire apparaître du gui avait été une excellente idée. Je savais au fond que Louve ne connaissait pas la tradition. Peut-être aurais-je dût lui faire croire que la tradition ne signifiait pas juste embrasser la personne, mais d’aller un peu plus loin dans les ébats… Mais quelque chose me disait qu’au lieu d’un baiser, je me serai manger une belle paire de tartes. Alors que le baiser… Merlin, ce baiser de Louve était encore meilleur que la première fois. Sans doute parce qu’on était pas totalement bourrés cette fois. Et surtout, à cause de toute cette tension depuis des mois à vouloir recommencer de l’embrasser. Je devais prendre sur moi pour que mes mains ne quittent pas sa taille, et juste me concentrer sur le fait de l’embrasser. Juste l’embrasser, et ne pas penser à lui faire disparaître sa robe aussi vite qu’un Niffleur fait disparaître un Gallion égaré. « Aliocha… » OH MERLIN. J’avais l’impression d’être de nouveau un adolescent, à rougir de plaisir au moindre gémissement. Elle avait utilisé mon surnom ! Elle avait utilisé mon surnom ! Je ne pût m’empêcher de sentir un sourire monter sur mes lèvres alors que je dévorais les siennes. Je fis remonter ma main tout doucement le long du dos de Louve, avant de m’emparer de sa tiare avec un sourire de vainqueur.

« Aliocha ! Qu'est-ce que tu fais ? » « Je te voles. » Je plaça la tiare sur ma tête. « C’est pour célébrer ma victoire. Tu t’es enfin décidé à m’appeler Aliocha ! » J’avais gagné, n’est-ce pas ? J’avais réussi à faire plier la grande princesse héritière du royaume, en utilisant des méthodes aussi controversée que le harcèlement moral et des baisers follement torrides. « Elle est neuve, alors fait attention ! » « Comme si j’avais un seul instant eu l’idée de blesser les trésors précieux de la Couronne… » Je levais les yeux au ciel, faussement agacé par l’air sévère qui se peignait sur ses traits. « Tu étais quand même beaucoup plus belle quand tu m’embrassais. » Je bougonnais, en retirant la tiare pour l’admirer – et admirer mon reflet dedans. « Tu mériterai que je la vole, cette tiare. C’est ma couleur préférée ! » « Remets la sur ma tête. » « Seulement si… » Comment formuler la phrase pour ne pas lui donner envie de me décapiter sur-le-champ – ou pire, me fuir instantanément ? « Seulement si tu me promets que tout ceci n’est pas fini. » Finis-je par lui souffler, en posant la tiare sur sa tête. C’était sans doute une phrase de dragueur convenu, mais elle était vrai ! Je ne voulais pas que ce soit la fin entre nous.
:copyright:️ Justayne

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Faites de vos raves une réalité !

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Bliain Mhaith !

feat. la famille royale Iceni et leurs invités

{ ↬ Anastasia Prologue Ball ↫ }

| Lundi 31 Décembre 2001 |

"Oui on peut dire ça, je crois qu'il a été livré sans le filtre à la naissance. On s'y habitue."

J’ai un léger rire alors que Clem, après s’être excusée pour l’attitude de son cavalier, me confirme que ce trait lui est fidèle. Personnellement, je ne pense pas qu’être honnête est une mauvaise chose… Simplement, dans la façon dont je vois les choses, il faut tout de même savoir faire preuve de tact. Dire ce que l’on pense constamment que l’autre parti aie demandé ou non, ça n'est pas vraiment une bonne chose. Après j'imagine que, du coup, Akutenshi doit avoir de vraies amitiés avec ceux qui décident de l’apprécier malgré cela. Ceux qui le supportent doivent le faire pour une bonne raison ou doivent réellement l’aimer. Je sens que ça ne sera pas mon cas.
Au lieu d’entrer dans ces détails, cela dit, je préfère simplement souligner qu’il doit sûrement être digne de confiance, dans le sens où on sait toujours ce qu’il pense, pour peu qu’il pense réellement ce qu’il dit. Ça non plus, je ne le précise pas à voix haute. J’ai été livrée avec un filtre, moi.

En tout cas, je ne tiens pas à ce que la conversation tourne éternellement autour de Busujima et, à mon grand plaisir, on pense assez vite à autre chose. On parle un peu de mon couple avec Ian et Clem me “taquine” un peu concernant le fait que nous soyons une Gryffondor et un Serpentard.

"Une Gryffondor et un Serpentard hein ? J'espère qu'on ne vous mène pas trop la vie dure au château."

Je roule les yeux, un sourire amusé flottant sur mon visage. La vérité étant qu’on ne m’a jamais vraiment embêtée avec ça mais je sais que certains élèves parlent sur notre dos. Ça n’a pas trop d’importance tant que Ian et moi sommes heureux.

Figure toi que j’ai eu deux petits amis dans ma vie et mon ex était également à Serpentard.

Je me demande au passage si elle sait pour Billy. Elle connaît Ian Wen, au moins vite fait, est-ce qu’il est venu se la raconter chez elle lorsqu’on a commencé à sortir ensemble? Je sais qu’il l’a fait avec pleins de personnes et ça m’avait un peu embêtée au début. Dans le doute je ne vais pas plus loin dans les détails. De toute façon, qu’elle sache pour Billy ou non, je n’ai pas envie de penser à lui maintenant.

Du coup, on emmène à nouveau la conversation sur un autre terrain ; celui de la famille. Ou plutôt de sa famille. Je lui demande si elle n’aurait pas un petit frère à Poudlard après m’être souvenue du nom de Castellane chez les Gryffondor. Clémence sourit, elle a l’air ravie de voir que j’ai reconnu son frère.

"Oui, Benji, il fait partie de l'équipe de Quidditch."

Je tape un peu mon front l’air de dire “Bien sûr, suis-je bête!”
Moi qui suis le Quidditch, je devrais avoir honte de ne pas avoir fait le rapprochement plus tôt ! Mais bon, disons que j’avais la tête partout ce soir ! Et puis l’essentiel c’est que j’ai fini par capter, n’est-ce pas?

La conversation allant, Clémence finit par proposer que l’on aille prendre l’air extérieur et je la suis avec plaisir quand bien même elle semble bien plus dans l’urgence de quitter l’air étouffant de l’intérieur que moi. De toute manière, dehors ou dedans, moi ça ne me fait rien ; j’aime bien le temps que je passe avec Clem alors la suivre n’est vraiment pas un souci, bien au contraire.

On recommence à discuter un peu. Elle fume, je refuse la cigarette qu’elle m’offre, je précise que je fais du sport, on parle du futur et de nos ambitions. Je souligne que j’aimerai faire un truc dans le sport, encore une fois, mais que ça risque d’être compliqué vu que les options à l’UMS sont.. Très restreinte. Y a le Quidditch quoi.

"L'athlétisme n'a rien à voir avec la magie n'est-ce pas ? Il y a de très bonnes universités moldus dans le domaine du sport."

J’y pense un instant. Elle n’a pas tort pour le coup, l’univers moldu à de bonnes choses à offrir, lui aussi. Je devrais peut-être m’y tourner, qui sait? Après tout, bien que j’aie conscience qu’il puisse être compliqué pour un sorcier de poursuivre ses études du côté moldu de la force, je ne serais pas la première à le faire, loin de là. Et puis ça ne serait pas non plus l’enfer, d’autant plus que je n’ai personnellement rien contre eux.

Hey, ça n’est pas idiot. Je crois que je vais m’y intéresser plus sérieusement.

Après tout, le choix me pend un peu au nez cette année. Il va bien falloir que je me décide à un moment ou à un autre et le plus tôt je m’y prendrais, mieux ce sera. Il faudrait que j’arrête de laisser le temps passer en espérant que l’idée parfaite me tombe dessus.

Comme je ne suis pas fan de l’idée de parler de mon orientation scolaire quand je ne sais pas grand chose de ce que je vais en faire, je retourne la question à Clémence quant à ce qu’elle a en tête. Elle a l’air d’avoir la tête sur les épaules, je l’imagine bien y avoir bien réfléchi. Mais qui sait , ça ne veut rien dire.

"Ho tu sais mes parents croient dur comme fer que pour avancer dans la vie, il faut faire des choix le plus tôt possible pour s'y préparer au mieux. Mes frères et moi avons choisit notre voie depuis notre plus tendre enfance."
Oh.

Il me faut un instant pour y réfléchir.
Ok, pourquoi pas? Je veux dire, il est vrai qu’il vaut mieux s’y prendre à l’avance. Je viens moi-même de le dire. Mais depuis l’enfance? On change beaucoup d'idées de l’enfance à l’âge adulte… Il n’y aurait pas là un risque de regretter son choix? Je crois que le sourire peu convaincant de Clémence me fait penser que, peut-être, il y a de ça.

b]"Je suis en Droit à l'UMS, et je vais devenir avocate, j'exercerais quelques années et ensuite je passerais le concours de Juge d'Instruction Sorcière"[/b]

Elle hausse les épaules. Je cligne des yeux, surprise. Elle vient de dire qu’elle avait fait son choix alors qu’elle était enfant, n’est-ce pas? Dans ce cas…

Attends, quand tu étais enfant tu as décidé que tu ferais du droit? Quelle genre d’enfant étais-tu?

Ma deuxième question vise à la taquiner plus qu’autre chose mais j’avoue quand même être surprise. Lorsque je disais que j’imaginais bien Clémence avoir un plan tout fait je n’imaginais pas… Ça.

Et tu n’as jamais changé d’avis? Je crois que depuis mon enfance j'ai eu au moins trente rêves de métiers différents!

Pas que ça m’avance vraiment étant donné qu’aujourd’hui je n’ai pas d’idée claire, mais tout ça pour dire que c’est surprenant. A moins que ce soit moi qui suis bizarre mais je suis presque sûre que c’est normal de se fixer des objectifs qui changent avec l’âge.

Je ne suis pas sûre que Clem aie plus envie que moi de s’attarder une éternité sur ce sujet vu ce que son langage corporel me chuchote alors, outre ça, j’essaie de ne pas trop l’enfoncer ou faire ma curieuse. Enfin, disons que je choisis de mettre mon nez ailleurs, dans un domaine moins “important”, plus idiot, soit les amours. Je plaisante un peu sur le fait qu’elle me le doit puisqu’elle sait qui j’aime, moi, et je prétend chercher à savoir si j’ai mes chances avec elle. Clémence en rit.

"Homme en vue ou pas, tu as toute tes chances ne t'inquiète pas."

Elle m’adresse un clin d'œil complice et je pouffe de rire à nouveau.

Je suis flattée

Je suis en couple actuellement, alors je ne risque pas de faire grand chose de cette info outre que d’en rire et de le prendre un peu comme un compliment quand même. Elle plaisantait mais déjà elle rit avec moi alors ça fait plaisir dans tous les cas. Ceci dit, si je prenais tout ça au sérieux, j’aurais pu avoir un crush sur Clémence. Elle est belle, drôle, intelligente — un cliché de la personne que l’on décrit quand on doit inventer un personnage charmant, quoi.

"Mais non, ni en couple et même pas un oeil qui traîne. J'ai suffisamment de tous mes amis débiles à gérer pour m'encombrer d'un homme en plus de ça. Enfin, on ne sait jamais ce qui peut arriver."

Sa réponse m’amuse bien. J’ai pas de mal à imaginer Clémence s’occuper de ses amis comme ça.

Et donc c’est toi qui repousse les prétendants? Parce que je refuse de croire que personne n’a un crush sur toi.

Comme je l’ai dit plus tôt, et je le pensais, Clémence a du charme. Elle doit avoir du succès mais, après tout, peut-être qu’elle ne le sait pas particulièrement. Je suis certaine qu’il y a quelque part des personnes qui rêvent de lui tenir la main mais qui n’osent rien dire.

"Et toi, comment tu t'es retrouvée en couple avec Ian ?"

Pendant un instant, je marque une pause. Je réfléchis avant de parler pour savoir exactement quelles parties de l’histoire je vais raconter et pour ne pas me mélanger les pinceaux.

En fait, j’ai rompu avec mon ex et Ian m’a un peu aidé à oublier ça pendant une soirée. Il m’a demandé si je voulais sortir avec lui et j’ai accepté en me disant que je ferais mieux d’avancer. J’avoue que j’étais pas non plus très amoureuse de Ian au début mais plus le temps avance et plus je m’attache vraiment.

Après je crois qu’il n’est pas rare de laisser une chance à quelqu’un sans en être vraiment amoureux.se. Deux personnes s’apprécient et décident d’essayer et c’est déjà bien assez. Parfois ça passe, parfois ça casse et c’est la vie. Après tout, même les couples issus d’un amour passionnel se brisent des fois. Preuve en est ; j’étais vraiment amoureuse de Billy quand j’ai accepté de sortir avec lui. Peut-être est-ce pour cela, aussi, que j’ai accepté Ian si vite ; je ne voulais pas reproduire le même schéma. Attendre d’être amoureuse puis le regretter.
J’ai conscience que toutes les relations amoureuses ne sont pas vouées à l’échec. Je n’ai pas grandi avec l’idée qu’un échec était fatal et puis j’ai de jolis exemples d’amour réel autour de moi, ne serait-ce qu’entre ma mère et mon père. Mais bon, j’imagine que c’est rassurant de ne pas emprunter le même chemin après une telle déception.

"Et les Sang-Pur ? Pas trop dur de s'adapter ?"

J’ai un léger rire à la question. Ah oui, cet univers.

"C'est pas une question piège hein, je sais que c'est pas toujours simple avec nous."

En tout cas , j’ai là la confirmation que Clémence Castellane est une Sang-pur. Je crois que je le savais déjà mais je parle avec elle avec tant d’aisance que j’en oublie ce détail. C’est pas facile d’oublier avec Ian puisqu’il en fait souvent mention mais Clem, elle, ne me le rappelle pas toutes les deux phrases dans sa façon d’être ou de se tenir. Elle est sûrement la preuve vivante que les personnes de Sang-pur ne sont pas toutes pareilles. Chose que je ne pensais pas avant, sinon j’aurais fuit Ian, et puis je ne suis pas du genre à penser comme ça.

Je ne m’y ferais jamais… Mais ça va, Ian ne me traîne pas à tous les événements auxquels il assiste non plus.

Certains m’ont dit, d’ailleurs, de m’en méfier. Que c’était parce qu’il ne voulait pas trop montrer à ceux de son sang qu’il sortait avec une sang-mêlée. J’essaie de ne pas trop y penser et de me dire que lui préfère avoir des instants à lui dans son petit monde et que moi je n’y suis pas forcément vraiment à ma place alors je fais mieux de mettre un peu de distance entre moi et l’univers des sang-pur.

"Tu as l'air intelligente, Shino et Prudine doivent t'apprécier."

J’ai un petit sourire. C’est vraiment un sucre, cette fille…

Tu vas me faire rougir.

Je n’ai pas trop souvent rencontré Shino et Prudine Wen mais les fois où c’est arrivé, je les ai appréciés et ils semblaient m’apprécier également. J’aime sincèrement la famille Wen, en fait. Et puis pour ce qui est de l’intelligence? Je ne pense pas être une idiote, je mentirais de prétendre penser ne pas être intelligente mais le compliment me touche toujours.

"Et toi Alex Bennett, tu as des frères et soeurs ?"
Ah, me lancer sur ma famille? Erreur fatale, Clem.

Je pourrais en parler pendant une éternité de ma famille. Mais je plaisante en l'occurrence, je ne vais pas la noyer de détails.

Pour faire un tableau rapide…

Mais clair, surtout. Je prends un instant pour organiser tout ça avant de lui expliquer.

J’ai été adoptée, du coup dans ma famille adoptive j’ai deux petites sœurs, Lily et Jilliana. Je parle aussi à ma mère biologique et, de son côté, j’ai une autre petite sœur, Charlie.

Je sais qu’elle préfère qu’on l’appelle comme ça à Poudlard, alors je donne ce nom lorsque j’en parle.  

Les trois sont à Poudlard avec moi alors je peux les surveiller, ça m’arrange.

Je plaisante mais, d’un côté, ça n’est pas totalement faux. Je les surveille de loin à présent mais je sais que, fût un temps, je les étouffais presque et elles me l’ont fait savoir. Surtout Lily, en fait, qui a servi de porte parole pour elles trois.

Et toi alors, ta famille? Outre Benji, tu as d’autres frères et sœurs?

Inutile de dire que j’ignore tout au sujet de la famille Castellane. Peut-être qu’il faudrait que je m’intéresse autant aux ragots que Casey et Millie. J’aime bien entendre quand on en parle mais je ne vais pas chercher de moi-même alors il y a bien des choses qui m’échappent. Après, ça n’est pas si grave, si? J’ai Clémence sous le coude là, autant demander direct à la concernée.
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Dernière édition par Alex Bennett le Ven 2 Juin - 13:31, édité 1 fois

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What doesn't kill you makes you stronger !!

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Bliain mhaith ! Lundi 31 décembre 2001
« Joséphine… Parle-moi. Tu n'as pas l'air bien. Dis-moi tout. » J’avais rêvé de ces mots comme de pansements sur l’âme. Ils étaient simples, directs, authentiques. Je sentais dans la voix d’Andrew une pointe d’inquiétude, je ne comprenais pas pourquoi naissait chez lui ce sentiment. Jamais je n’aurais livré pareil informations, pareils maux à qui que ce soit mais avec Andrew, ma langue se délia d’un seul coup. Je tentais de rattrapais le coup, de jurer que tout allait bien, peut-être avais-je encore la possibilité de tout effacer ? Andrew n’en décida pas ainsi et posa délicatement sa main sur la mienne pour me réconforter ou pour m’empêcher de me défiler ? « Ne t'excuse pas. Tu as l'air d'avoir besoin de parler… Ça me ferait plaisir de t'aider. »

C’était immature et embarrassant. Je n’avais pas à dévoiler tous mes problèmes au premier presque-pas-inconnu qui me le demandait. Mais mon père avait besoin d’aide et je ne savais absolument pas comment l’aider toute seule. Il s’isolait de tout et de tout le monde. Plus les années d’étude à Poudlard s’écoulaient, plus je me sentais éloignée de lui. Était-ce même déjà trop tard ? « J'aimerais beaucoup, mais je ne l'ai pas vu depuis des années. Je sais qu'il n'est plus Auror, qu'est-ce qu'il fait maintenant ? » Que faisait-il ? En voilà une question à laquelle j’étais incapable de répondre. Je me sentis tout de suite stupide. « Il refuse de nous parler à Alec et moi. J’ignore totalement ce qu’il fait. » Je haussais les épaules, vaincue et désemparée. Mais pourquoi Andrew ressurgissait-il maintenant ? Et pourquoi se souciait-il de lui à ce point pour avoir alors perdu toute trace de lui ?

Bliain mhaith ! - Page 3 Gif-Joey-et-Andrew-Bal-Iceni

Quant à Alec, il n’était pas aussi fermé. Il tenait à moi, je le savais et tentais de faire bonne figure mais je savais qu’il sombrait de plus en plus. Quand serait-il trop tard pour lui aussi ? Il s’était davantage éloigné de Papa que moi, comme si leur lien était déjà coupé. J’avais l’impression de les tenir à bout de bras, je pouvais les sauver seulement si j’en lâchais un. « Je te remercie de m'avoir parlé de tout ça… » Je me mis à paniquer. J’en avais trop dit. Et si Papa avait des ennuis ? Et si cet Andrew n’était pas celui que j’imaginais. Il était avocat après tout, pouvait-il faire intervenir la loi contre nous ? Contre Papa ? Contre Alec et ses fréquentations louches ? Je sentis mes jambes décider toutes seules de fuir la scène de crime. Mais il me rattrapa et attrapa mes bras pour me maintenir. « Joséphine, tout va bien, d'accord ? » Il m’adressa un sourire et attrapa mes mains pour me ramener là où nous étions assis. « Je comprends que ça commence à devenir très lourd, cette situation. » Il devinait tout, chaque pensée dissimulée, et était si prévenant que je ne dis mot.

Andrew plongea son regard dans le mien et j’eus l’impression qu’il lisait en moi si simplement. « Je crois que je commence à comprendre ce qu'il se passe chez toi. Voilà ce que je compte faire. Je vais essayer de retrouver ton père, de lui parler. Et après, je viendrais parler à ton frère. Mais en échange… » Je paniquais intérieurement à ces mots. Il comptait véritablement agir ? Il me prenait au sérieux ? Puis il me toucha le bout du nez comme si j’avais six ans avant de poursuivre le visage souriant. « … je veux que tu me promettes de me tenir au courant, d'accord ? Tes hiboux retrouveront mon bureau. » J’étais vraiment inquiète de la tournure de cette conversation. J’ignorais quel engrenage j’avais lancé mais d’un autre côté, je me sentis soulagée d’un poids, sachant que quelqu’un allait faire quelque chose à ma place. « Merci pour tout ce que vous faites… » La patate chaude était envoyée, je ne pouvais pas faire machine arrière et dire que tout allait bien. « Je n’y manquerais pas merci. » J’hésitais une seconde avant de reprendre, les sourcils froncés. « Vous ne direz rien à mon père quant à cette conversation ? Je ne veux pas qu’il croit que je lui en veux. Ce n’est absolument pas le cas. Pour Alec non plus. » Mes yeux sondèrent les siens à la recherche de sa lueur d’honnêteté qui le caractérisait. Il acquiesça alors et je lâchais sans le vouloir un soupir de soulagement.

Andrew quitta le bal par la suite et je savais que la soirée se terminait. J’avais perdu Billy de vue, Alec, Vicky et Josh étaient tout aussi introuvables. J’étais restée seule sur ma chaise, à essayer de me dire que j’avais fait le bon choix. Monsieur Scott était quelqu’un de confiance et proche de la famille autrefois. Je n’avais rien fait de mal ou de déplacé. Il pouvait aider mon père et Alec. Son aura paternel et rassurante m’enveloppait encore. Tout allait bien aller à présent.
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«J'en ai tellement marre d'entendre que le seul objectif d'une femme est de trouver l'amour. Mais je me sens tellement seule.» Jo March.

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Bliain mhaith !Ft Vicky Prewett
Lundi 31 décembre 2001. Autant être agréable, Vicky ne m'a rien fait en plus. C'est pas à cause d'elle que je me retrouve là de toute façon. Et puis, je l'aime bien comme je disais. Elle est marrante et pleine de vie. Je pourrais parler de contraste mais même pas, de l'extérieur je parais vraiment aller bien. Enfin, j'crois. Bref on s'en tape, je me reconcentre sur la jeune femme. Son sourire me met du baume au cœur, mais plutôt mourir que de dire un truc aussi niais à voix haute.

« En vrai, j’ai déjà bu de l’alcool. Tu sais, j’organise des fêtes, tout ça, tout ça …» Je ricane un peu devant son air orgueilleux. Il n'y a bien que les ados pour croire que c'est la vie que de picoler et faire la fête. Ceci dit, j'avais visé juste apparemment, elle est pas du tout l'enfant modèle. Ceci dit vu ce que m'a déjà rapporté Joey, je n'avais pas tellement cette image en tête. Entre les retenues et autres... Et si je ne m'abuse sa copine Shanna est du même genre. Deux jeunes filles avec beaucoup d'insolence mais une joie de vivre immense.

"Je ne savais pas pour les fêtes, mais ça ne m'étonnes pas. Tu as toujours été la plus amusante des Prewett." Je lui fais un clin d'œil, ce n'est pas tout à fait vrai. Edmund, quand il n'est pas dans son rôle de grand-frère surprotecteur est un vrai farceur. Peut-être pas au niveaux des jumeaux Weasley mais quand même. Je sais que c'est de ma faute si on s'est autant éloigné d'ailleurs. C'est tellement difficile pour moi depuis mon entrée à l'UMS. C'était déjà pas simple à Poudlard, je ne me leurre pas. Mais je sais pas si c'est les responsabilités, mon avenir, mes démons et ou tout ça à la fois qui m'a fait m'éloigner de pas mal de monde. Y'a qu'à voir la distance qui s'installe avec Joey parce que j'dis jamais rien. Et encore moins le vrai fond de ma pensée.

Je réalise que moi aussi ce genre de soirée me manque. Ou plutôt le moi de l'époque me manque, celui qui n'avait pas constamment ce boulet d'angoisses chevillé au corps. Le Alec heureux, plein de vie et surtout toujours à faire ou dire des conneries pour amuser la galerie. J'ai l'impression que c'était il y a des siècles. Et à cette époque, on était tous si proche. A quel point j'ai éloigné tout le monde de moi ? Je sens une pointe de culpabilité et d'angoisse monter. Parce que je sais que c'est moi le fautif, à toujours esquiver les propositions de Edmund. Trouver milles excuses pour ne pas me rendre aux sorties et autres repas. Je suis le seul fautif pour avoir éloigné les autres. Mais c'est plus facile de les observer de loin que de devoir compter sur eux.

« J’en reviens pas que Edmund t’ait raconté ça ! J’avais ! Je ne ressens plus rien désormais. » J'hausse un sourcil. Mmh je suis dubitatif, je n'y crois pas vraiment. Mais dans le fond je m'en tape. Ce sont ses affaires après tout. Ceci dit l'asticoter est assez drôle. "Vraiment ? Il faut croire que Edmund s'est trompé alors." Un sourire malicieux prend place sur mon visage, je me moque d'elle gentiment. Cela doit être assez évident pour elle aussi d'ailleurs. C'est sans doute pour ça qu'elle se sent obligé de parler de son petit-ami actuel. Je ne me souviens pas d'avoir été si volatile à son âge. Ou peut-être que si ? Elle met tellement d'énergie à parler de cet Enzo que j'en viens à douter qu'elle sorte avec lui pour les bonnes raisons. Mais bon, ce n'est pas vraiment mon problème, je ne me permettrais pas du juger ses choix.

"Promis juré, je ferme ma bouche. Tant que tout se passe bien avec ce gars, j'ai aucune raison de chercher des noises. Par contre, si il te fais le moindre mal... Je lui botte le cul." J'ajoute avec malice, je suis pour autant assez sérieux sur le sujet. Hors de question que quelqu'un fasse du mal à quelqu'un d'aussi solaire. Elle peut certes être capricieuse, mais elle ne mérite pas qu'on lui fasse sciemment du mal. "Billy n'aime pas grand monde de toute façon, et puis tu es leur sœur. J'peux comprendre ça, ils sont juste inquiets." J'hausse les épaules, je me sens un peu mal de pas m'être inquiété outre mesure pour Joey. Elle a toujours eut un fort caractère donc je ne me suis jamais immiscé dans ses affaires de cœur. Je me demande si elle s'y était attendu ?

« Et toi, tu as une petite-amie ? Ou même une crush ? Je suis sûre que t’en as une ! Elle est brune ? Blonde ? Rousse ? Petite ? Grande ?  » Merlin, j'avais oublié le débit de paroles à la minute. Je l'ai cherché, on pourrait croire que j'aurais appris que ça allait se retourner contre moi cette question. Non pas qu'il y ait quelque chose à dire. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi j'ai le visage de Mióróis qui s'affiche dans ma tête. Oh si je SAIS pourquoi. Ce moment de solitude absolu quand elle m'a demandé si j'allais à cette soirée et que j'ai craché mon fiel sans filtre. Moment de gêne absolue. Je pense que mon visage masque assez bien pour autant j'ai un petit temps de latence suspect avant de répondre à Vicky.

"Personne ma chère. Je n'aime pas être en couple, ça demande trop d'investissements." Le pire c'est que je dis ça avec un sérieux tout à fait sincère. Malgré le moment de gêne au souvenir de ma conversation avec ma binôme de projet. Je pense que c'est le bal qui m'a fait penser à ça... Et aussi, parce que sincèrement, physiquement elle est plutôt mon genre. Je ne suis pas assez hypocrite envers moi même pour le nier.

Oh non miss Prewett, ce que vous faites est parfaitement déloyal ! Nan mais vous aussi vous ne pourriez pas dire non entre son air mi mignon, mi pathétique et ses justifications. J'ai un faible complètement inavoué pour les choses mignonnes humaines ou non d'ailleurs. Ca fouterait à mal ma réputation de mec sans cœur et sarcastique si ça ce savait. Non pas que je m'en soucie d'ailleurs, mais sur le principe quand même ça ne va juste pas du tout avec l'image que je renvoie, j'en suis conscient.

"Ok ok, arrête ça. C'est malaisant. Et puis, après tout on est à un bal. C'est fait pour danser." La dernière fois que j'ai fouler une piste de danse ça remonte à Poudlard, je crois. "Veux tu bien m'accorder cette danse, chère Victoria ?" Je demande en lui proposant mon bras avec l'air le plus sérieux que j'ai en stock. Bon ok je surjoue complètement, mais et bien c'est juste un moment gênant. Parce que genre, c'est typiquement le genre de chose que j'aime pas faire. Les gens nous regardent forcément et avec mon anxiété galopante c'est pas un truc que j'apprécie. Mais je le fais pour cette petite peste manipulatrice, qui a toujours su actionner les bons boutons pour me faire faire ce qu'elle voulait. Je ne suis même pas certain qu'elle ait conscience de ça, et si elle ne le sait pas il vaut mieux qu'elle l'ignore pour mon salut.

Bref, nous voilà sur la piste à danser au milieu des autres. Je suis raide, mais je fais énormément d'effort pour ne pas gâcher le moment de Vicky. Alors que je l'a fait tournoyer et revenir dans le creux de mes bras, je ne peux m'empêcher de demander : "Alors cette robe, l'effet est au rendez vous ?" Un sourire malicieux sur le visage. Je me détends un peu, parce que ce n'est que Vicky et même-ci je lui marche sur les pieds, elle ne va pas me faire un scandale. Ceci dit, je me surprends à être plus à l'aise que je le pensais. Peut-être parce que je me concentre uniquement sur la musique, la danse et la gryffondor. Elle est vraiment mignonne, et elle va devenir une femme magnifique si vous voulez mon avis. Je n'ai pas de sentiment inapproprié pour elle, je la vois juste comme une deuxième petite sœur. Mais en tant qu'homme, je peux dire qu'elle plait et qu'elle va plaire.

Design @Lilith

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C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith ! Lundi 31 décembre 2001 Un peu agacée, je regardais Alekseï regarder ma tiare, avant de la mettre sur sa tête. « C’est pour célébrer ma victoire. Tu t’es enfin décidé à m’appeler Aliocha ! » « C'est sorti tout seul de ma bouche. » Je ronchonne, avant de lui dire de faire attention à ma tiare. Elle était neuve ! Je venais de la faire faire ! « Comme si j’avais un seul instant eu l’idée de blesser les trésors précieux de la Couronne… » Je fronçais tout de même les sourcils, sans le quitter des yeux. Et surtout, sans lâcher son corps. « Tu étais quand même beaucoup plus belle quand tu m’embrassais. Tu mériterai que je la vole, cette tiare. C’est ma couleur préférée ! » Bien sûr qu'elle était de sa couleur préférée. Je connaissais sa couleur préférée depuis qu'il me l'avait dit. J'étais sûre qu'il avait oublié, mais pas moi. Je n'avais pas pu m'empêcher de demander à ce que ce soit cette couleur qui soit associée aux rubis. Pour ne pas lui montrer mon malaise, je lui demandais -ordonnais, plutôt- de la remettre sur ma tête. « Seulement si… » Je levais un sourcil. « Seulement si tu me promets que tout ceci n’est pas fini. » Mon cœur fit un bond. Moi non plus, je ne voulais pas que ce soit fini. J'avais franchi l'infranchissable, je ne voulais pas revenir en arrière. Je voulais continuer de profiter de ce goût de bonheur avant que ma bague de mariage n'alourdisse mon doigt. « … Ce n'est pas fini, je te le promets. » Je me rapprochais de lui, et je me remis à l'embrasser, à l'abri des regards.
:copyright:️ Justayne

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I'll show you how a real queen behaves,
No damsel in distress, don't need to save me

descriptionBliain mhaith ! - Page 3 EmptyRe: Bliain mhaith !

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Bliain mhaith !Lundi 31 décembre 2001 « C’est peut-être ton dieu, mais pas le mien. Je suis trop intelligent pour croire que ma vie est régis par une force supérieure. Et puis, un dieu pour les druides ? Je me sens presque honteux de porter ce prénom. » Je me retins de lever les yeux au ciel. Même moi qui traverse, selon les mots de mon frère, uen crise de foi, je ne me permettrais jamais de critiquer les croyances, ou même les croyants tout court. Tant que ça les réconforte, que ça les aide à vivre et que ça ne fait de mal à personne ! J'embraye alors sur mon second prénom, et sur les mythes de ma grand-mère. « Qu’est-ce que cela pourrait bien me faire ? Les dieux font partis des mythes et légendes, ils ne sont pas réels. Si tu tiens tant que ça à ce qu’ils s’épousent, tu n’as qu’à écrire une histoire où cela se passe… Tu es bien une princesse, non ? » « Ce n'est pas si simple, tu sais ? »

Je sais que Eoin ne se considère pas irlandais, mais quand même ! Je pensais qu'il saurait un minimum comment marche les choses, ici, en Irlande. « Je ne vais pas inventer des histoires juste pour me faire plaisir. Il faut que… je le ressente, en tant que Grande Prêtresse, tu comprends ? Et puis, je ne peux pas faire ce genre de choses sans l'autorisation de l'Iceni qui règne. Là, c'est mon père qui est le chef de la religion. » Je raconte ça mais je suis sûre que Eoin s'en fiche. Lui, la religion ne l'intéresse pas. Encore moins la religion irlandaise, parce qu'il est plongé dans une méprise guidée par sa famille. « Et puis de toute façon, Accalia est un bien plus joli prénom que Dana. » Je sentis mon cœur louper un bond. Il fallait bien dire que je commençais à nourrir des sentiments envers le garçon le plus imbuvable de la Terre. Alors, ce genre de compliment me faisait tellement plaisir ! « Oh, merci Eoin ! » Je finis par le prendre dans mes bras, ne pouvant pas m'en empêcher. Et alors qu'il me demandait de le lâcher, il finit par me demander de l'embrasser, ce que je fis sans me prier.
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I'm not a woman, I'm a God

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31 Décembre 2001

"Attends, quand tu étais enfant tu as décidé que tu ferais du droit? Quelle genre d’enfant étais-tu?" J'ai d'abord un regard surpris mais j'éclate de rire la seconde qui suit. Oui, c'est vrai que dis comme ça, ça peut sembler chelou. Voilà pourquoi j'essaie d'être la plus précise possible dans mes paroles d'habitude. "Je crois que ma réponse exacte la première fois qu'on m'a demandé c'était « Je veux devenir quelqu'un d'important comme papa ». Donc tu vois j'ai commencé large, et ensuite le chemin s'est tracé au fur et à mesure que la vision se précisait et des conseils de mes parents et professeurs." J'explique doucement. On avait un peu chacun notre truc avec mes frères. Anthony avait toujours eu un grand intérêt et une affinité particulière pour la science, déjà petit ses jouets préférés étaient un volcan miniature qui entrait en éruption quand on le touchait du bout de sa baguette et un petit tableau magique représentant tour à tour une fusée au décollage, la croissance d'un filet du diable, l'anatomie complète d'un Vert Gallois, et d'autres images animées qui pouvaient retenir son attention pendant des heures. En ce qui concerne Benjamin, il n'y a eu aucun doutes possibles dès ses quatre ans quand il est monté sur son premier balais magique pour enfant, vous savez, ceux qui décollent à 50 cm du sol maximum. Moi de toute manière, on se fichait pas mal de ce que j'allais faire dans la vie. Je n'étais pas l'aînée de la fratrie. Alors certes, il était important que ce soit un métier respectable quel qu'il soit mais globalement j'aurais autant pu faire de la communication, ça n'aurait pas changé grand chose aux yeux de mes parents. Enfin, si Anthony était encore là. Mais raté, toutes les responsabilités qui lui incombaient sont censées me revenir à présent. Je dis bien censé, parce que mon père et moi n'avons jamais vraiment eu cette conversation. J'imagine que c'est délicat pour lui et comme je m'assure de me retrouver en tête à tête avec lui le moins possible...

"Et tu n’as jamais changé d’avis? Je crois que depuis mon enfance j'ai eu au moins trente rêves de métiers différents!" Je ris à nouveau en secouant légèrement la tête. "J'ai suivis mon idée jusqu'au bout." De toute manière on ne m'a pas vraiment laissé entendre que je pouvais me permettre de changer d'avis sur la question. Je savais pertinemment que cela agacerait mes parents si je rentrais à chaque vacances avec une idée différente en tête. Du coup je me suis jamais autorisée à me laisser rêver de devenir autre chose qu'avocate, ça aurait été vain et je me serais fait du mal toute seule si je m'étais rendue compte qu'en fait je voulais devenir genre couturière sans avoir le loisir d'explorer l'option. "Et de quel métier rêvait donc la mini Alex de l'époque ?" je lui demande amusée. Il y a les classiques bien clichés, Vétomage, Professeur, Zoolomage, Journaliste,...Mais je sens une vites d'originalité se dégager de la jolie métisse, alors je me dis qu'elle avait peut être quelques excentricités étant petite. Au final on finit par changer de sujet. Ça me dérange pas spécialement de parler de ça, mais je suis sûre qu'on peut trouver bien plus intéressant que mon enfance et les méthodes de parenting de Daniel et Gabrielle Castellane.

La discussion se poursuit en cascade, fluide, naturelle, on plaisante en apprenant à se connaître. Et, forcément, on en vient à parler garçon. Parce que maintenant qu'elle sait qu'Akutenshi et moi ne sommes pas en couple, sa curiosité est piquée et elle veut savoir si mon coeur est prit. "Et donc c’est toi qui repousse les prétendants? Parce que je refuse de croire que personne n’a un crush sur toi." Encore une fois les remarques d'Alex me font marrer. Je hausse les épaules. "Je sais pas trop, honnêtement je calcule pas vraiment tout ça. En plus j'ai une armée de potes bien beaux gosses, bien baraqués, c'est un peu dissuasif je crois." j'ajoute pour plaisanter. L'amour. C'est vraiment pas le genre de chose sur laquelle je vais me prendre la tête. J'ai eu des histoires auparavant, ici ou là, rien de très notable à mes yeux, rien qui vaille vraiment le coup de mentionner, ou même de se rappeler. Mais en l'état des choses je me vois difficilement en couple. Déjà j'ai une licence à valider cette année quand même, il faut que j'assure à mon stage et Mr.Scott ne lésine pas sur le travail personnel, ce dont je ne me plains absolument pas. A côté de ça, entre l'aide que j'apporte à Oscar pour les Pendragons et les nouvelles lubies familiales de mon père, je préfère dédier ce qu'il reste de mon temps libre à me défoncer avec mes potes pour me détendre en éteignant mon cerveau le temps de quelques heures. Je vois pas vraiment où est-ce que je calerais un mec dans tout ça. Bref, au delà de pas particulièrement avoir envie d'un petit-ami, clairement je n'ai pas non plus le temps ni l'énergie d'alimenter une quelconque relation amoureuse. Bref, en tout cas je décide que c'est mon tour de jouer les curieuse et je lui demande de me raconter son histoire avec Ian.

"En fait, j’ai rompu avec mon ex et Ian m’a un peu aidé à oublier ça pendant une soirée. Il m’a demandé si je voulais sortir avec lui et j’ai accepté en me disant que je ferais mieux d’avancer. J’avoue que j’étais pas non plus très amoureuse de Ian au début mais plus le temps avance et plus je m’attache vraiment." Au moins ça a le mérite d'être honnête. Un amour pansement donc...J'imagine que si elle en parle si facilement, c'est qu'Ian ne s'est pas fait non plus d'illusions quand il a demandé à la jeune fille de sortir avec lui. Il devait être parfaitement au courant de cette récente rupture. C'est ce que j'en déduis en tout cas, parce que je suppose que dans le cas contraire, elle ne le crierait pas sur tous les toits. Enfin, il n'est pas écrit que l'on ne peut sortir qu'avec des personnes dont on est fou amoureux en secret depuis des années. Personnellement je n'ai été amoureuse véritablement d'aucun de mes ex. Considérant qu'avant 17/18 ans en moyenne, on sait pas ce que c'est l'amour, du coup pour moi ça compte pas.
Et puis elle a dit qu'elle s'attachait à lui au final, n'est-ce pas le principal ? Il y a encore un fossé entre l'attachement et l'amour véritable je suppose, mais c'est un bon début non ? Quelque part, je trouve ça mille fois mieux dans ce sens là parce que ça veut dire qu'elle tombe sous le charme au fur et à mesure qu'il se dévoile. "Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?"

A nouveau le sujet change, je suis curieuse de connaître ses premières impressions du monde des Sang-Purs. "Je ne m’y ferais jamais… Mais ça va, Ian ne me traîne pas à tous les événements auxquels il assiste non plus." Je la dévisage une seconde, me demandant si cette dernière phrase est un peu amer ou simple précision. "C'est pas plus mal." je commente quand même au cas où, sans réussir à le déterminer vraiment. je lui lance un regard pour signifier que je le pense vraiment, sans cynisme aucun. "Je veux dire, on a pas la réputation d'être les gens les plus sympathiques et ouverts du monde et c'est pas volé. Si Ian t'épargne les regards en biais, les chuchotements sur ton passage, les remarques qui te poussent à croire que tu n'as pas ta place dans la pièce, crois moi, c'est pour le mieux." je lui dis avec un sourire un peu consterné par le tableau que je suis en train de lui dépeindre. Mais je ne dis pas ça pour lui faire peur, je suis juste sincère avec elle. "Heureusement on est pas tous comme ça ! Et puis maintenant t'auras une alliée de plus dans la salle" j'ajoute avec un sourire amusé, en repoussant une mèche de cheveux de mon épaule d'un air faussement hautain. "C'est surtout les vieux...et les puristes."

Du coup comme j'ai entrepris de faire la curieuse et de poser pleins de questions à Alex depuis tout à l'heure, je continue sur ma lancée et lui demande si elle a des frères et soeurs. "Ah, me lancer sur ma famille? Erreur fatale, Clem. Pour faire un tableau rapide…J’ai été adoptée, du coup dans ma famille adoptive j’ai deux petites sœurs, Lily et Jilliana. Je parle aussi à ma mère biologique et, de son côté, j’ai une autre petite sœur, Charlie. Les trois sont à Poudlard avec moi alors je peux les surveiller, ça m’arrange. " En somme une espèce de grande famille un peu recomposée. Je trouve ça cool qu'elle ait toujours contact avec sa mère biologique et sa petite soeur, c'est rare j'imagine quand on a été adopté. "Trois petites soeurs !" je m'exclame en laissant échapper un petit sifflement. "Tu dois pas t'ennuyer."

Moi j'étais déjà saoulée d'en avoir un plus jeune dans les pattes à l'époque, alors trois j'imagine pas. Et encore, Benji piquait pas mes affaires, mes fringues, mon maquillage, il me collait mais il me copiait pas vraiment quoi. Là que des filles, ça a dû être quelque chose. "Et toi alors, ta famille? Outre Benji, tu as d’autres frères et sœurs?" Je relève la tête. "Oui j'ai..." je m'interrompt immédiatement. Trop bizarre, l'espace d'un instant j'ai oublié. J'allais lui dire le plus naturellement du monde que j'avais aussi un grand frère. Sauf que le mot clé c'est avais, au passé. Waw, des fois j'ai vraiment l'impression que la Poudre m'a mis le cerveau en compote. Fait chier, si j'avais pas bégayé ou que j'avais réfléchis deux secondes avant de parler j'aurais juste lui dire que non, j'en avais pas d'autres que Benji et éviter la phase qui va suivre. Du coup je me reprends dans un hoquet un peu nerveux. "Heu... j'avais un grand frère, Anthony mais...heu... il est décédé y a quelques années." je bafouille un peu parce que ça me met toujours super mal à l'aise de parler de ça. Je veux dire, logique, si ça me posait aucun problème je me poserait des questions. Au pire elle mettra ça sur le compte de la tristesse ou je sais pas quoi. Même si au final je suis pas vraiment triste. Disons que je suis super nostalgique de notre enfance jusqu'à ce qu'il devienne un giga connard de mangemort. Avant ça on était proches tous les trois. Aujourd'hui, j'ai du mal à légitimer ma tristesse quant au fait qu'il ne soit plus là parce que c'est de ma baguette qu'il est mort. Et que je ne regrette pas mon geste. Du coup, c'est un peu contradictoire et ça me retourne le cerveau, et j'ai pas envie d'y penser.

Je me mords la lèvre, fait chier, de parler de ça ça commence à me faire un peu trop cogiter à mon goût et maintenant j'ai envie de me défoncer. Quelques années. Ça fait déjà 4 ans en réalité. Il avait mon âge. L'idée me fait un peu bader le temps d'un instant. C'est comme si je perdais la vie, là tout de suite. Alors que j'ai encore rien vraiment vu, rien vraiment fait, pas vraiment vécu. Cette pensée est abyssale, j'en aurais presque le vertige. "Du coup maintenant y a plus que nous deux." j'ajoute comme une sorte de conclusion en prenant un ton léger, déjà pour éviter qu'elle se sente mal d'avoir abordé le sujet, et pour ne pas que ça plombe l'ambiance.

(c) crackle bones

       

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-Clémence Castellane-
J'suis un zombie, j'ai l'âme en cendres, j'sais même pas où je vais je me suis perdu dans un cauchemar. Et y a des morceaux de vie dans mes larmes, quand j'en laisse sortir c'est des bouts de moi qui partent, merde. J'attends tous les jours que le soleil se lève, des mois dans la nuit et y a rien qui l'arrête.

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Bliain Mhaith !

feat. la famille royale Iceni et leurs invités

{ ↬ Anastasia Prologue Ball ↫ }

| Lundi 31 Décembre 2001 |

"Je crois que ma réponse exacte la première fois qu'on m'a demandé c'était « Je veux devenir quelqu'un d'important comme papa ». Donc tu vois j'ai commencé large, et ensuite le chemin s'est tracé au fur et à mesure que la vision se précisait et des conseils de mes parents et professeurs."

Je ris un peu et relève que c’est plus clair comme ça. C’est vrai que j’avais du mal à penser que, vraiment, elle avait formulé vouloir faire du droit dès son plus jeune âge, mais on peut être surpris à tout moment alors je n’ai pas totalement écarté la possibilité. Vu comme Clémence le présente à présent, cela dit, ça prend sens. J’ai dû aussi dire un truc du genre quand j’étais gamine “moi je veux être tout comme papa” ou alors “je veux devenir comme maman”. Beaucoup de gamins passent par là, après tout.

Je suis quand même surprise d’à quel point Clémence a gardé son cap depuis si longtemps, du coup je lui pose la question à ce sujet. Je souligne que, gamine, j’ai beaucoup changé d’avis, justifiant ainsi ma curiosité. Clem réagit par un rire et secoue la tête.

"J'ai suivis mon idée jusqu'au bout."

Je siffle un coup, l’air aussi impressionnée que je le suis. Il faut une certaine force de caractère pour garder son objectif en vue comme ça. Je ne peux que le saluer même si j’ai conscience qu’il y aurait des chances pour que je trouve cela dommage si je me mettais à réfléchir plus en profondeur sur le sujet. C’est d’ailleurs pour ça que j’essaie de ne pas réfléchir plus que ça ; il ne sert à rien de prendre Clem’ en pitié ou quoi. On n’est pas là pour avoir des prises de conscience.

"Et de quel métier rêvait donc la mini Alex de l'époque ?"

Je prends une pause pour réfléchir, le sourire aux lèvres. Me replonger en enfance est toujours une expérience amusante. Même lorsque je me rappelle des bêtises que j’ai pu faire dont je ne parlerais à personne tellement elles sont embarrassantes, je me marre bien.

Mini Alex a rêvé de tout ce dont elle a pu rêver, crois moi. Presque toutes les semaines, je me fixais un nouvel objectif. Je crois que le seul qui n’a jamais bougé c’est mon rêve de devenir une grande sportive.

On en revient au sport, comme quoi ! D’un côté c’est ma grande passion, il faut s’attendre à ce que je ramène le sujet sur la table de temps à autre. Surtout quand la conversation tourne autour des rêves et ambitions.

La discussion continue naturellement, comme si Clémence et moi avions toujours été amies et que l’on se racontait des nouvelles. On fait beaucoup connaissance mais je n’ai pas à me forcer pour réfléchir au sujet suivant, chaque fois la transition se fait seule. J’aime beaucoup parler avec ce genre de personnes avec qui tout est facile. J’essaie de me forcer et de donner une chance aux autres mais ça me fait du bien de ne pas toujours avoir à porter la conversation.

"Je sais pas trop, honnêtement je calcule pas vraiment tout ça. En plus j'ai une armée de potes bien beaux gosses, bien baraqués, c'est un peu dissuasif je crois."

Je dois admettre bien rire lorsque Clémence répond à ma gentille blague sur le fait qu’elle devait repousser bien des prétendants. Ainsi donc, elle ne cherche pas trop l’amour? Je peux le comprendre. N’empêche que la précision sur le genre d’amis intimidants qu’elle peut avoir, ça ça me fait marrer.

Oulah, oui ! Et tu penses que les prétendants doivent leur demander ta main? Parce qu’à ce rythme tu vas finir vieille fille.

Je plaisante, bien évidemment ! Comme j’ai dis, je peux comprendre qu’on ne cherche pas activement l’amour. Je ne pense pas non plus qu’il faille être en couple pour être réellement heureux. Je ne suis pas de ceux qui voient les couples comme deux moitiés réunies. Pour moi, chacun est une personne entière qu’il soit célibataire ou non, la compagnie de l’autre doit être un bonus non pas une nécessité. C’est en partie ce que j’aime entre Ian et moi ; on n’a pas réellement besoin l’un de l’autre pour être heureux mais on s’aide bien mutuellement à s’amuser et à sourire.
Même Billy avec qui j’étais plus fusionnelle n’a jamais été l’homme qui me complétait. Je l’aimais, énormément même, mais je me suis toujours refusée à dépendre de lui. Et bien heureusement ; vu la colère dont j’ai été prise quand on a rompu, j’ose à peine imaginer si je pensais avoir besoin de lui pour vivre pleinement.

T’inquiète, je te comprends. J’ai jamais trop cherché l’amour, perso. Ça s'est fait sans que je le cherche avec mon ex et ça a pris des années tellement j’étais pas intéressé par tout ça. Et puis Ian? Pareil, je ne cherchais rien en particulier.

Je hausse légèrement les épaules. Ce n’est certainement pas moi qui vais essayer de la faire changer d’avis à ce sujet ; elle a tout le temps pour trouver quelqu’un si elle en a envie et sinon ça n’est pas une fatalité en soi.

Comme je mentionne un peu mes histoires personnelles, Clem me demande les détails quant à la façon par laquelle Ian et moi on s’est mis en couple. Je lui raconte rapidement qu’il est venu me demander de sortir avec lui en soirée et que j’ai accepté pour tourner la page quant à mon histoire avec Billy. Je souligne aussi que je n’étais pas amoureuse à ce moment-là mais que l’attachement vient avec le temps.

- Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
- Ça fait depuis l’été dernier.

Cinq/Six mois quoi, déjà.
J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on est ensembles et en même temps qu’on s’est mis en couple hier. J’imagine que c’est bon signe ; l’impression que ça a toujours été ainsi montre que je suis bien dans cette relation, à mon aise quoi, et l’impression que c’est récent doit montrer que je ne me lasse pas encore.

Encore une fois le sujet passe de l’un à l’autre ; on parlait de Ian et moi et, du coup, Clémence me questionne quant à mon impression sur le monde des Sang-pur. Je lui confie que je n’arrive pas à m’y faire — et une voix dans ma tête me chuchote qu’il est inutile que je m’y fasse. Je souligne aussi que Ian ne m’emmène pas à tous les événements de ce monde et j’en suis bien contente, personnellement.

"C'est pas plus mal."

Clem commente et je hoche doucement la tête, bien d’accord avec cela. Je crois qu’elle n’est pas certaine que je sois heureuse à ce sujet puisqu’elle enchaîne avec une justification ;

"Je veux dire, on a pas la réputation d'être les gens les plus sympathiques et ouverts du monde et c'est pas volé. Si Ian t'épargne les regards en biais, les chuchotements sur ton passage, les remarques qui te poussent à croire que tu n'as pas ta place dans la pièce, crois moi, c'est pour le mieux."

Je souffle un bon coup à cela.
Oui, alors, déjà de base j’étais pas super fan des réunions de Sang-pur mais alors là j’ai encore moins envie d’en faire partie. J’imagine qu’il s’agit de comprendre leur point de vue ; chaque Sang-pur a été un enfant élevé par un parent qui lui a appris à se sentir supérieur aux autres et à agir comme il le fait. Ma nature m’empêche de leur en vouloir de ce fait, mais ça n’est pas pour autant que j’ai envie de supporter ça.

T’en fais pas ma belle, j’ai jamais vraiment voulu qu’il me ramène à ce genre d’évènements, de toute façon. Je sais ce que je rate et j’en suis heureuse.

J’ai un léger rire. Franchement, même si j’avais eu l’envie d’accompagner Ian je n’en aurais pas fait tout un plat. Il faut dire que c’est difficile de son côté aussi ; devoir se montrer avec une Sang-Mêlée devant tout ces gens… Je peux comprendre qu’il n’aie pas envie d’écoper du genre de traitements pour lesquels je n’ai moi-même pas envie de me mélanger aux Sang-pur.

"Heureusement on est pas tous comme ça ! Et puis maintenant t'auras une alliée de plus dans la salle"

Clem sourit et fait un peu semblant de se la raconter.

Madame~

Je papillonne un peu de cils avant de pouffer de rire. Ouais… Heureusement tous les Sang-pur ne sont pas pareils. Je n’aurais pas été très amie avec Clem autrement. Ni avec Ian. Enfin, j’ai de beaux exemples de Sang-pur qui ne valent pas les cas moins agréables qui représentent souvent leur espèce.

- C'est surtout les vieux...et les puristes.
- Toujours eux, au final.

Quand ça n’est pas les Sang-Mêlés qu’ils regardent de haut, ce sont les personnes de différentes ethnies ou d’une sexualité autre qu’hétéro. Je connais bien les trois cas, même si on m’a bien plus dévisagée parce que je suis Sang-Mêlée et noire que parce que je suis bisexuelle. Je crois que, à part Millie, personne ne le sait. Ça n’est pas que je le cache, c’est plutôt que je n’ai pas forcément de raison de le crier sur tous les toits. Comme je n'étais pas très intéressée par l’amour pendant longtemps, que dès que je l’ai été ça a été pour Billy, et que maintenant j’ai Ian… Je n'ai jamais montré être bi, quoi. Je sais, au fond, que je le suis. Mais je ne suis jamais sortie avec une fille. Comme quoi, personne ne peut m’attaquer là-dessus parce que personne ne sait.

On saute à nouveau sur un autre sujet plutôt logique, dans les fréquentations il y a la famille et Clem me questionne sur la mienne. Malgré ma petite blague sur le fait qu’il est dangereux de me lancer sur le sujet, je ne m’étale pas tant que je l’aurais pu et je lui raconte l’essentiel.

"Trois petites soeurs ! Tu dois pas t'ennuyer."

C’est au tour de Clem de siffler, impressionnée. Je ris légèrement. C’est vrai que j’avais déjà pas mal de boulot en tant que grande sœur avec Lily et Jilliana , alors avec Charlie en plus… Mais je les adore mes petites sœurs !

Ouais, c’est pas toujours de tout repos. Mais je me donne plus de boulot qu’il ne le faut ; elles sont venues me dire que j’étais trop protectrice à un moment tellement je les couvais.

Depuis, je fais l’effort de les laisser vivre leurs propres expériences, bonnes ou mauvaises. Je les soutiens dans les mauvaises passes et si vraiment les choses se passent mal je suis là pour intervenir mais j’essaie de ne plus les étouffer. Bon, comme elles ne sont pas revenues se plaindre, je présume que je fais du bon boulot.

Mais bon ç’aurait pu être pire! J’aurais pu avoir trois petits frères…

Ah, le bon cliché ! J’abuse volontairement, je suis bien placée pour savoir que toutes les filles ne sont pas des princesses délicates et que tous les garçons ne sont pas des bagarreurs hyperactifs. J’aurais pu avoir des petits frères adorables, aussi. Et puis vu comme j’aime ma famille, si mes sœurs avaient été des garçons je les aurait tout autant chouchoutés et couvés au commencement que je l’ai fait avec elles, c’est certain !

Comme c’est assez logique, moi aussi je demande à Clémence si elle a des frères et sœurs outre Benjamin que je connais déjà.

"Oui j'ai..."

Je lève un sourcil alors qu’elle entreprend de répondre mais s’interrompt. Déjà à cet instant je peux sentir qu’il y a quelque chose de pas très cool là-dedans. Je prie silencieusement pour ne pas avoir touché la mauvaise corde ; on ne sait jamais quand on met les pieds dans le mauvais plat avec ces choses-là. Par exemple, j’aurais très bien pu très mal vivre le fait d’être adoptée et Clem ne l’aurait su qu'après avoir demandé.

- Heu... j'avais un grand frère, Anthony mais...heu... il est décédé y a quelques années.
- Oh.

Je ne sais pas trop quoi dire. Bon, déjà j’ai la confirmation que c’est bien un sujet sensible vu comme Clémence bafouille un peu quand elle répond. Je serre un peu les lèvres parce que, je sais pas pourquoi, je ne me vois pas lui sortir un “mes condoléances” bateau. Tout le monde a dû le lui répéter, ça ne doit plus avoir la moindre saveur. Mais, malgré tout, je ne sais pas ce que je pourrais lui dire de mieux. Du coup je reste silencieuse et je pose ma main sur son épaule que je caresse de mon pouce.

Il y a un silence gênant qui s’installe et je commence à réfléchir à une façon de briser la glace à nouveau. Malheureusement, je ne suis pas super douée en ce domaine et c’est Clémence qui s’exprime à nouveau en première, pour dire quelque chose qui n’est pas plus joyeux.

"Du coup maintenant y a plus que nous deux."

J’entends bien que le ton de Clem est moins lourd mais je ne suis pas convaincue qu’elle aille tout à coup mieux. Elle a quand même pas l’air dans son assiette… Et pour cause! J’ai envie de dire un truc mais je n’ose pas ; si j’empire la situation?
J’ai un peu envie de la prendre dans mes bras, ce que j’hésite un peu à faire… Avant de me dire que, merde, c’est le moins que je puisse faire. Si je ne parle pas, autant agir. Du coup je me tourne pour entourer Clem de mes bras, mais je ne fait pas trop durer l’étreinte tout de même. Je la lâche bientôt et, quand je le fais, j’offre un sourire compatissant à mon amie.

Je me dis que peut-être ça n’est pas une bonne idée, après ça, de m’étendre sur le sujet. Comme je l’ai dis plus tôt, on n'est pas ici pour entrer dans les sujets délicats ou prise de tête, alors autant essayer de sauver la conversation. J’ignore d’abord comment mais je suis prise d’un petit coup de frais d’avoir lâché Clem et, du coup, ça me vient.

On devrait rentrer, il commence à faire un peu frais

Je m’efforce à avoir mon ton le plus naturel. Pas d’amertume là-dedans. Je ne suis pas sûre que de passer à la suite soit la meilleure stratégie mais c’est tout ce que je peux offrir. De toute manière si on continue à parler du frère mort de Clem je ne saurais pas quoi dire alors autant éviter la catastrophe.

En plus ma coupe est vide et je me demande si les garçons ont fini de te crêper le chignon dans leur coin.

J’ai un sourire à cette dernière idée. Non parce que, sincèrement, je ne vois pas ce qu’ils peuvent être en train de faire à part ça, ces deux-là. Et si jamais ils ont terminé ils doivent nous chercher. Et puis je prend pas des masses de risque ; on peut toujours ressortir si vraiment Clem étouffe.
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What doesn't kill you makes you stronger !!

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31 Décembre 2001

Mini Alex a rêvé de tout ce dont elle a pu rêver, crois moi. Presque toutes les semaines, je me fixais un nouvel objectif. Je crois que le seul qui n’a jamais bougé c’est mon rêve de devenir une grande sportive. J’ai un petit rire. Étrangement, je n’ai absolument aucun mal à la croire. On se connaît depuis cinq minutes, mais je crois que j’ai capté la vibes haute en couleur de la demoiselle. Comme quoi, parfois y a des évidences. Et ça s’entend, quand elle en parle, que c’est une véritable passion, qui lui tient vraiment à coeur. Je sais pas si je sonne pareil quand je parle de ma future carrière d’avocate mais en tout cas il est peu probable que l’on ait pu réellement croire que le droit était ma passion avant mai 98. C’est un peu le truc qui m’a donné une raison de prendre la chose plus au sérieux, c’est là que ça a commencé à vraiment me tenir à coeur. Je savais pourquoi je le faisais. Ce qui est assez ironique maintenant que j’y pense, parce que techniquement c’est aussi le moment où je suis devenue une criminelle. Enfin, aux yeux de la loi. Bref, c’est pas le débat. Le débat actuel, c’est les garçons. Oui on a changé de sujet, mais en même temps c’est normal, on fait connaissance, on a encore un large champs de discussions à couvrir avant de plus rien avoir à se dire. Surtout que la conversation est super fluide entre nous deux, et c’est très agréable vraiment.

Elle me taquine en me disant qu’il y a forcément quelqu’un qui crush sur moi et je lui explique qu’il est assez probable que mon groupe de potes suffise à dissuader quiconque. Oulah, oui ! Et tu penses que les prétendants doivent leur demander ta main ? Parce qu’à ce rythme tu vas finir vieille fille. J’en plaisante souvent avec Aïana, on fait mine de se plaindre qu’ils sont des boulets à nos chevilles, qu’à cause d’eux personne vient nous draguer quand on sort. Ce qui, d’une part est partiellement faux, d’une autre nous arrange bien la grande majorité du temps. C’est surtout pour les emmerder qu’on dit ça. Et ils le savent très bien, mais ça les saoulent quand même. Y en a qui sont un peu soupe à la citrouille sur les bords. Genre David et Cameron pour n’en citer que deux. Vu l’état de mes potes, ils seraient bien mal placés pour sélectionner mon futur copain, crois moi ! Quoi qu’ils auraient le culot de le faire ceci-dit. Je lui réponds en riant. Enfin, tu sais ce qu’on dit, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Je veux bien finir ma vie vieille fille avec mon niffleur si il faut.  J’ajoute amusée. C’est une blague bien évidemment, j’aime Luan d’amour, mais j’imagine que d’ici là, j’aurais quelqu’un. Je dis bien j’imagine parce qu’en vrai, jusqu’ici je me suis toujours très bien débrouillée toute seule, célibataire, comme une grande fille, je vois pas pourquoi tout d’un coup ça deviendrait invivable. J’ai vu à quoi ça ressemblait d’être une femme dévouée à son mari et ses enfants, et pour l’instant je dois bien avouer que j’ai du mal à trouver cela attirant d’une quelconque manière. Déjà que j’ai de la chance que ma famille soit pas des gros traditionalistes, parce qu’à l’heure qu’il est je serais déjà mariée depuis un bon moment. On me scruterait à la loupe dans l’attente que j’annonce être enceinte, et on me forcerait probablement à quitter mes études pour me consacrer à la vie de famille, entretenir la maison, soutenir mon cher et tendre, tout ça tout ça quoi. Croyez-moi, je finirais dans une dépression comme ma mère et pour bien moins que le décès de mon gosse. Quel enfer ! Qui aspire à ce genre de vie sérieusement ? Non parce que les mères qui forcent leur gamine à vivre tout ça, elles l’ont vécus aussi elle même des années auparavant, oublient-elles si facilement à quel point elles ont dû se sentir misérable au début ? Et seule...j’imagine pas comme on doit se sentir seul. Brrr, ça me fait froid dans le dos. Merlin merci, ce n’est pas ma vie.

T’inquiète, je te comprends. J’ai jamais trop cherché l’amour, perso. Ça s’est fait sans que je le cherche avec mon ex et ça a pris des années tellement j’étais pas intéressé par tout ça. Et puis Ian ? Pareil, je ne cherchais rien de particulier. Je hoche la tête, elle aussi elle s’est laissé porté au final, sauf que j’ai l’impression qu’elle tombe bien puisque ça abouti à de vraies relations. Ce qui n’a jamais été mon cas. Parce que même en me laissant porté et en essayant, j’ai jamais réussis à trop m’intéresser à mon couple en tant que tel. Je veux dire, j’aimais bien mes ex aucun soucis là dessus, mais j’ai pas non plus cherché à particulièrement entretenir la relation de couple, ni à la faire évoluer, ni à vraiment les traiter différemment de mes potes en réalité. C’est risible, sérieux je fais aucun efforts. Je sais pas pour ton ex, mais tu t’en ai pas trop mal sortie en tombant sur Ian. Je la taquine en lui poussant un peu l’épaule. Je lui demande depuis combien de temps elle sort avec justement, parce que je me rappelle plus trop à quelle période Tris a commencé à se plaindre de son frère qui s’en sort mieux qu’elle en amour, ce qui rend le calcul difficile. Alex me répond que ça fait depuis cet été déjà, et je me dis que c’est bon signe, ils ont passés le cap des trois mois, plus ou moins celui des six mois. Y a de l’espoir du coup, c’est pas déconnant pour un amour qui était pansement à la base. Je ne doute pas que ça a évolué depuis, comme elle a dit elle s’attache à lui de plus en plus.

A nouveau, on change de sujet parce que je m’interroge sur ses impressions du monde Sang-Pur, je me dis qu’en plus au bras de Ian Wen, l’expérience a dû être bien complète, les Wen étant une famille très ancienne et bien traditionaliste à la base. Je me demande si ça a été aussi intimidant que je l’imagine, si la pression était présente ou si elle était complètement hermétique à tout cela et que je dramatise trop le truc. T’en fais pas ma belle, j’ai jamais voulu qu’il me ramène à ce genre d’évènements, de toute façon. Je sais ce que je rate et j’en suis heureuse. Je souris, ouais en même temps ça m’étonne pas, Alex m’a pas l’air trop du genre à se laisser marcher sur les pieds. Mais sans avoir l’air au contraire d’être celle qui marche sur ceux des autres. Ce qui est cool, elle est cool, voilà mon conclusion. C’est marrant parce qu’à discuter comme ça avec elle, j’ai même pas l’impression qu’on a le même écart d’âge que j’ai avec Benji, c’est à dire 4 ans. Ce qu’est pas énorme en soit. Mais à nos âges, ça peut quand même vite se faire ressentir. Alors j’imagine que soit Alex est plus mature que son âge, soit je suis trop gamine pour le mien. Et la deuxième option me plaît moyennement, donc on va considérer sans se pencher davantage sur la question que la première est juste. A moins que ce soit un peu des deux et qu’on se rejoigne à mi-chemin. Mais là encore, ça me plait pas trop, donc oublions que j’ai dis ça. Remarque, j’omets souvent que Ian est encore à Poudlard aussi. Mais c’est pas pareil, Ian il se donne des airs de grande personne volontairement, au fond c’est encore un peu un gosse ce mec. J’allège un peu le sujet en lançant une petite blague avant d’ajouter qu’en vrai, c’est surtout les vieux et les puristes qui nous font encore chier avec leur mentalité de supériorité de race, mais qui fatalement le transmettent aux plus jeunes générations du coup. Toujours eux, au final. Je pousse un soupir délibérément appuyé pour souligner l’aspect dramatique de cette conclusion. Que veux-tu, le monde cesserait peut être de tourner rond si ils se décidaient à la fermer pour de bon, je réponds d’un air dépité.

C’est un cercle vicieux, et si ça se perd de plus en plus, petit à petit, je crois qu’on va encore en bouffer pendant un moment avant que ça ne soit que de l’histoire ancienne. Malheureusement je n’ai aucun doute quant au fait que le jour où ça cessera d’exister, le problème ne sera pas éradiqué pour autant, il ne fera que se déplacer. Si ce n’est pas les Sang-Pur qui persécutent les Né-moldus et Sang-Mêlés, ce sera les sorciers qui s’en prendront aux Créatures Magiques, ou aux moldus, et ainsi de suite. Certains êtres humains sont encore trop primitif pour se détacher des principes basiques de la loi du plus fort et de la pyramide alimentaire. Ils les adaptent à leur temps, deviennent plus subtiles dans leur manière de l’appliquer, plus raffinés, mais c’est encore ce qui les régit. Enfin bon, je peux comprendre aisément que quand on est né avec toutes les cartes en mains, argent, pouvoir, statut sociale, on ne cherche pas à le remettre en question au risque de mettre tout ce qui est déjà acquis en péril. C’est injuste probablement, mais sérieusement je comprends. Personnellement j’ai mon opinion sur ma classe, j’ai absolument conscience de tous les privilèges qui nous ont été octroyés à notre premier souffle, mais j’ai jamais non plus essayé de tout envoyer valser parce que je trouvais ça injuste. C’est pas parce que j’ai les yeux grands ouverts sur quel genre de personnes nous sommes, que je nie en faire partie, c’est mon monde après tout.

Nouveau sujet de discussion, Alex se lance à me parler de sa famille sous mon impulsion. Elle me parle de son histoire familiale toute entremêlée, entre sa famille adoptive et sa famille biologique, cumulant trois parents et autant de petites sœurs. Je commente qu’elle ne doit pas s’ennuyer avec tout ce beau monde. Ouais, c’est pas toujours de tout repos. Mais je me donne plus de boulot qu’il ne le faut ; elles sont venues me dire que j’étais trop protectrice à un moment tellement je les couvais. Je pouffe de rire. J’ai l’impression que dans les fratries c’est souvent l’un ou l’autre ; soit t’as des aînés trop protecteurs soit des cadet trop collants. Voir les deux. Mais hé, ça prouve qu’elle les aime et qu’elle s’occupe d’elles, y a quand même pire comme défaut. Et je suis sûre qu’en plus ses petites sœurs finiront par le voir et lui en être reconnaissantes d’avoir veillée sur elles. Ils ont tous leur période je crois, quand Benjamin a commencé à faire du Quidditch il a osé venir me dire que ça lui foutait le honte que je vienne voir ses matchs. Ce sale môme là. Après j’ai capté que c’était parce que ses potes se foutaient de sa gueule, et qu’il voulait pas passer pour un bébé. Sauf qu’en vrai, il avait de la chance d’avoir sa grande sœur chérie pour le soutenir, ses soit disant potes devaient juste être jaloux de pas avoir de famille dans les gradins. Enfin bon, c’est pas grave, je pouvais me passer des matchs de Quidditch je m’en portais aussi bien, j’y allais juste pour le voir. Du coup j’ai laissé coulé, loin de moi l’idée de faire passer mon frangin pour un bébé. Et puis je pense qu’aujourd’hui si je me pointais il dirait rien mais il serait content. D’ailleurs je compte pas m’en priver dès l’année prochaine quand il sera à l’université. Il me verra même pas dans la foule de toute manière, alors il pourra pas râler. Mais bon, ç’aurait pu être pire ! J’aurais pu avoir trois petits frères… Je partage son rire. Lui dis jamais que je t’ai dit ça mais, quand il était petit, Benji avait les cheveux longs et je passais des heures à l’apprêter. La totale, coiffage, maquillage, petite robe de bal. Et crois moi, c’était jamais contre son grès. Il rentrait pas mal dans le jeu en vrai, après je le faisais défiler devant un Anthony consterné, et ma mère qui en riait beaucoup mais ne cessait de le complimenter. Mais il a fallut qu’il grandisse, et je suppose que là aussi je lui collais la honte, le jour est venu où ça ne l’amusait plus du tout. Enfin bon, j’ai jamais regretté d’avoir eu un petit frère plutôt qu’une sœur, mais trois...J’ai survécu à deux remarque, et jusqu’à un certain âge j’étais sûrement la plus tyrannique des trois mais qui tient les comptes…

Arrive le moment fatidique, que je n’avais pas anticipé puisque l’on avait déjà parlé de Benjamin et que dans ma tête ça me paraissait évident, où Alex me retourne la question. Évidemment pour les mêmes raisons que cités précédemment, je suis prise de court et je bug, m’obligeant  à répondre que mon autre frère est décédé il y a quelques années. Su.Per. Clem. Bien joué niveau plombage d’ambiance, on est au top là.
Forcément j’ai jeté un froid, c’est inévitable ou alors j’ai pas encore trouvé la technique pour annoncer légèrement que mon frère aîné est mort. Nan sérieux y a peut être un autre moyen hein, peut être une petite vanne, ou un jeu de mot je sais pas. En tout cas c’est pas encore ça en ce qui me concerne. Mais j’apprécie qu’elle se lance pas dans les classiques condoléances, et remuage de couteau style « ça doit être dur », parce que je sais plus comment y répondre. Mais non, elle se contente, à ma grande surprise, de me prendre dans ses bras et de me sourire. Je lui rends. Elle se redresse et, Merlin merci, détourne le sujet. On devrait rentrer, il commence à faire un peu frais. J’acquiesce, sûrement à cause du froid que je viens de lancer haha. Ha. En plus ma coupe est vide et je me demande si les garçons ont fini de se crêper le chignon dans leur coin. Je ricane, ça c’est pas gagné d’avance. En revanche là tout de suite, je signerais bien pour une autre coupe de champagne, elle a raison. Tu sais au fond, je crois qu’ils aiment bien se chamailler. Je dis pas qu’ils s’aiment bien attention, mais pour nous avoir fausser compagnie aussi longtemps , surtout Ian à sa copine, seulement pour s’échanger des piques, c’est forcément que ça les fait kiffer quelque part. Je me rassure en me disant que s’ils se battaient on le saurait depuis le temps. J’ajoute en plaisantant. Sûrement qu’une armée de garde leur serait tombée dessus direct de toute façon, mais ça aurait créer une agitation qu’on aurait forcément finit par remarquer. Je pense pas que l’un ou l’autre en viendrait à ça. Je vois pas Ian risquer de perdre la face devant toute la haute société sorcière, en particulier le couple souverain Irelandais, et pas non plus Aku pour être honnête mais là ça relève plus de l’instinct que d’un fait avéré. Allez, champagne, c’est partit ! Je lance en me dirigeant vers l’entrée du Palais pour rejoindre la salle de bal.

C’est vrai qu’il commence à faire froid, je m’en rend compte au moment où on traverse la grande porte qui mène dans la pièce où encore beaucoup de convives dansent, discutent et boivent un coup. Mon premier réflexe est de regarder à l’endroit où notre petit groupe s’est séparé, mais je n’aperçois aucun des deux garçons du coup j’entraîne Alex vers le buffet en attendant. Pas que j’ai faim, mais c’est là où la plupart des serveurs gravitent, du coup si on veut reprendre un verre, ce sera probablement plus rapide que d’attendre que l’un d’eux passe à côté de nous. Je repère un plateau de coupe pleine et m’approche du serveur qui comprend tout de suite et nous en tends deux. Je le remercie et me tourne pour mettre un petit coup de coude à la demoiselle. Tiens regarde, ils sont là bas les deux champions.  Je lui glisse en pointant du doigt nos cavaliers qui s’échangent des sourires crispés à l’autre bout de la pièce. Tsss, et on dit que c’est les filles qui sont prisent de tête, je lance en secouant la tête avec un sourire amusé. On devrait les interrompre ? Parce qu'ils ont l'air en forme encore, ça peut durer un moment, je propose. A moins qu’elle ait envie de continuer de discuter entre nous, ce qui me convient aussi.

(c) crackle bones

       

ϟ ϟ ϟ

-Clémence Castellane-
J'suis un zombie, j'ai l'âme en cendres, j'sais même pas où je vais je me suis perdu dans un cauchemar. Et y a des morceaux de vie dans mes larmes, quand j'en laisse sortir c'est des bouts de moi qui partent, merde. J'attends tous les jours que le soleil se lève, des mois dans la nuit et y a rien qui l'arrête.

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Victoria Prewett
Contexte
Nous sommes le lundi 31 décembre 2001. Victoria, ou Vicky comme elle aime être surnommée, est la fille cadette de Louis et Adèle Prewett. Après une année mouvementée où ses parents ont annoncé leur séparation et où son père a fait son coming-out, Vicky est entrée en 5ème année. Durant les vacances de Noël, elle est rentrée chez sa mère mais a passé le jour de Noël chez son père, dans une ambiance assez particulière. Pour le réveillon du Nouvel An, elle a donc sauté sur l'occasion d'assister à un bal royal avec ses frères et ses amis d'enfance.

Bliain mhaith !
Alec avait raison. Billy n’aimait personne de toute manière et trouvait toujours le moyen de se disputer avec tout le monde. Parfois, j’aurai aimé que Billy soit plus comme Alec. Plus aimable, plus droit, plus chic. Mais alors je n’aurai pas pu avoir un crush sur lui. Et puis, Billy était un partenaire de jeu idéal. Quand nous étions plus jeunes, Billy et moi passions notre temps à comploter pour faire enrager Edmund. D’un autre côté, Edmund se liguait contre nous en allant chercher Alec. Nous passions de sacrés bons moments !

Mais voilà, nous avions grandi et nous voilà, à un bal royal, en train de parler de nos crushs respectifs. J’avais parlé du mien, même si on ne pouvait pas clairement affirmer qu’Enzo était un crush, je sortais avec lui et il était sympa. Mais j’étais du coup très curieuse de savoir ce qu’il en était du côté d’Alec. Après tout, je ne le connaissais pas énormément dans l’intimité. Je me faisais une idée de qui il était, et peut-être que j’étais complètement à côté de mon balai. Mais je refusais de croire cette idée. Alec était mon prince de jeunesse et je désirais qu’il reste ainsi.

« Personne ma chère. » répondit Alec après un temps de réflexion immense. « Je n’aime pas être en couple, ça demande trop d’investissements. »

Je fronçais les sourcils, étonnée. Alec … ne voulait pas avoir de petite-amie ? Est-ce qu’il était ce genre de garçons à être avec une fille un soir et le lendemain une autre ? Je ne pouvais le croire. Alec était un garçon sérieux et fiable, et non un mec frivole.

« Je ne te crois pas. » dis-je, les yeux plissées comme si je pouvais sonder son âme de cette manière.

A cet instant, la mélodie changea et, portée par l’excitation de ce nouveau rythme, je suppliais Alec de m’emmener danser. Oui, j’étais du genre à passer du Demiguise à l’Hyppogriffe.

« Ok ok, arrête ça. C'est malaisant. » dit-il, mi-agacé, mi-amusé. « Et puis, après tout on est à un bal. C'est fait pour danser. »

Alors que je pensais qu’il allait m’envoyer sur les Mandragores, mon sourire s’élargit à ses derniers mots. L’espoir brillait dans mon regard alors qu’il me tendait le bras tel un véritable cavalier.

« Veux-tu bien m'accorder cette danse, chère Victoria ? »
« Oh oui Alexander ! » me réjouis-je en attrapant son bras.

Je fus sans doute un peu maladroite puisque je le vis pencher dans ma direction alors que je l’empoignais avec force, comme pour être certaine qu’il ne s’échapperait pas. Je le laissais me guider jusqu’au milieu des autres danseurs. C’était assez intimidant. Il y avait beaucoup d’adultes et peu de jeunes s’était encore risqué sur la piste de danse. Pourtant, Alec agita son bras et je pressais ma main dans la sienne alors qu’il commençait à me guider au son de la mélodie. Je n’étais certainement pas très douée mais je me moquais bien. Je n’avais pas peur du ridicule et je n’hésitais pas à surjouer dans mes pas. Je rejetais d’un geste que je voulais élégant mes cheveux en arrière et me laissais porter lorsqu’Alec tenta de me faire tournoyer avant de me ramener dans le creux de ses bras.

« Alors cette robe, l'effet est au rendez-vous ? » demanda-t-il, un sourire malicieux accroché aux lèvres.
« Oh Alec, c’est merveilleux ! »

Je tournoyais à nouveau avant de replacer ma main sur son épaule. Mon sourire était toujours aussi large et mes yeux pétillaient de bonheur.

« Billy n’aurait jamais voulu, c’est certain. Il préfère passer tout son temps avec sa meilleure amie ou bien à regarder Alex. »

Je roulais des yeux. J’adorais Joey, mais parfois, j’étais bien un peu jalouse de leur complicité qui était née progressivement au cours de la première année à Poudlard de Joey. C’était comme si Billy n’avait pas voulu m’attendre et m’avait remplacé par Joey. Quant à Alex, j’avais adoré être son amie, sa confidente alors qu’elle sortait avec mon frère. Elle était tellement cool, tellement belle. Mais Billy avait tout gâché et le fait que je sache son secret en premier avant elle avait brisé notre amitié et l’image que j’avais d’elle.

« Et Edmund … je suis certaine qu’il aurait râlé tout au long de la danse. »

J’adressais un sourire à Alec.

« Joey a de la chance de t’avoir pour grand-frère tu sais. Et je suis sûre que si tu avais une petite-amie, elle serait aussi très contente. »

Je rougis à ses mots, comme si soudain, je me souvenais de ce que je ressentais autrefois pour lui. Enivrée par toute cette magie, j’avais presque envie soudain de me mettre sur la pointe des pieds pour l’embrasser. De me laisser porter, de me laisser réconforter dans ses bras, de me coller à lui et de l’embrasser jusqu’à ce que j’ai le souffle coupé.

Mais je ne devais pas. C’était inapproprié. Alec était un ami d’enfance, le meilleur ami d’Edmund. Il était un jeune adulte et je n’étais qu’une gamine. Et puis, il avait dit qu’il ne voulait pas être en couple. Je baissais la tête, comme me sentant coupable d’avoir eu de telles pensées. Que dirait Joey ? Merlin, j’étais ridicule. Pourquoi fallait-il toujours que je tombe amoureuse du garçon qui ne fallait pas ?

« Alec ? » demandais-je d’une petite voix. « Tu me trouves jolie ? »

Je ris, me sentant un peu ridicule de poser une telle question.

« Je veux dire, pas seulement en tant que petite sœur de ton meilleur ami. Mais jolie comme une fille … comme une femme. »

Il était impossible de nier que j’avais désormais le rose aux joues, mais je guettais impatiemment la réponse d’Alec, mes yeux plongés dans les siens.

« Enzo n’est et ne sera pas le prince de ma vie. Mais … je crois que j’aimerais beaucoup dans la vie d’un garçon. Au moins. » dis-je en baissant les yeux, songeuse.

Toutes mes relations avaient été jusque-là des déceptions. Edmund disait que j’étais trop jeune pour penser à ça, tandis que Billy disait qu’aucun ne me méritait de toute manière. Mais quand je voyais que certaines filles trouvaient leur âme-sœur à cette âge-là, j’avais le droit de rêver. Ma marraine, Prudine, m’avait dit qu’elle était sortie avec de nombreux garçons sans jamais s’attacher. Mais que Shino avait été différent. De bien des façons il avait su se démarquer des autres. Et eux deux se connaissaient depuis leur première année à Poudlard. Ça donnait matière à réfléchir.

« Je pense que tu ferais un bon petit-ami. » ajoutais-je en regardant à nouveau Alec. « Tu dis que ce n’est pas pour toi. Mais je suis certaine que ça te plairait. Et que tu rendras ta petite-amie folle de bonheur ... »

Je souris alors qu’il me faisait tournoyer une nouvelle fois.

« … même si tu lui marches sur les pieds comme tu me fais. » terminais-je en gloussant.

@ Victoire

ϟ ϟ ϟ

Vicky Prewett

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Bliain mhaith !Ft Vicky Prewett
Lundi 31 décembre 2001. Vicky est vraiment une jeune femme pleine de vie. Je l'aime beaucoup, vraiment. Elle est comme une petite sœur pour moi, je pense que notre attachement mutuel ne tient pourtant pas à grand chose. Elle est la seule fille que je connais depuis l'enfance mis à part ma sœur je veux dire. Et l'inverse est vrai pour moi. On se connait depuis longtemps et on s'est beaucoup amusé ensemble plus jeunes. Même-ci, aujourd'hui je me suis éloigné du groupe. Les choses restent plus ou moins les mêmes. Je tiens à eux même-ci je les repousse pour me protéger. Je suis tellement pathétique, j'en ai conscience au moins. On peut dire que c'est déjà ça non ?

J'hausse les épaules avec un léger sourire aux lèvres. Je ne sais pas ce qu'elle s'imagine face à ma déclaration de ne pas vouloir de petite amie. Qu'elle me croit ou pas ne change pas mon opinion à ce sujet. Avoir quelqu'un dans ma vie ne me fais pas envie actuellement, je suis pas le genre de personne à pouvoir rendre heureux quelqu'un. Pas alors que la moindre petite chose me mets dans un état d'angoisse affligeant. Je pense que malgré tout mes efforts pour m'éloigner de mon père, son opinion compte. Et la pression qu'il m'a mit sans doute sans y penser sur mes études quand j'ai changé de cursus n'a fait qu'aggraver mon anxiété.

A vrai dire, avoir un coup d'un soir comme peuvent le faire certaines de mes connaissances ne m'intéresse pas non plus. Même-ci, c'est sans doute plus sécuritaire. J'ai trop d'angoisses pour même laisser quelqu'un que je connais à peine me toucher librement. Les attentes des gens me fatiguent en plus de ça. Et je ne suis pas ce genre de gars, j'ai pourtant eut quelques relations à Poudlard. Des amourettes, mais comme je ne m'investissais pas... La relation finissait toujours par couler sans que je puisse rien y faire. Je devrais sans doute vraiment voir un psy, hein ? Putain, fais chier !

« Oh oui Alexander ! » Je lui souris, un de mes rares sourires sincères. Elle manque de me faire tomber d'ailleurs en m'empoignant, aurait-t-elle peur que je m'enfuie ? J'embrasse le dos de sa main jouant le prince charmant, avant que nous commencions à danser. Elle est vraiment mignonne, son excitation réussi tout de même à me détendre. Son naturel sans doute.

« Oh Alec, c’est merveilleux ! »  Je pouffe de rire, je suis qu'on peut voir que je suis malgré mon malaise, heureux de danser avec elle. C'est un sentiment que j'ai rarement l'occasion d'éprouver depuis plusieurs mois, voir années maintenant. « Billy n’aurait jamais voulu, c’est certain. Il préfère passer tout son temps avec sa meilleure amie ou bien à regarder Alex. » Je ricane, ça ressemble bien à Billy oui. Cet idiot, il est bourru mais ça reste un bon gars. "C'est certain, et honnêtement je crois qu'il vaut mieux pour tes orteils que ce soit moi et non ton frangin." Je fait remarquer malicieusement. On sait tous à quel point Billy peut être gauche, et puis quand il n'aime pas un truc, il y met toute la mauvaise volonté du monde.

"J'avais pas souvenir qu'Edmund râlait plus que moi, ceci dit c'est peut être parce que je cède toujours quand c'est toi qui me le demande." Ah autant pour moi de faire profil bas, mes joues rosissent malgré moi. Pourquoi, je ne suis pas capable de retenir les mots qui sortent de ma putain de bouche. J'espère que ça ne sonne pas trop bizarre. Mais et bien c'est vrai de toute façon. Et je ne peux pas retirer ce que je viens de dire. De fait, je me concentre sur mes pas de danses.

« Joey a de la chance de t’avoir pour grand-frère tu sais. Et je suis sûre que si tu avais une petite-amie, elle serait aussi très contente. » Outch ça fait mal, je regarde Vicky alors qu'elle détourne le regard en rougissant. Je me sens un peu coupable parce que ce qu'elle voit de moi, n'est sans doute pas aussi véritable que le Alec que connait Joey. Mon cœur se serre douloureusement en pensant à ma sœur, je doute qu'elle pense avoir de la chance. Je suis sûre qu'elle a un tas de reproches à me faire, et qu'elle garde pour elle beaucoup de choses parce que dés qu'elle essaie de parler sérieusement je l'envoie sur les roses. "Je n'en suis pas si sûr, tu sais je ne suis pas aussi formidable que tu sembles le penser." Il y a sans doute une pointe d'amertume dans mes paroles. Parce que je sais que la personne que Vicky voit, c'est l'ancien Alec pas celui que je suis aujourd'hui et c'est de ma faute.

Ses prochaines paroles me mettent dans le pétrin. Je suis extrêmement mal à l'aise, que suis je censé répondre alors que son regard est clairement planté dans le mien, attendant une réponse. Et je ne peux pas, ne pas y répondre sérieusement. Parce que ça a l'air de réellement l'inquiéter. Et même-ci je suis très mal à l'aise face à cette situation, je pense que c'est important que je sois honnête. "Tu es une très jolie jeune femme Victoria, je suis certain que tu auras tout un tas de prétendants. Tes frères vont vraiment avoir du soucis à se faire." Je détourne le regard après cette réponse honnête. Même-ci j'ai détourné la conversation sur un versant plus humoristique. Il n'en reste pas moins que j'ai dis la vérité. Est ce que j'ai bien fait ? Je suis sûr que je viens de lui marcher sur les pieds dans mon malaise. Merde.

« Enzo n’est et ne sera pas le prince de ma vie. Mais … je crois que j’aimerais beaucoup dans la vie d’un garçon. Au moins. » Je la serre légèrement contre moi, elle a l'air si sérieuse. Ces sentiments qui la préoccupent sont si loin de mes propres préoccupations. L'amour, je n'y comprends pas grand chose. Et tout ce que j'ai vu, c'est à quel point ça a fait souffrir mon père. "Tu ne devrais pas t'inquiéter, déjà parce que tu as le temps. Tu es encore jeune, petite tête. Mais aussi parce que tu es quelqu'un de bien, se serait une honte que quelqu'un comme toit ne trouve pas chaussure à son pied." Je ris un peu, bon un peu nerveusement hein. Je le dis sous le ton de la plaisanterie comme je le fais toujours. Mais on sait tout les deux que je suis sérieux. Je ne sais juste pas dire les choses de manière aussi directe et franche qu'elle. C'est tout.

Je gémis de misère, je sens mes oreilles chauffer. Pourquoi insiste-t-elle autant ? Je ferais un très mauvais petit ami en plus. Je suis toujours dans les mauvais coup, invivable, anxieux à l'extrême et incapable de m'engager. En tout cas, c'est plus ou moins comme ça que chacune de mes petites amies m'a quitté. Parce que je n'étais pas capable de leur donner assez d'attention, que je ne voulais pas m'attacher au point que sortir avec moi était une souffrance pour elles. Parce que, je suis passé maitre dans l'art de prendre soin des gens sans m'impliquer émotionnellement. A part avec ceux qui m'ont connu avant évidemment. Je saute à pieds joints dans la blague de Vicky pour éviter le sujet.

"Hey tu insinues que je suis un mauvais danseur ? Je ne t'autorise pas à te plaindre, c'est toi qui l'a demandé. Tu assumes." Je lui fait mon sourire tordu de plaisantin. Celui qui est devenu une seconde nature, une part de mon identité au fil des années. "Je suis blessé dans ma fierté, mon cœur saigne." Je porte nos mains jointes sur mon cœur pour bien accentuer le mélodrame. Je peux être un vrai comédien, nos regards se croisent et on fini par éclater de rire comme deux idiots. C'est agréable, ça faisait un moment que je n'avais pas autant rit. J'arrive presque à profiter de la soirée. La chanson s'arrête et je propose : "Si nous allions boire quelque chose, j'ai la gorge sèche. Et je suis sûr que tu as mal aux pieds avec tes chaussures." Je lui tend mon bras pour qu'elle me suive jusqu'au buffet.

"Je me demandais, pourquoi ça t'inquiètes autant d'avoir un petit-ami qui t'aimes ? Quelqu'un t'as déjà dis que tu méritais pas d'être aimé ?" Ca sort un peu de nul part, mais en fait ça me trotte dans la tête depuis notre discussion pendant la danse. Je ne sais pas, ça m'a mis mal à l'aise. Mais je crois que ce n'est pas seulement à cause du sujet. Peut-être que je m'inquiètes pour rien. Ce ne serait pas la première fois après tout, j'engloutis plusieurs petits fours pendant que j'attends une réponses.

"Moi ? Je suis obligé de répondre ? Bon ok ok, j'aurais pas dû poser la question. Honnêtement, j'ai déjà eut des petites-amies avant mais ça n'a jamais bien marché. Je ne suis pas assez impliqué, c'est difficile d'aimer quelqu'un pour moi." J'hausse les épaules, mal à l'aise, espérant que cette réponse ne serait pas creusée par Vicky. Le fait que cette discussion est malaisante, parce que ça actionne des petits boutons d'alerte dans mon cerveau.

Design @Lilith

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C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.

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Victoria Prewett
Contexte
Nous sommes le lundi 31 décembre 2001. Victoria, ou Vicky comme elle aime être surnommée, est la fille cadette de Louis et Adèle Prewett. Après une année mouvementée où ses parents ont annoncé leur séparation et où son père a fait son coming-out, Vicky est entrée en 5ème année. Durant les vacances de Noël, elle est rentrée chez sa mère mais a passé le jour de Noël chez son père, dans une ambiance assez particulière. Pour le réveillon du Nouvel An, elle a donc sauté sur l'occasion d'assister à un bal royal avec ses frères et ses amis d'enfance.

Bliain mhaith !
« Tu ne devrais pas t'inquiéter, déjà parce que tu as le temps. Tu es encore jeune, petite tête. »

Je baissais la tête avec un sourire. Oui, les mêmes paroles qu’Edmund. Ils n’étaient sans doute pas meilleurs amis pour rien.

« Mais aussi parce que tu es quelqu'un de bien, ce serait une honte que quelqu'un comme toi ne trouve pas chaussure à son pied. »

Je relevais les yeux vers Alec, surprise d’entendre de telles paroles dans sa bouche. Non pas que je doutais de sa gentillesse. Tout au long de la soirée il avait été tendre et honnête. Mais à cet instant, je remarquais encore plus à quel point, enfant, j’avais su voir quel homme il deviendrait plus tard.

« Merci Alec. » répondis-je, les joues rosies, tandis qu’il riait pour alléger l’atmosphère.

Je ne pus m’empêcher de lui glisser une nouvelle allusion à la fille dont il fera le bonheur un jour.

« Hey tu insinues que je suis un mauvais danseur ? Je ne t'autorise pas à te plaindre, c'est toi qui l'as demandé. Tu assumes. » dit-il, sautant sur l’occasion de changer de sujet à la suite de ma blague.
« Non mais j’assume ! c’est juste que j’aurai du prendre des chaussures fermées … »

Je souris alors qu’il portait ses mains jointes sur son cœur.

« Je suis blessé dans ma fierté, mon cœur saigne. »

Nos regards se croisèrent et je ne retins pas davantage mon rire. Quelques-unes des personnes qui dansaient autour de nous nous jetèrent des coups d’œil suspicieux. Heureusement la musique s’arrêta et les applaudissements couvrirent nos rires.

« Si nous allions boire quelque chose, j'ai la gorge sèche. » proposa alors Alec. « Et je suis sûr que tu as mal aux pieds avec tes chaussures. »
« C’est une véritable torture c’est vrai ! » confiais-je en attrapant son bras tendu.

Il y avait un buffet gigantesque. C’était loin de ressembler à ceux que nous faisions à la Cabane Hurlante. Ici les plats étaient sans doute en or et la nourriture était plus raffinée. Des serveurs étaient là pour nous servir les verres que nous commandions. Les plateaux lévitaient pour passer entre les convives sur le bord de la salle et une fausse neige tombait du plafond, s’arrêtant à un mètre au-dessus de nos têtes.

« Tiens ! » tendis-je à Alec une flûte de champagne.

Je jetais un coup d’œil autour de nous. Edmund n’était toujours pas en vue, aussi j’attrapais à mon tour une flûte et en bus une longue gorgée.

« Je me demandais … » commença Alec.
« Oui ? »
« … pourquoi ça t'inquiète autant d'avoir un petit-ami qui t'aimes ? »

Je fronçais les sourcils, une nouvelle fois surprise par les paroles d’Alec. Ce dernier me regardait, avant d’engloutir plusieurs petits fours, comme pour se donner quelque chose à faire en attendant ma réponse.

« Oh … c’est que … »
« Quelqu'un t'a déjà dit que tu méritais pas d'être aimé ? »

Je secouais la tête, mes boucles châtains s’agitant autour de mon visage.

« Non, ce n’est pas ça. »

Mes doigts caressèrent le fond du verre à pied, une grimace tordant ma bouche. Je n’avais pas été honnête avec mes frères. Pouvais-je l’être avec Alec ? Après tout, il s’était vraiment bien conduit ce soir et je sentais qu’il pouvait garder un secret, même si c’était contre son meilleur ami. Mais n’allais-je pas le mettre dans une mauvaise position vis-à-vis d’Edmund ?

« C’est … trois fois rien. » dis-je en retrouvant le sourire. « C’est juste les garçons de mon âge qui sont vraiment immatures. »

Je chassais Lemony de mon esprit. A y réfléchir, je ne pensais pas que le garçon avait voulu être méchant. En vérité, je n’avais pas été claire sur mes intentions et il s’agissait là d’un gros malentendu. Mais la peur que j’avais ressenti était pourtant toujours présente. Et je savais que si Edmund, ou pire Billy, l’apprenait, Lemony vivrait certainement un sale quart d’heure. Et je ne souhaitais pas cela.

« Et toi ? Pourquoi tu sembles si peu accordé d’importance à l’amour ? » demandais-je, malicieuse.
« Moi ? Je suis obligé de répondre ? »

Je finis de boire ma gorgée de ma champagne avant de rire.

« Obligé ! J’ai joué le jeu, à ton tour ! »
« Bon ok ok, j'aurais pas dû poser la question. Honnêtement, j'ai déjà eu des petites-amies avant mais ça n'a jamais bien marché. »

Ça ne me surprenait pas. Je fronçais les sourcils.

« Pourquoi ? Que s’est-il passé ? » demandais-je.
« Je ne suis pas assez impliqué, c'est difficile d'aimer quelqu'un pour moi. »

Il haussa les épaules, s’enfilant un nouveau petit four. Je finis mon verre et le reposais sur la table, le regardant toujours.

« Je ne crois pas que ce soit difficile d’aimer quelqu’un comme toi. » lui confiais-je.

Mon regard était on-ne-peut-plus sérieux. Et je savais que ça le rendait nerveux quand les sujets devenaient trop sérieux. Alors, je souris et allais changer de sujet quand quelqu’un nous attrapa soudain par les épaules.

« Edmund ? »

Mon frère aîné avait un sourire jusqu’aux oreilles, comme s’il venait de lancer une nouvelle farce. J’espérais me tromper à ce sujet. Je ne pensais pas que les Iceni apprécierait une telle chose.

« Bon, si vous avez terminé vos mots doux, vous êtes prêts à me suivre ? » lança-t-il.

Il bouscula amicalement Alec de l’épaule avant de m’attraper la main, ne me laissant pas le choix, visiblement. J’attrapais celle d’Alec alors qu’Edmund fendait la foule, son idée bien en tête. Joey était assise un peu plus loin, sur une chaise. Après quelques mots échangés entre frère et sœur, Alec intima à Joey de nous suivre. Elle semblait s’être tordue la cheville mais Alec l’aida à trotter jusqu’à l’extérieur. Ce fut dans les escaliers qu’on tomba sur Billy.

« Qu’est-ce que vous … ? » commença-t-il.
« Viens ! » lui dis-je en gloussant.

Joey haussa les épaules mais le poussa en avant. Tous nous suivions Edmund qui sortit du château puis se dirigea dans le parc. Il y avait du monde à l’extérieur, sans doute tout autant qu’à l’intérieur.

« Eddie, tu vas où ? » demandais-je.

Nous nous éloignions progressivement du château et de sa lumière. Ce fut cependant là, dans l’herbe qu’Edmund s’arrêta. Il sortit un bout de tissu de sa poche sur lequel il jeta un sort. Celui-ci s’agrandit pour former une grande couverture sur laquelle nous asseoir.

« Installez-vous, et … admirez ! »

Je fronçais les sourcils alors que Joey se laissait tomber avec joie au sol. Billy s’allongea, rejetant son nœud papillon dans l’herbe.

« Pousse-toi ! » dit-il à Edmund.
« T’as qu’à pas t’allonger, tu tiens trop de place ! »

Billy lui donna un coup de coude dans les côtes puis soudain. BOUM ! Je sursautais avant de voir un feu d’artifice exploser dans le ciel. Puis un deuxième. Et un troisième.

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« C’est toi ? » demanda Billy.

Edmund ne répondit pas mais se contenta de rire. Emerveillée, je me laissais tomber à mon tour sur la couverture et jetais un coup d’œil à Alec. Nous étions tous réunis, tous les uns contre les autres sur cette couverture, à admirer le feu d’artifice d’Edmund. Je doutais sérieusement qu’il ait tout fait tout seul mais il semblait très fier de lui. Et même s’il ne faisait pas une température idéale, nous étions bien. Joey qui avait eu 17 ans, lança un sort sur la couverture pour la faire dégager de la chaleur et je me blottis entre le corps d’Alec et de Billy. Joey, elle avait posé une main sur l’épaule d’Edmund, souriante.

Bliain mhaith ! - Page 3 Vicky-x-Billy-x-Josh-x-Alec-x-Joey-2

C’était juste parfait.

« Et une bonne année ! » soufflais-je.

@ Victoire

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Vicky Prewett

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