Pensine de Alice A. L. Scott



RP(s) en cours

ϟ Baby we built this house on memories avec James Davis & Shay Sanguandikul & Oscar Swan etc., le samedi 23 février 2002.

ϟ I'm like evil, I get under your skin avec Théodore Davis etc., le jeudi 7 mars 2002.

ϟ You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil avec Amaya Kitagawa & Shin'ichi Sasaki, le samedi 9 mars 2002.

ϟ Artémis : Mission Cupidon. avec Amaya Kitagawa & Sara Horiuchi, le samedi 23 mars 2002.

ϟ Le bal des Fondateurs avec Billy Prewett & Anthony Scott etc., le samedi 29 juin 2002.

RP(s) terminés

2002

ϟ 7e Ciel : Soirée d'Ouverture. avec les chers invités <3, le jeudi 14 février 2002.

ϟ You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil avec Amaya Kitagawa, le vendredi 1er mars 2002.

ϟ Le nouveau Conseil des Fondateurs avec Edmund Prewett & Andrew Scott & Esteban Nightshade, le mercredi 6 mars 2002.

ϟ You look like an angel, you walk like an angel, you talk like an angel. But I got wise ; you're the devil avec Amaya Kitagawa, le vendredi 8 mars 2002.

ϟ Le nouveau Conseil des Fondateurs avec Edmund Prewett & Andrew Scott & Esteban Nightshade, le samedi 6 avril 2002.

Histoire

I | La famille Scott
On ne naît pas Scott sans devoir en porter le lourd fardeau, Alice apprit cette leçon très tôt.

Ses premiers pleurs furent accompagnés de ses premières responsabilités : Alice était née dans une grande famille prestigieuse, connue dans le monde des sorciers et encore plus dans le monde des Sang-Purs. Une famille à l’aura aussi magnétique que dangereuse. Parents et enfants étaient voués à une existence sous le signe de la richesse, du pouvoir, du contrôle. Alice n’était pas l’aînée mais les poids pesant sur ses épaules étaient indéniables. Du berceau au linceul, la jeune fille devrait se montrer à la hauteur de son nom et de son rang et elle ne devrait jamais, Ô grand jamais, faire la moindre erreur qui nuirait à la grande réputation de sa famille. La faiblesse et l’imperfection n’étaient pas des termes que la famille Scott saurait tolérer d’associer à leur nom et, si jamais l’un des membres de la fratrie osait en faire preuve, il devait s’attendre à être renié des siens.

Les parents, Arthur et Lucy Scott, avaient donné naissance à trois enfants avant l’arrivée de la jeune sorcière : Andrew, Ayana et Calvin. Vint ensuite notre chère Alice ainsi que son frère jumeau Anthony. Enfin viendrait Angelo, le petit dernier, le mouton noir de la famille. Tous ces gamins semblaient sortis d’une usine à enfants parfaits d’un point de vue extérieur. Rien n’était laissé au hasard pour eux jusqu’à leurs prénoms qui suivaient tous un modèle bien précis ; un premier prénom en A ou en C, un deuxième prénom inspiré d’un personnage de la mythologie grecque, un troisième prénom en L en hommage à un membre de la famille de la mère. Respectivement : Andrew Achilles Lucian Scott, Ayana Aphrodite Loana Scott, Calvin Céos Liam Scott, Anthony Apollon Lukas Scott, Alice Artémis Lucinda Scott et Angelo Arès Logan Scott.

De chacun des frères et sœurs Scott se dégageait une particularité, quelque chose qui faisait qu'on était obligé de les regarder quand ils passaient, voire de baisser les yeux quand ils vous regardaient en retour. Qu’importe leurs rêves, leurs craintes, leurs faiblesses, le masque restait le même : l'important était les apparences.
Les apparences.
Les apparences.

Alice grandit en baignant dans un monde où cette règle était un impératif. Il ne s’agissait pas de se questionner quant à la raison. Il fallait s’y plier, voilà tout.

On ne pouvait pas dire, pour autant, qu’Alice eut une enfance malheureuse. Au sein de sa famille, la jeune sorcière se sentait à sa place. Comme ces histoires d’honneur et d’apparences avaient toujours été là, Alice ne connaissait rien d’autre et s’y plaisait même. Lucy Scott était une bonne mère, elle se débrouillait comme elle pouvait pour s’occuper de ses nombreux enfants et Alice n’avait jamais demandé mieux de la part de sa figure maternelle. Arthur Scott, lui, était bien distant mais jamais la jeune fille ne s’en plaint. Il en résultat pourtant un manque d’affection paternelle qui, plus tard, pousserait Alice à se jeter dans les bras de nombreux hommes à la recherche d’une forme d’amour qui pourrait combler ce vide. Évidemment, ceci serait tout à fait inconscient, Alice ne ferait pas le lien d’elle-même. Pas pendant longtemps, en tout cas.

Pour ce qui est de ses frères et sœurs ? Alice les aimait tous. C’était une petite princesse prétentieuse et capricieuse alors il n’était pas certain que le reste des membres de la fratrie l’adorait comme elle les adorait. En réalité, Alice n’aura jamais vraiment osé demander à ses frères et sœurs ce qu’ils pensaient sincèrement d’elle, qu’ils se montrent distants ou gentils avec elle, par peur d’une douloureuse vérité. Les Scott n’étaient pas bien connus pour leur grand cœur et elle le savait mais, malgré tout, ses grands frères et sa grande sœur étaient un modèle pour elle et son petit frère était son petit chouchou. Et, son amour pour eux, Alice le montrait à sa façon, souvent en chouinant pour les coller ou en paradant devant eux fièrement pour montrer que, elle aussi, elle était jolie et puissante, comme eux, lorsqu’elle était jeune. Plus les années passeraient et plus les marques d’affection seraient subtiles.

Seule exception ? Anthony. Évidemment, le lien entre lui et Alice fût immédiatement plus fort puisqu’ils étaient jumeaux. La jeune sorcière, depuis son plus jeune âge, fût très proche de ce dernier et, encore aujourd’hui, elle ne faillit pas à lui montrer à quel point il compte pour elle. Les deux jumeaux ont même scellé un Serment Inviolable ; “Pour toujours et à jamais” pour que jamais l’un ne devienne l’ennemi de l’autre.

La vie de Sang-Pur ? Alice s’y fit bien rapidement. Tout ce qui gravitait autour: la richesse, le pouvoir, la vie de luxe… Là fût le plus grand bonheur de la petite princesse qui vivait pour les paillettes, les cadeaux, les jolies robes, les compliments, les regards et tout ce qu’on pouvait lui offrir. Alice se débrouillait toujours pour être au centre de l’attention : “Maman, regarde, ma robe tourne !”, “Ayana, regarde j’ai mis du maquillage ! Je suis toute belle, hein ?”, “Anthony, tu as vu ? Je suis tombée et je n’ai même pas beaucoup pleuré !”. Tout, toujours, pour impressionner la foule et sa famille ! “Regardez ! Regardez moi !”

Moi, Moi, Moi…


II | L'épanouissement de la fleur
Et la jeune sorcière ne s’arrangerait pas en grandissant.

Plus Alice évoluait dans son petit monde, plus elle découvrait de nouvelles façons d’attirer le regard, de se faire belle, de se rendre intéressante. Elle eut son premier petit ami très tôt et, d’ailleurs, cette relation fût la première d’une longue série d'échecs amoureux. Sa première rupture fût très difficile à digérer pour elle mais, bien qu’elle déprimait, Alice ne se laissa pas abattre. Ou, du moins, elle ne laissa personne voir qu’elle était au fond du gouffre. Au contraire, la jeune sorcière se faisait encore plus belle, plus scintillante. Sa présence n’en fut que plus imposante et, très vite, elle trouvait le garçon qui guérirait sa peine de cœur…

Avant que, à son tour, ce dernier ne le lui brise. Et ainsi de suite…

Alice n’apprendrait de ces jeux d’amour toxiques que de mauvaises leçons. Au lieu de se concentrer sur elle-même et de se dire que, peut-être, elle devrait arrêter de rechercher le bonheur dans les relations amoureuses de la sorte, elle se convainc qu’elle n’avait juste pas assez bien cherché et que le suivant serait le bon. Et, surtout, jamais Alice ne se remit en question : c’était toujours la faute des garçons dont elle tombait amoureuse, ils étaient tous horribles et elle n’était que la victime. Parfois il est vrai qu’elle tombait sur les mauvais garçons mais, vous vous en doutez, souvent c’était surtout elle qui était imbuvable.

Pour ce qui est de la scolarité ? Alice était une fille qui avait tout le temps de bonnes notes. Elle était la fierté de ses parents et de ses camarades Serpentard à Poudlard. En fait, la jeune fille remarqua, en entrant dans l’adolescence, que ses frères et sœurs se découvraient doucement des talents ou des capacités qui leur étaient propres, tout particulièrement le petit Angelo métamorphomage, et Alice leur enviait cela. Elle voulait trouver son talent à elle ! … Mais ça n’était pas simple. La sorcière touchait pourtant à tout, que ce soit à l’école ou en dehors, du sport à l’art en passant par tout ce qui s’offrait à elle au-delà de ça. Mais, rien à faire. Soit Alice était plutôt douée mais ça ne lui plaisait pas, ou alors elle était juste “moyenne”, et parfois elle ne maîtrisait même pas du tout ce dans quoi elle se lançait. Ainsi donc, Alice était une élève brillante qui avait des notions dans pleins de différents domaines mais, à quoi bon ? Rien ne résonnait en elle comme quelque chose qui lui appartenait. La jeune fille dû bien en tirer la conclusion qui s’imposait à elle ; elle n’avait aucun talent.

Par contre, vous vous douterez qu’il n’était pas question que qui-que-ce soit le comprenne ! Si Alice maîtrisait bien une chose, c’était le fait de tout miser dans le “paraître”. Elle n’avait pas réellement de talent à elle alors elle devrait se débrouiller pour paraître en avoir. Rien de trop compliqué pour elle, en soit. Déjà, elle pouvait prétendre être très douée dans toutes les disciplines auxquelles elle avait touché dans sa quête pour trouver sa passion : les langues, les arts, la musique… Elle avait assez de notion dans ces domaines pour laisser croire qu’elle était même très bonne dans ce qu’elle faisait. Elle pouvait aussi démontrer son intelligence grâce à ses prouesses scolaires quand bien même elle n’était pas une fille plus intelligente que ça, en réalité. En fait, elle savait comment réviser et suivre en cours pour s’assurer de bonnes notes mais ça n’allait pas plus loin. Mais surtout ? Alice décida bientôt que, si la seule arme qu’elle savait manier était sa beauté, alors elle mettrait le paquet là-dedans. Elle serait la plus belle, la plus populaire, la plus attirante, la plus séduisante. Elle saurait jouer de ses charmes pour obtenir ce qu’elle voulait et qui elle voulait — même si ses relations amoureuses ne dureraient jamais longtemps.  

Malgré quelques accrocs, Alice poursuivit son chemin de vie la tête haute et fière. Elle avait tout ce dont elle pensait avoir besoin et ses problèmes étaient assez maquillés pour que personne ne se doute qu’elle en souffrait, tout particulièrement en matière d’amour. Car, oui, en vieillissant, ses histoires d’amour ne s’amélioraient pas, bien au contraire. Plus le temps passait et plus elle devenait une femme difficile à aimer, plus les hommes de son entourage devenait complexe, plus le fait de se mettre en couple avec quelqu’un signifiait quelque chose. Si ses relations de petites filles qui n’avait pas plus à faire que de tenir la main à son amoureux quand ils marchaient ensemble n’allaient nulle part, doutez-vous que, lorsqu’elle sortait avec quelqu’un en espérant construire quelque chose qui puisse durer, ça ne fonctionnait pas mieux.

Cœur brisé, après cœur brisé… Alice se surprenait toujours à rêver du prince charmant, de l’homme parfait, de celui qui briserait cette douloureuse boucle. Si elle commençait à se remettre en question alors elle ne le faisait pas correctement. Plutôt que de corriger les défauts que ses ex lui trouvaient, elle les renforça malgré elle. Pour se protéger, elle essayait de se rendre plus inaccessible et, avec cela, elle devenait plus méchante et plus exigeante. Elle favorisait également les relations d’un soir après s’être bien laissée faire désirer aux relations sérieuses. Ça n’était sûrement pas le plan le plus judicieux, d’autant plus que ça n’empêchait pas Alice de tomber amoureuse avec facilité et, lorsqu’elle avait le coup de foudre pour un garçon, c’était toujours accompagné d’une passion déraisonnable, presque une obsession qui, vous l’avez deviné, se soldait par un nouveau douloureux et violent échec.

À défaut de réussir à trouver l’homme parfait, Alice pouvait cependant toujours entretenir son image de femme parfaite. Et surtout de fille parfaite aux yeux de ses parents. Alice passa ses examens à Poudlard avec brio et fût admise à l’UMS en cursus de Droit Magique. Allez savoir ce qu’elle comptait faire de telles études, sur le coup Alice s’est inspirée du choix de son grand frère Andrew. Il s’était lancé dans des études de Droit et, dès qu’elle l’avait su, Alice avait remarqué comme ça sonnait prestigieux, alors si Andrew pouvait le faire, pourquoi pas elle ?

Qu’importe, au final, où ces études auraient pu la mener. La scolarité d’Alice à l’Université fût interrompue par un événement qui marquerait énormément l’histoire de la magie : la guerre opposant Lord Voldemort à Harry Potter.

III | La guerre
De par son rang et son nom, Alice n’était pas la sorcière la plus touchée et blessée par cette histoire… Ou du moins, au commencement. La suite des événements fût une surprise. Si Alice n’avait pas encore décidé de se ranger dans un camp ou dans un autre, ce fût son frère Anthony qui fit son choix en premier en prêtant allégeance à Lord Voldemort. À ce moment-là, le choix d’Alice fût évident. Il était impossible pour elle de s’imaginer laisser son frère jumeau seul et encore moins de se battre contre lui. La sorcière rejoint donc Anthony dans les rangs des Mangemorts. Avec eux, Angelo suivit également cette voie. Andrew et Calvin, eux, y échappèrent. Quant à Ayana ? Cela faisait bien longtemps qu’elle avait disparue et que la famille Scott ne la comptait plus parmi les siens alors qui sait ce qu’il advenait d’elle.

Alice fût terrifiée lorsque Lord Voldemort fût vaincu. Elle craignait le sort qui lui serait réservé ainsi qu’à ses deux frères, naturellement ! Mais, heureusement pour elle, leur aîné Andrew, un très bon avocat, tenta de les sortir de cette situation en plaidant en leur faveur. Andrew raconta que Anthony avait été soumis à l’Impérium et n'était donc pas en pleine possession de ses moyens durant la Guerre, et il ajouta que Alice, elle, avait subi des chantages de la part de Lord Voldemort et y aurait cédé pour sauver la vie de son frère jumeau. Angelo, lui, n’échappa pas à la sanction et fût envoyé à Azkaban où il restera enfermé pendant trois longues années… Et encore, Andrew réussit à réduire sa peine et Angelo lui-même la raccourcit en aidant à la capture d’autres Mangemorts.

Sortie de cette terrible période, Alice hésita d’abord à reprendre sa vie là où elle l’avait arrêtée : à savoir reprendre ses études et voir où ça la mènerait… Mais elle n’arrivait pas à s’y résoudre. Elle avait traversé tout cela pour se coincer dans des études qui ne l’intéressaient absolument pas ? Et pourquoi ? Pour faire le même travail que Andrew ? Non. Alice pouvait sacrifier de nombreuses choses pour faire la fierté de ses parents, mais cela n’était pas envisageable. Elle savait que si elle plongeait à nouveau là-dedans, alors elle ne ferait plus que cela de sa vie. Et, pour une fois, elle se permit de faire quelque chose de risqué : abandonner les études et créer quelque chose d’elle-même.

IV | Le 7e Ciel
Alice ne tarda pas à avoir une idée.

En fait, elle l’avait toujours eue, quelque part, cette petite ambition discrète.  Celle de créer son propre bar, de devenir une femme plus influente encore. Et elle savait comment y arriver. La sorcière s’était intéressée à plusieurs cultures quand elle était adolescente, alors qu’elle se cherchait encore un talent. Elle s’était arrêtée sur un concept qui venait d’Asie ; les bars à hôtes et à hôtesses. Des bar où l’on payait pour qu’une femme ou un homme nous tienne compagnie tout en passant du bon temps… Ou un moyen ingénieux de gagner beaucoup d’argent et vite, parce que les clients se retrouvaient rapidement à dépenser énormément comme les hôtes et les hôtesses leur donnaient l'impression d’être intéressants et désirés tant qu’ils leurs offraient des bouteilles d’alcool et des cadeaux au sein du bar. Elle avait aussi appris que, derrière ces bars, se cachaient souvent des organisations de gangs de yakuza qui s'assuraient que les hôtes et les hôtesses soient un minimum bien traités, soit que personne ne les touche sans y avoir le droit ou ne leur manque de respect, et que tous les clients paient leur dû à la fin de leur soirée sous peine d’être punis.

Ce dont Alice avait besoin?

De l’argent. Un lieu. Une protection. Des hôtes. Des clients. Un nom. Et elle se mit très vite au travail pour tout rassembler :

L’argent ?
Pas compliqué, elle l’avait. Sa famille l’avait. Le plus dur fût de convaincre ses parents de la soutenir dans son projet. Après tout, le risque était grand. Si le projet ne prenait pas forme et que tout cela ne fonctionnait pas ? Si l’on pointait une telle idée du doigt et que le nom de Scott en prenait un coup ? Alice sortit le grand jeu pour convaincre papa et maman que tout était calculé, que ça fonctionnerait, qu’ils devaient être aussi confiants que Alice elle-même l’était… Et finalement elle arriva à ses fins.

Le lieu ?
Alice n’eut pas de mal à le trouver ; l’Allée des Embrumes à Londres, un endroit qui épouserait parfaitement les mécanismes derrière le bar en question. Et en plus ? La localisation lui permettrait de résoudre un autre soucis :

La protection.
Oubliez les yakuzas en Angleterre, Alice devrait se débrouiller autrement. Mais pas de soucis ! Elle formerait des alliances. D’ailleurs, pour commencer, elle s’adresserait à la boutique Mikaelson dans la même allée. Alice savait qu’il se cachait tout une organisation mafieuse derrière la petite boutique de potions et des ingrédients et c’est exactement ce qu’il lui fallait. Elle obtint ce qu'elle cherchait en échange de quoi le bar appartiendrait officiellement à la mafia en plus de la boutique Mikaelson. Alice n’eut pas de mal à accepter ; quoi de mieux pour protéger l’endroit que de le placer entièrement dans le bras de la mafia ? Voilà qui était réglé.

Les hôtes ?
Sûrement une partie plutôt délicate ; il s’agissait de trouver de jeunes et joli.es sorcier.es prêt.es à se lancer dans l’aventure. Le métier ne vendait pas exactement du rêve à première vue et certains auraient même vite fait de croire à une forme de prostitution. Mais Alice avait deux bons arguments de vente avec elle : Quiconque travaillerait pour elle recevrait une protection au sein du bar et même à l’extérieur dans une moindre mesure, puisque les employés étaient placés sous l’aile de la mafia, et puis le job rapportait plutôt bien si on comptait les cadeaux que leurs offriraient les clients durant leur service. On sortait d’une période de guerre et il y avait pas mal de sorciers dans le besoin, ainsi que d’étudiants qui cherchaient un boulot, entre autres… Alice eut du mal, au commencement, à intéresser réellement du monde mais une fois qu’elle commença à trouver le truc pour les attirer et attiser leur curiosité, les choses se firent presque trop facilement.

Les clients ?
Pitié. Bien sûr qu’elle aurait des clients ! Elle-même en mal d’amour, elle n’imaginait que trop bien le genre de personnes qu’elle attirerait en premier lieu. Ça marchait très bien au Japon, alors pourquoi pas en Angleterre ? Avant même d’avoir fini de donner naissance à son petit rêve, Alice avait d’ailleurs déjà commencé à en faire la pub, à en parler un peu à droite à gauche pour attirer la curiosité des gens ou leur mettre l’eau à la bouche et ça semblait plutôt bien fonctionner. Aucune crainte de ce côté-là.

Et enfin, le nom…
Étrangement, c’était l’étape la plus facile mais c’est celle qui prit le plus de réflexion à Alice. Elle voulait un nom qui l’inspire entièrement. Un nom qu’elle n’aurait pas à changer trois mois plus tard parce qu’elle l’aurait choisi trop hasardeusement. Alors elle se laissa le temps de réfléchir tout en travaillant sur les autres plans… Un nom de fleur peut-être ? Une rose ? Une orchidée ? Une tulipe ? Ou alors un nom de joyaux ? Un saphir ? Un émeraude ? Un rubis ? Figurez-vous que le nom lui tomba un jour dessus sans contexte particulier et qu’il ne fût ni celui d’une fleur, ni celui d’un joyaux. Le “7e Ciel”, c’était un nom qui allait parfaitement avec le bar que s’imaginait Alice. En français qui plus est, Alice trouvait que ça donnait une touche en plus, quelque part.

Il fallut du temps à Alice pour tout régler mais plus son projet prenait forme, plus elle était motivée. Elle ne lâchait rien, pour une fois que quelque chose la motivait pleinement et qu’elle était prête à suer pour montrer de quoi elle était capable. Finalement, le 7e Ciel fût prêt à ouvrir ses portes début 2002. Alice était ravie et elle savait exactement quel jour elle placerait l’ouverture de son bar. Ainsi donc, elle eut encore un peu de temps pour vérifier, une dernière fois, si tout était impeccable, s’il n’y avait pas une coquille quelque part, si elle n’avait pas oublié quelque chose. Bien sûr, elle avait déjà vérifié de nombreuses fois avant cela mais une dernière inspection ne ferait pas de mal, n’est-ce pas ?

En fin de compte, tout était parfait. Alice était plus fière qu’elle ne l’avait jamais été auparavant. Elle lança des invitations destinées aux personnes qu’elle tenait à voir à l’ouverture et laissa la pub se faire pour les autres.

Ce fût le 14 Février 2002 que, pour la première fois, le 7e Ciel ouvrit ses portes à quiconque oserait s’y aventurer et, très vite, Alice rencontra deux personnes qui deviendront importantes à ses yeux grâce à son bar.

La première ? Prachaya “Shay” Sanguandikul, un vampire qui s’était présenté quelques temps avant l’ouverture afin de décrocher un travail en tant qu’hôte au sein du bar. Il deviendra très vite le meilleur ami d’Alice. La deuxième ? Amaya Kitagawa, un gamin qui, comme Shay, serait venu à Alice en recherche d’un travail et d’un foyer. Lui ne tardera pas à devenir le petit protégé de la blonde qui le logera chez elle en échange du travail du gamin pour elle, et s’attachera à sa présence malgré elle.

V | Les Dragons contre les Fondateurs
Assez fâcheusement, Alice n’eut pas le loisir de se reposer sur ses lauriers bien longtemps : de nouveaux problèmes et de nouvelles responsabilités ne tardèrent pas à pointer le bout de leur nez.

D’abord, les Blue Dragons. Une sorte de secte créée et dirigée par Angelo vit le jour et, inquiète quant à la sécurité de son petit frère qu’elle ne supporterait pas de revoir tomber en prison, Alice décida de rejoindre ce groupe sous le pseudo de “Aphrodite”, en hommage au deuxième prénom de Ayana, sa grande sœur disparue. Les Blue Dragons croyaient fort en la pureté du sang sorcier et rêvaient d’un monde appartenant aux Sang-Pur. Si Alice était plutôt de leur avis, elle n'était pas prête à participer aux attentats dirigés par Angelo et son groupe pour y parvenir. Son rôle au sein des Dragons était simple et beaucoup moins dangereux : elle était “Gardien du Secret”. En gros, Alice était la seule à détenir toutes les informations sur la secte et ses membres et le secret placé sous sortilège demeurerait aussi longtemps que la blonde ne révélerait rien. Évidemment, elle ne comptait pas trahir son petit frère sous peine de lui causer de dangereux ennuis…

En parallèle, suite à un attentat à l’UMS provoqué par les Blue Dragons le 1er Mars 2002, naquit une nouveau groupe : celui des Fondateurs. Le but était de réunir des membres représentants les familles fondatrices de Druid’s Oak pour se battre contre les Blue Dragons et leurs agissements. Les familles concernées étaient les Lloyd, les Prewett, les Nightshade ainsi que les Scott. Curieuse, soucieuse de dorer son image et son nom, et surtout soucieuse de protéger le secret des Blue Dragons, Alice se porta volontaire avec son grand frère Andrew en tant que représentante de la famille Scott.

Autant dire que le fait de faire partie des deux groupes fondamentalement ennemis n’était pas une mince affaire et Alice se trouvait tiraillée. En plus de cela, elle continuait à diriger les affaires du 7e Ciel d’une main de fer. Hors de question pour elle de se laisser submerger par le lourd poids des responsabilités : elle gardait la tête haute.


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Even when I was little, I didn't want to be a girl. I wanted to be a woman. [ Pensine de Alice Scott ]  PYvPu7cEven when I was little, I didn't want to be a girl. I wanted to be a woman. [ Pensine de Alice Scott ]  VnifNXREven when I was little, I didn't want to be a girl. I wanted to be a woman. [ Pensine de Alice Scott ]  S6N280LEven when I was little, I didn't want to be a girl. I wanted to be a woman. [ Pensine de Alice Scott ]  ITa1lVNEven when I was little, I didn't want to be a girl. I wanted to be a woman. [ Pensine de Alice Scott ]  4JsmyuF
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